Archive dans août 2018

Une pré-rentrée pour les étudiants en médecine à l’université de Bourgogne

L’université de Bourgogne vient d’organiser une pré-rentrée adressée aux étudiants en première année d’études de santé, réputée ardue. Dans le rôle des professeurs, des étudiants d’années supérieures qui sont déjà passés par cette période difficile.
La première année de médecine est difficile. Selon des chiffres ministériels de 2017 (PDF), seulement un tiers des nouveaux étudiants inscrits dans ce cursus ont réussi le concours en un ou deux ans. Il faut donc être très bien armé pour réussir sa PACES, la première année commune aux études de santé.

Pour s’y accommoder, l’université de Bourgogne propose cette semaine aux étudiants une pré-rentrée « pour se mettre dans le bain ». Dans le rôle du professeur, Milycène Deyre, étudiante en troisième année et membre du tutorat des étudiants de santé de Dijon, le TED.

« Le TED, je trouve que c’est indispensable, explique la jeune femme. Je me suis dit qu’on m’avait aidée, donc j’allais aussi aider les autres. J’aime bien transmettre donc c’est l’occasion de le faire. »

Comme Milycène Deyre, ils sont 65, prêts à conseiller, accompagner les nouveaux arrivants. Un programme de suivi complet et un vrai plus pour espérer passer en deuxième année.

Les tuteurs dijonnais ont pensé à tout. Les premières années ont même eu droit à un cours de relaxation. Apprendre à gérer son stress, pas de doute, ça sera utile !

Air France : les syndicats menacent d’une reprise du conflit

Le siège de la compagnie Air France-KLM à Paris, le 30 août.

Durcir le ton, et espérer, enfin, obtenir une augmentation des salaires. Jeudi 30 août, l’intersyndicale d’Air France a lu lors du comité central d’entreprise de la compagnie nationale une déclaration au vitriol contre la direction, mais de négociation, il n’y en a toujours pas. Et pour cause : l’arrivée effective aux manettes de l’entreprise de Ben Smith, le nouveau directeur général d’Air France-KLM, n’est prévue que le 30 septembre.

Jusqu’à présent, la direction n’a pas obtenu le feu vert du conseil d’administration pour négocier avec l’intersyndicale. Les neuf syndicats déplorent que « l’annonce faite le 16 août dernier de l’arrivée de M. Benjamin Smith au poste de directeur général d’AF-KLM n’ait absolument pas réglé la question du rattrapage de [leurs] salaires bloqués de 2012 à 2017 ».

Les syndicats soulignent que, même dans l’attente du nouveau directeur général, KLM a poursuivi les négociations avec ses pilotes.

Ils soulignent en revanche que cela n’a pas empêché KLM de poursuivre ses négociations salariales avec les pilotes de la compagnie néerlandaise. De même, le conseil d’administration n’a pas hésité à revoir à la hausse la rémunération du nouveau dirigeant d’Air France-KLM, à près de 4,25 millions d’euros, et de celui d’Anne-Marie Couderc, la présidente non exécutive du groupe. Bref, pestent les syndicats, « la question des salaires a trouvé une réponse rapide pour la direction générale d’AF-KLM, mais toujours pas pour les personnels d’Air France ».

Après la réunion, Karine Monségu, de la CGT-Air France, estimait que la direction d’Air France « se moqu[ait] » d’eux. Elle exige, comme les autres syndicats, la revalorisation de 5,1 % des salaires de l’ensemble des salariés de l’entreprise pour la seule année 2018, afin de gommer l’inflation subie sur la période 2012-2017.

Intersyndicale le 7 septembre

A défaut de l’ouverture de négociations, l’intersyndicale menace d’« un fort durcissement du conflit », sans en préciser la nature. « Ce sera détaillé dans les prochains jours », assure l’élue de la CGT. Une nouvelle réunion de l’intersyndicale est prévue le 7 septembre. 

Au sein de la compagnie, le nouveau patron canadien serait déjà à pied d’œuvre, à Paris, selon plusieurs sources, ce que réfute cependant Air France. « Il n’a toujours pas d’adresse ici, il faut encore attendre quelques semaines. » Il a en revanche obtenu pour mission « de traiter la question salariale et d’aller, peut-être, plus loin dans la redistribution des salaires », indique Laurent Le Gall (CFTC) à l’AFP.

