Engie projette la fermeture de trois centres d’appels, soit 450 suppressions de postes

Engie projette la fermeture de trois centres d’appels, soit 450 suppressions de postes

L’ex-GDF Suez a annoncé aux syndicats une réorganisation de ses centres d’appels en France

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 07h05, mis à jour à 09h53

Temps de Lecture 1 min.

Le fournisseur historique de gaz Engie se prépare à la fin des tarifs réglementés que la loi Pacte a programmée pour 2023. L’ex-GDF Suez a annoncé aux syndicats une réorganisation de ses centres d’appel en France, soit 450 suppressions d’emplois, a déclaré, mardi 29 octobre, le syndicat Force ouvrière, majoritaire dans ce secteur.

Les tarifs réglementés, qui concernent 4,1 millions de foyers, sont voués à disparaître dans quatre ans au nom de la concurrence. Dans cette optique, les centres d’appels de la division des tarifs réglementés de Toulouse (Haute-Garonne), Villeurbanne (Rhône) et Bagneux (Hauts-de-Seine), ainsi que de deux sites de support (RH, finance, etc.) à Paris-Montparnasse et Lyon, devraient fermer, avec 450 emplois concernés, explique Gildas Gouvazé, représentant FO. « Il faut se souvenir qu’en 2009, GDF Suez ne comptait pas moins de 32 centres d’appels en France. Plus de 90 % ont été externalisés ou délocalisés, au Maroc, en Tunisie, à Madagascar, etc. », rappelle-t-il.

Lire aussi Française des jeux, ADP et Engie : l’Etat lance son programme de privatisations

Mesures d’accompagnement

Engie ne compte plus que neuf centres d’appels en France, dont deux pour la branche grand public qui propose des offres de marché, et sept pour la division des tarifs réglementés. Quatre de ces derniers – Quimper, La Baule, Annecy et Montpellier – vont basculer dans la branche grand public, explique M. Gouvazé, tandis que les trois centres de Toulouse, Villeurbanne et Bagneux sont promis à la fermeture.

L’entreprise annonce des mesures d’accompagnement – mobilité ou reclassement – pour les 450 postes concernés. « Nous sommes confiants dans notre capacité à gérer cette situation, a expliqué le groupe aux Echos. Nous avons quatre ans devant nous et les sites se trouvent dans des bassins d’emploi suffisamment importants. » Mais « on sort à peine d’un plan de restructuration de 650 postes datant de 2016 et on voit mal comment ça va se faire », s’inquiète-t-il. Le syndicat s’oppose « fermement » aux annonces mais se dit ouvert à une négociation.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi La stratégie bas carbone d’Engie pour être un leader de la transition énergétique
Avatar
LJD

Les commentaires sont fermés.