Le controversé projet de loi de programmation de la recherche définitivement adopté par le Parlement
Confronté à la défiance accrue de la communauté universitaire et scientifique, le gouvernement salue « un investissement historique ».
Confronté à la défiance accrue de la communauté universitaire et scientifique, le gouvernement salue « un investissement historique ».
Déçue par les difficultés qu’elle a rencontrées en préparant un doctorat sans financement à l’université, Megda Bentout, diplômée de Sciences Po, raconte comment elle continue ses recherches dans un autre cadre.
La démocratisation de l’accès à ces établissements peine à se traduire en actes. Dans certaines écoles de commerce, le « risque d’exclusion sociale » est réel, selon un rapport de la chambre régionale des comptes francilienne.
Nombre d’entre eux font face à des difficultés pour obtenir le renouvellement de leur titre de séjour. Des retards, liés à une nouvelle procédure dématérialisée censée simplifier les démarches, aux conséquences douloureuses en temps de crise.
Editorial. En présentant des financements en trompe-l’œil et des ambitions relativement modestes pour un secteur sinistré, le projet de loi exacerbe tensions et incompréhensions chez les chercheurs.
Le texte, voté mardi 17 novembre, a pour ambition d’empêcher le décrochage de la recherche française. Mais les moyens déployés sur dix ans pour redresser la barre s’avèrent moindres que les chiffres ne le laissent penser.
Le mathématicien, conseiller d’Emmanuel Macron, nommé au forceps à la présidence du Haut Conseil à l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur, entend apaiser les tensions dues à des réformes contestées, dont il a été le contributeur indirect.
Loin de manifester un rejet de la connaissance occidentale, les recherches dites décoloniales nourrissent une réflexion salutaire sur l’interculturalité et la mise en cause de la prédation des ressources naturelles, affirme Jean-Louis Laville, professeur du CNAM.
Environ deux mille chercheurs et chercheuses, dont l’économiste Thomas Piketty et l’historienne Ludivine Bantigny, dénoncent, dans une tribune au « Monde », l’appel à la police de la pensée dans les universités signé par une centaine d’universitaires en soutien aux propos de Jean-Michel Blanquer sur « l’islamo-gauchisme ».
Plusieurs amendements au projet de loi sur la recherche tentent, à la faveur de l’émotion suscitée par les crimes terroristes, de placer l’université « sous tutelle politico-administrative », estime le philosophe Edouard Mehl.