Ben Smith va devoir surtout revoir son état-major. Franck Terner, directeur général d’Air France, et Gilles Gateau, le directeur général adjoint aux ressources humaines, sont annoncés sur le départ. « Pour l’instant, ils sont encore à leur poste », assure-t-on chez Air France. Cependant, note un proche de l’entreprise, « il faudra bien sacrifier des têtes pour repartir sur de nouvelles bases avec les syndicats, pour gagner un peu de répit ».

SNCF : l’intersyndicale se fracture sur la grève

Manifestation de cheminots contre la réforme de la SNCF à Lyon, le 12 juin.

« Vous reprendrez bien un rab de conflit social ? » C’est, en substance, ce qu’a proposé la CGT aux trois autres syndicats représentatifs de la SNCF, réunis en intersyndicale jeudi 30 août pour la première fois depuis la grande grève cheminote de plus de trois mois contre la réforme voulue par le gouvernement. Un mouvement qui n’avait pu empêcher que soit promulguée, le 27 juin, la loi « pour un nouveau pacte ferroviaire ».

« La CGT a proposé une journée de mobilisation le 18 septembre, cette proposition sera soumise à la consultation de nos structures régionales en début de semaine prochaine », a indiqué à l’AFP Erik Meyer, secrétaire fédéral de SUD-Rail. De leur côté, l’UNSA et la CFDT, les syndicats dits réformistes, ont refusé le principe d’une nouvelle grève lors de cette réunion.

« On n’a pas réussi à trouver d’accord pour une action, a confirmé Roger Dillenseger, secrétaire général de l’UNSA-Ferroviaire. Nous donnons priorité à la négociation. » La négociation en question est celle qui va démarrer mardi 18 septembre, d’où la date choisie pour cette nouvelle grève. Elle réunira le patronat du secteur et les représentants syndicaux de la branche ferroviaire (les quatre syndicats déjà cités plus Force ouvrière). Il s’agit de définir les nouvelles conditions d’embauche pour les futurs travailleurs du rail – qui ne seront plus embauchés au statut à partir de 2020 – et de préciser les critères de transfert des personnels dans le cadre de l’ouverture du transport ferroviaire à la concurrence.

« La CGT est en campagne électorale »

La désunion syndicale entérine les divergences de fond qui existent entre des syndicats réformistes qui, ayant admis que la réforme se ferait, veulent se concentrer sur le fond des sujets en négociation et les organisations plus radicales, qui souhaitent politiser le débat et n’ont pas totalement renoncé à faire abroger, au moins en partie, la loi.

Changement…

En quoi l’intelligence artificielle aide-t-elle l’emploi ?

Le rapport entre « capital humain » et l’intelligence artificielle (IA) est bien forgée. Les essaies de chiffrage inquiétantes pour l’emploi se succèdent. Selon « Future of Work », l’étude sur l’intelligence artificielle publiée par Malakoff Médéric et le Boston Consulting Group en mars, 39 % des dirigeants et 34 % des salariés jugent que le développement de l’IA va dégrader l’emploi.
Le think tank Institut Sapiens annonçait, le 21 août, que 2,1 millions d’actifs « ont une forte probabilité de voir leur emploi disparaître dans les prochaines années ». Une des premières estimations, faite dès 2013 par deux chercheurs de l’université d’Oxford, l’économiste Carl Benedikt Frey et l’expert en intelligence artificielle Michael A. Osborne, prévoyait que près de la moitié des emplois d’aujourd’hui n’existeraient plus dans vingt ans.
Pourtant, le numérique crée aussi de nouvelles opportunités : de nouvelles fonctions et de nouveaux métiers. Amazon Go, supermarché très automatisé lancé à Seattle en janvier par la plateforme américaine, a par exemple donné naissance à deux nouvelles fonctions : les « clarificateurs », dont la fonction consiste à expliquer aux décideurs, en interne, l’action d’un dispositif d’intelligence artificielle, et les « gardiens », dont le rôle est d’éviter aux dispositifs d’IA de faire n’importe quoi sur un malentendu.
« Par exemple, si vous êtes grand et que vous aidez quelqu’un à attraper un produit en haut des étalages, le dispositif d’IA risque d’ajouter le produit dans votre propre liste d’achat et non dans celle du consommateur réel. Le rôle des “gardiens”, derrière l’écran, est d’éviter une telle erreur », explique Isaac Getz, professeur d’innovation à l’ESCP Europe.
Dès 2013, l’Association pour l’emploi des cadres (APEC) avait identifié 72 métiers émergents, à partir de l’analyse des volumes des offres d’emploi publiées par les entreprises….

Rencontres avec Edouard Philippe : les syndicats dans l’expectative

Pascal Pavageau, secrétaire général de FO (à gauche), face à la ministre du travail, Muriel Pénicaud, et au premier ministre, Edouard Philippe (à droite), le 30 août à Matignon.

