L’Hexagone résiste mieux que ses voisins européens

L’Hexagone résiste mieux que ses voisins européens

Emmanuel Macron lors de « Choose Grand Est », sommet national sur l’attractivité, à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), le 5 novembre 2018.
Emmanuel Macron lors de « Choose Grand Est », sommet national sur l’attractivité, à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), le 5 novembre 2018. LUDOVIC MARIN / AFP

Suivant le cabinet EY, la France a captivé, l’année dernière, 1 027 projets d’investissements directs étrangers et fait ainsi mieux que l’Allemagne. Du jamais-vu depuis 2009.

L’ « effet Macron » perdure encore un peu auprès des investisseurs internationaux. Après son élection à la présidence de la République, en 2017, les projets d’investissements directs étrangers avaient brusquement forcé. L’année suivante, la dynamique est restée toujours positive, mais à un rythme plus lent, selon le baromètre annuel du cabinet EY, publié mardi 4 juin. Au niveau européen, au contraire, EY note un recul historique de 4 % des investissements étrangers dans l’ensemble des 48 pays pris en compte dans l’étude.

En 2018, la France a charmé 1 027 projets d’investissements internationaux créateurs d’emplois. C’est huit de plus qu’en 2017. Surtout, la France fait bien mieux que ses grands voisins, en plein diminution. Le Royaume-Uni, qui reste le premier de ce rangement européen avec 1 054 projets, a connu une diminution de 13 % du nombre de ceux-ci par rapport à 2017. Quant à l’Allemagne, elle laisse sa deuxième place à l’organisation à la France, une première depuis 2009. Elle n’a marqué, l’an dernier, que 973 projets d’investissements, contre 1 124 en 2017. EY n’en définit pas le montant moyen.

Une parenthèse euphorique

Pour Marc Lhermitte, associé d’EY et l’un des associés du baromètre annuel, une chose est sûre : « La France résiste aux chocs ! » Qu’ils soient externes ou internes, le pays présente vivre une parenthèse euphorique. Ni le Brexit, ni le retard mondial, ni la réforme fiscale américaine, ni les guerres commerciales menées par Donald Trump contre la Chine ou l’Union européenne, ni enfin les « gilets jaunes » n’ont, pour l’instant, rejeté les investisseurs internationaux.

Cela corrobore l’étude du cabinet A. T. Kearney, annoncé mi-mai, qui a installé pour la première fois la France dans le top 5 des pays les plus attractifs pour les investisseurs internationaux. Selon ce classification, « la confiance des investisseurs est en augmentation constante depuis l’entrée en fonction d’Emmanuel Macron. »

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LJD

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