Jeunes diplômés et premier emploi : quelques conseils pour bien le réussir

Jeunes diplômés et premier emploi : quelques conseils pour bien le réussir

La recherche du premier emploi terrifie, inquiète les jeunes diplômés. Voici quelques conseils utiles pour bien réussir cette recherche.

Une fois diplômé, est-on condamné à une recherche d’emploi longue et épuisante ?
Je ne pense pas que cette recherche soit si pénible. Il n’y a pas de différences notoires entre les jeunes diplômés et les actifs en cours de carrière. Il y a des opportunités qui peuvent se créer quels que soient l’âge et le diplôme. Le jeune candidat doit parvenir à se mobiliser et à faire fonctionner un réseau. Il doit également monter un projet crédible et bien défini. Bien entendu, un actif aguerri dispose de plus de repères, mais globalement, il y a de la place pour tous sur le marché de l’emploi.

Est-il conseillé de trouver un petit boulot durant cette recherche ?
Il est toujours bon pour le jeune diplômé d’avoir un petit boulot durant la recherche d’emploi. Mais non à temps complet pour garder du temps à une recherche active. Il est indispensable de rester en contact avec le monde du travail. De plus, cela peut ouvrir un réseau, même si le job en question n’a rien à voir avec l’objectif professionnel de base. En ce qui concerne les sites comme Viadeo et LinkedIn, ils ne sont à mon sens utiles, que dans le but de renforcer un réseau physique une fois un contact bien établi.

Est-il concevable d’orienter sa recherche uniquement sur la ville de son choix ?
Encore une fois, tout dépend du secteur d’activité recherché, de la formation et du marché. Lors d’un entretien, il faudra justifier de cette non-mobilité sous peine de vous le voir reprocher. Un étudiant en chimie sur Lyon aura par exemple tout intérêt à poursuivre sa recherche ici. Mais ne pas quitter son cocon reste handicapant. Le marché du travail est tel, qu’il faut se mettre un peu en danger pour réussir.

Est-il judicieux de postuler dans une autre branche ou pour un poste inférieur aux qualifications ?
Un candidat se doit d’être polyvalent et accepter de prendre des risques. Un entretien en entreprise est différent d’un entretien en cabinet de recrutement. L’intermédiaire cherchera généralement un profil qui colle parfaitement aux attentes du client alors qu’une société peut avoir une vision à long terme dans le recrutement d’un jeune diplômé. Aujourd’hui, il occupera une fonction différente de ses acquis ou à un échelon moindre. Mais ce candidat reste un pari sur l’avenir et il pourra ainsi s’inscrire dans une logique d’entreprise et gravir les échelons un à un.

La maîtrise de l’une langue étrangère est-elle indispensable ?
Si vous postulez auprès d’une entreprise à dimension internationale, la maitrise de l’anglais coule de source. Vous serez amené à consulter, analyser, rédiger des documents en anglais. Des rendez-vous en anglais sont aussi probables. Dans le cas contraire, il faut viser des structures locales ou nationales non tournées vers l’étranger comme des PME.

Un séjour à l’étranger après l’obtention du diplôme est-il un plus ?
Bien entendu. Il est bon de se confronter à une autre culture, que ce soit dans le cadre d’un stage, d’études ou d’une année sabbatique. La progression en langue étrangère est aussi un atout notable.

Qu’est-ce qu’un bon CV ?
Un CV crédible doit s’adapter à l’offre ou l’entreprise ciblée. Il doit mettre en valeur les compétences essentielles en adéquation avec les critères recherchés. Un recruteur passe en moyenne dix à vingt secondes sur un CV, il faut donc être synthétique et accrocher l’attention de ce dernier.

La partie centres d’intérêts a-t-elle un intérêt particulier ?
Prenons l’exemple de la pratique sportive. Le nerf de la guerre reste toujours l’adéquation avec le poste ciblé. Si vous ciblez un poste en équipe, mettons en avant une passion pour un sport collectif. Si vous visez un poste d’avocat, un sport individuel sera plus révélateur etc…

Quelques conseils pour être performant lors d’un entretien ?
Sans être caméléon, il faut s’adapter à tout type d’interlocuteur. La préparation de l’entretien est fondamentale pour gagner en crédibilité. Au niveau de la gestuelle, on ne peut parler d’un critère particulier. Il est bon de rester naturel et posé, c’est un peu bateau, mais c’est ce qui marche le plus. L’écoute est une qualité indéniable, la prise de notes fait également bon effet. L’humour est aussi à proscrire sauf si le recruteur fonctionne comme cela. Dans tous les cas, la mesure est maîtresse de raison. Une lettre de recommandation est un plus indéniable en fin de processus de recrutement. Lorsqu’il reste cinq ou six candidats « en lice », un contrôle de références peut faire la différence.

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LJD

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