Le gouvernement fait sa rentrée. L’occasion de retisser les liens avec des partenaires sociaux qui ont eu le sentiment, ces derniers mois, de n’être pas considérés par l’exécutif.

Après avoir été reçus à la mi-juillet par le président de la République, Emmanuel Macron, à l’Elysée, syndicats et patronat s’apprêtent donc à rencontrer, chacun à son tour, du 29 août au 4 septembre, le premier ministre, Edouard Philippe, qui sera accompagné de la ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, et de sa collègue du travail, Muriel Pénicaud.

Au menu de cette rentrée sociale à haut risque : assurance-chômage, plan pauvreté, retraites…

Synthèse :   Notre point sur les dossiers abordés dans cette rentrée sociale

Inquiétudes sur l’assurance-chômage

Le numéro un de FO, Pascal Pavageau, a été reçu dès 8 heures par le premier ministre et la ministre du travail. Au sortir de la réunion, il a indiqué qu’il refuserait de se « faire hara-kiri » si la nouvelle réforme de l’assurance-chômage consistait à supprimer le principe assurantiel du régime :

Si la lettre de cadrage [préalable à une négociation officielle] devait être de nous demander de supprimer […] le principe assurantiel, le tout dans un cadre contraint budgétaire, j’ai dit au premier ministre : On n’est pas la secte du temple du Soleil, on ne va pas tous se réunir dans un coin pour se faire hara-kiri sur demande du gouvernement !

« Rien d’arrêté » sur la santé au travail

Sur la santé au travail, M. Pavageau a expliqué « que pour l’instant il n’y avait rien d’arrêté, y compris jour(s) de carence » ou transfert aux entreprises de la prise en charge des premiers jours d’arrêt-maladie après le délai de carence.

Un sujet qui inquiète fortement le dirigeant du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, reçu, lui, à 9 h 30 par le premier ministre :

[Je lui] ai rappelé très fortement notre opposition au déremboursement éventuel des indemnités journalières. […] Il faut essayer de réfléchir à des solutions en prenant le temps du diagnostic.

Si le premier ministre a affirmé dimanche écarter l’idée d’un « transfert brutal » du financement des arrêts de courte durée de la Sécurité sociale vers les entreprises, il souhaite que les partenaires sociaux trouvent des solutions pour que l’absentéisme cesse d’augmenter.

La réforme des CDD préoccupe le patronat

Geoffroy Roux de Bézieux souhaite également que soit rejeté le projet du gouvernement visant à instaurer un bonus-malus pour pénaliser les entreprises abusant des contrats courts.

« On a rappelé notre opposition au système du bonus-malus, quels qu’en soient les paramètres, non pas pour des raisons dogmatiques ou idéologiques (mais) parce que c’est la nature de l’activité qui amène à avoir des contrats courts ou un turn-over important », a-t-il déclaré, citant par exemple « les extras dans la restauration ».
 

Les autres rendez-vous de la journée

  • 11 heures – François Hommeril, président de la CFE-CGC;
  • 16 h 30 – Christiane Lambert, présidente de la FNSEA.

« Pour la première fois de son existence, le premier métier de La Poste ne sera plus le courrier mais la finance »

La Poste fait face depuis quelques années à la baisse du courrier.

Chronique. Le premier timbre-poste français figurait Cérès, déesse des moissons et de la fécondité. C’était en 1849 le début d’une aventure, celle du service universel de la poste, partout en France au même prix. Cent soixante-dix ans plus tard, Cérès change de métier. Du moins moissonnera-t-elle désormais en priorité des contrats d’assurance et des comptes-chèques plutôt que des lettres. Non pas qu’elle arrête de recueillir et distribuer les précieux mots doux et les irritantes factures, mais, pour la première fois de son existence, son premier métier ne sera plus le courrier mais la finance. Avec l’acquisition de CNP, l’un des premiers assureurs français, son activité dans la banque et l’assurance devrait représenter plus de la moitié de ses ventes et la grande majorité de ses bénéfices. Le seul résultat net de CNP Assurances représente deux fois celui de la totalité du groupe La Poste.

