Archive dans janvier 2018

Les obstacles de la recherche d’emploi et le taux de chômage en hausse

En effet, nous le constatons encore dans nos recrutements actuels : nos candidats ont des compétences et du potentiel. Mais il en ressort souvent coté client qu’ils recherchent le candidat idéal qui correspondrait à 100% à leur job desk et la est tout le problème. Les raisons peuvent être variées : salaire pas en adéquation avec le poste, la mission, entreprise ayant une mauvaise réputation ou tout simplement parce que son réel besoin est mal exprimé.

Que faire ?. Changer les habitudes de recrutement semble être un bon compromis : ne plus s’arrêter qu’aux simples « compétences » des candidats mais leur donner l’opportunité de laisser s’exprimer leur talent. Croire en leur possibilité d’évolution et faire jouer le relationnel que peut avoir le candidat dans son métier.

D’autant plus que souvent, ces jeunes ont évolué dans des environnements où la résistance aux stress est mise à rude épreuve. Ils sauront encaisser la pression de ces entreprises plus facilement, même dans des périodes de doutes, de difficultés au travail. Ils sauront se remettre en question et trouver les solutions, seuls ou avec l’employeur, pour remédier à ces difficultés.

Et si la personnalité de chacun était la solution et faisait la différence ? En effet, au lieu de chercher le mouton à 5 pattes et d’avoir quelqu’un qui rentre absolument dans les cases de la job desk : pourquoi ne pas chercher quelqu’un qui, au-delà des quelques compétences pré-requises, a de la personnalité !

Ce n’est peut-être pas la solution idéale pour résoudre le chômage mais elle permettra surtout dans un premier temps de redonner confiance aux candidats et aux entreprises d’avoir des salariés motivés.

Quelques-unes des idées proposées pour réduire le chômage des jeunes

25 % des jeunes actifs cherchent un emploi, il s’agit de la catégorie d’actifs la plus touchée par le chômage en France.

Le taux de chômage des jeunes est d’environ 20 %, contre environ 10 % pour le reste de la population active. Pendant les périodes de reprise d’activité économique, ces taux se rapprochent. Le problème de l’insertion des jeunes ne vient pas de leur âge mais du fait qu’ils soient entrants dans l’entreprise, un flux très limité à cause du manque de mobilité des salariés déjà insérés. De plus, en phase de crise économique, ce sont les profils à la marge qui sont le plus touchés. Le chômage des jeunes est le symptôme d’un ensemble de problèmes.

La France a beaucoup d’atouts : sa productivité, le bien-être de ses salariés ou encore le taux d’activité des 25-50 ans sont parmi les meilleurs d’Europe. Le problème est que nous avons un niveau d’éducation très élevé mais très inégal, marqué par un déterminisme social très important. Nous sommes capables de former des élites très compétitives et très recherchées dans le monde de l’entreprise et en même temps nous laissons de nombreux jeunes sans diplôme. Il faut adapter le système éducatif aux évolutions de la société et outiller ces jeunes non-qualifiés pour qu’ils aient quelque chose à proposer sur le marché du travail.

Il faut aussi investir dans la formation et créer des emplois en lien avec des enjeux de société comme le vieillissement ou le développement durable, qui absorberaient la jeunesse pour en faire le moteur du changement

De nombreuses études montrent l’importance de l’accompagnement des jeunes pour trouver un emploi. La “garantie jeunes” [un dispositif mis en place par le gouvernement qui octroie une allocation aux 18-26 ans s’ils recherchent activement un emploi] est un pis-aller, mais il est tout de même plus facile de trouver un emploi quand on peut se loger et se soigner. C’est la base. Ensuite, il faut inclure systématiquement un volet sur les jeunes à chaque négociation entre partenaires sociaux. Nous pouvons changer les choses sans toucher au code du travail

Quelles sont les difficultés des jeunes diplômés européens face à l’emploi ?

Le diplôme en poche, les jeunes diplômés  se confrontent à un défi de taille : décrocher un premier emploi. Il n’est en effet pas aisé pour un jeune diplômé de se faire une place sur le marché du travail, spécifiquement en Europe. Selon une infographie publiée sur le site talentsoft.fr, nous prenons conscience d’un fait majeur en Europe, le chômage des jeunes. Cette dernière accorde cependant une nuance à ce chômage, très faible en Allemagne, caractéristique en Espagne (53,8%). Enfin, alors que le taux de chômage des jeunes européens se positionne à 22,8%, la France ne fait pas mieux (23,7%).

Afin de dénicher leur premier emploi, les jeunes diplômés européens se tournent vers les sites carrières (88%), le réseau professionnel LinkedIn (72%) et se disent prêt à utiliser un site d’évaluation d’entreprise comme le site Glassdoor (74%). Ces trois usages définissent un besoin d’adaptation chez les entreprises créatrices d’emploi

À la fin de leurs études, les Européens se lancent sur une longue route semée d’embûches. Arrivés à destination, 68% des diplômés européens décrochent un contrat à durée indéterminée, mais dans la grande majorité des cas ce CDI n’arrive qu’après des mois voire des années de difficultés. Ainsi, en moyenne, les jeunes diplômés prendront 11 semaines avant de trouver un travail, 29 lettres de motivation et 4 entretiens : de quoi provoquer l’abandon chez la majorité d’entre eux.

Face aux difficultés grandissantes vis-à-vis du premier emploi, plus de 51% des diplômés abandonnent leurs recherches. Dérangés par la gestion des candidatures et les questions non pertinentes dans les formulaires, une grande part préfère cesser toute tentative de demande d’embauche.