C’est le destin des grandes postes mondiales, presque toutes issues d’administrations publiques. Trois siècles après les premiers postillons et relais de poste, elles doivent se trouver d’urgence de nouvelles occupations pour pallier la disparition progressive des lettres tombées au champ d’honneur du numérique. Les particuliers échangent par mail ou SMS et même les impôts s’affranchissent du passage par la boîte aux lettres. Or la disparition progressive du courrier s’accélère. De 4 à 5 % de baisse annuelle au début des années 2000, le rythme est passé à 7 % en France en 2017. Le casse-tête est double. Pour continuer à assurer sa mission de service publique, il faut à la fois maintenir un nombre conséquent de facteurs et trouver de nouvelles sources de revenus pour les financer.

Les colis ou la finance

Trois pistes ont été testées en Europe : les colis, les services et la finance. Livrer des paquets est l’extension naturelle du métier de facteur et l’expansion du commerce électronique lui offre un avenir prometteur. Mais l’exigence de rapidité…

Isaac Getz : « Si l’entreprise n’implique pas les personnes dont l’activité est impactée par les technologies, elle court à l’échec »

« En janvier, Amazon Go, le premier supermarché équipé de dispositifs d’IA a ouvert au public, à Seattle, au pied du siège d’Amazon. Le consommateur est contrôlé à l’entrée du magasin, en scannant le code de l’application Amazon Go sur son smartphone. »

Tribune. L’intelligence artificielle (IA) — l’ensemble des technologies qui étendent les capacités humaines de percevoir, de comprendre et d’agir — frappe à la porte des entreprises. Ce n’est pas la première fois que les technologies le font.

Certains lecteurs se rappelleront des systèmes d’aide à la décision, des systèmes experts — intégrant déjà l’IA — ou de la gestion des connaissances, qui monopolisait l’intérêt des entreprises à la fin des années 1990. Et pourtant, malgré les bénéfices qu’elle offrait, l’intérêt pour cette technologie s’est effondré. L’histoire ne se répète pas, mais présente des leçons à tirer pour l’arrivée de l’IA dans l’entreprise.

En janvier, Amazon Go, le premier supermarché équipé de dispositifs d’IA a ouvert au public, à Seattle, au pied du siège d’Amazon. Le consommateur est contrôlé à l’entrée du magasin, en scannant le code de l’application Amazon Go sur son smartphone.

En revanche, il n’est pas contrôlé à la sortie — il n’y a ni caisses ni vigiles. Mais des centaines de dispositifs fixés aux plafonds ou sur les étalages enregistrent que le consommateur prend un produit et l’ajoutent à sa liste des achats. Une fois le client sorti du magasin, la somme des produits enregistrés est débitée de son compte.

Cette technologie n’est pas encore parfaite. Par exemple, aucun produit n’est vendu au poids. Au départ, seuls les salariés d’Amazon pouvaient y faire des achats. Grâce à leurs retours d’information sur les imperfections initiales, ils ont contribué à rôder les dispositifs IA de ce magasin pendant plusieurs mois. C’était une première collaboration entre les salariés d’Amazon et les dispositifs d’intelligence artificielle, mais ce ne fut pas la seule.

Bien qu’il n’y ait pas de caissières dans ce magasin, des nouveaux métiers y sont présents. Par exemple, des salariés regardent les images des caméras pour s’assurer que le client est identifié même si une écharpe cache…

Pour atténuer l’effet du prélèvement à la source, BNP Paribas va mensualiser le 13e mois

L’initiative de BNP Paribas traduit l’inquiétude du patronat face à la réaction des salariés.

C’est un effet collatéral de la mise en œuvre du prélèvement à la source, cette réforme qui doit bouleverser la collecte de l’impôt en France à compter de 2019. Le groupe BNP Paribas a décidé qu’à partir du mois de janvier le salaire annuel de tous ses collaborateurs salariés en France sera versé en douze mensualités au lieu de treize aujourd’hui. Le treizième mois, traditionnellement versé en fin d’année, disparaît donc, pour être lissé au fil des mois.

L’initiative de BNP Paribas traduit l’inquiétude du patronat face à la réaction des salariés découvrant leur bulletin de paie amputé de l’impôt, qui sera, à partir de 2019, collecté directement sur les salaires ou les pensions, et non plus acquitté un an après comme c’est le cas actuellement.

« Le prélèvement à la source va avoir pour effet de diminuer le montant du “net à payer mensuel” », explique-t-on chez BNP Paribas. Le groupe bancaire entend ainsi « limiter l’incidence de ce prélèvement sur la trésorerie des collaborateurs ». « Cet aménagement simplificateur améliorera également la lisibilité du bulletin de paie pour le salarié », poursuit un porte-parole de l’institution, qui précise s’être engagée, depuis plusieurs mois, dans la conduite du projet de mise en œuvre du prélèvement à la source.

Une initiative dénoncée par les syndicats

Les entreprises ne sont pas les seules à s’inquiéter. Dans sa dernière édition, Le Canard enchaîné avance que de nombreux députés et plusieurs ministres n’ont cessé de monter au créneau pour mettre en garde sur une réforme « techniquement difficile, mais aussi politiquement très dangereuse ». Selon l’hebdomadaire, le président de la République, Emmanuel Macron, aurait informé sa garde rapprochée qu’un report n’était pas exclu. Dimanche 26 août, le premier ministre, Edouard Philippe, promettait déjà, dans un entretien au Journal du dimanche, de faire « le point », d’ici à quelques…

Snowflake déclenche Partner Connect

Snowflake Computing annonce le démarrage de Partner Connect, une nouvelle capacité qui permet aux exploiteurs de Snowflake de charger et d’analyser leurs données plus rapidement.

Partner Connect accélère l’accès aux données grâce à des intégrations pré-construites avec des partenaires d’intégrations de données existants (ETL et ELT) tels que Fivetran, Alooma et Stitch. Avec une provision rapide de ces applications partenaires et une connection automatique à Snowflake, les clients peuvent commencer à charger leurs données sur Snowflake en quelques minutes pour une analyse immédiate.

La fonctionnalité est d’ores et déjà disponible pour tous les clients de Snowflake mais peut accélérer plus spécifiquement la connection de clients en mode self-service qui s’inscrivent en ligne sur Internet. Partner Connect facilite la création d’un compte pour un essai gratuit avec le partenaire d’intégration des données de son choix et configure automatiquement la connection à Snowflake. Ceci permet aux usagers d’éviter le travail manuel associé aux créations de bases de données et d’entrepôts de données tout en provisionnant et en configurant séparément une application partenaire. Avec Partner Connect, les utilisateurs peuvent avoir accès à leurs données directement et peuvent accélérer le temps d’accès à la visualisation de ces données.

Le programme va continuer à se déployer pour inclure d’autres partenaires d’intégration de données et d’autres types de partenaires comme par exemple de la Business Intelligence, de l’analytique avancée (ML/AI), de la sécurité et d’autres fournisseurs de solutions technologiques.
Le nouveau programme Partner Connect de Snowflake est d’ores et déjà disponible à tous les clients existants et prospectifs.

« Procéder à des recherches de renseignements tous azimuts peut paradoxalement conduire à mettre l’entreprise en danger »

« Les dirigeants qui se dotent de moyens de sécurité prennent le risque que ceux-ci soient utilisés à mauvais escien » (Photo: deux employés de la société de sécurité privée Blackwater, en avril 2004 à Nadjaf).

Tribune. Les dirigeants d’entreprise ont aujourd’hui des attentes fortes en matière de sécurité. D’après un sondage international réalisé en janvier 2018 par le cabinet d’audit PwC auprès de 1 400 d’entre eux, les risques terroristes, géopolitiques ou de cybersécurité font partie de leurs principales inquiétudes.

Dans ce contexte, les dirigeants ont massivement investi : hausse des budgets, recrutement de directeurs sécurité, renforcement des équipes au niveau central pour gérer les questions de sûreté sur plan mondial. Cette préoccupation est tout à fait compréhensible étant donné l’évolution des menaces terroristes, criminelles ou para-étatiques, les Etats eux-mêmes n’étant pas toujours en mesure de les protéger. Ce choix peut être considéré comme profitable, tout autant pour les collaborateurs que pour le patrimoine matériel et informationnel de l’entreprise.

Dans cette perspective, les directions de sécurité, de sûreté ou de management des risques recourent à des analyses, s’assurent de la sécurité des voyages des collaborateurs, forment aux risques de kidnapping ou de fuites d’informations, réalisent une veille sur les menaces potentielles, procèdent à des tests d’intrusion pour vérifier la robustesse des dispositifs, voire élaborent des plans de gestion de crise.

« Mais qui gardera ces gardiens ? »

Mais reste toujours d’actualité la célèbre question que le poète romain Juvénal posait : « Quis custodiet ipsos custodes ? » – communément traduite par « mais qui gardera ces gardiens ? ». Autrement dit, les personnels chargés d’assurer la sécurité ont un pouvoir qui peut aussi représenter un danger.

Les dirigeants qui se dotent de moyens de sécurité prennent en effet le risque que ceux-ci soient utilisés à mauvais escient. Tel fut le cas récemment, semble-t-il, de certaines entreprises européennes opérant dans des zones de guerre qui ont négocié avec l’Etat islamique, ou d’entreprises américaines…