Conditions de travail, manque de soutien institutionnel, crise de recrutement… Un récent sondage compilé aux dernières données publiques laissent peu de doute quant à l’ambiance morose dans l’enseignement supérieur et la recherche.
Dans une tribune au « Monde », un collectif constitué de chercheurs et de parlementaires somme les établissements employeurs de vacataires d’enseignement de se mettre en conformité avec la loi. Il appelle toutes les victimes de retard de paiement à s’organiser collectivement pour faire respecter leurs droits.
Le rapport souligne aussi des lourdeurs administratives de l’organisme public de recherche et appelle à une meilleure gestion de sa trésorerie « florissante ».
Dans son rapport annuel publié le 18 mars, le comité défend la transparence du processus par algorithme et déplore une « évaporation » de candidats à cause, notamment, d’un comportement « malthusien » des formations.
Des responsables de licences et de masters récusent les avis rendus dans des rapports d’évaluation aux conclusions défavorables. Contrastant avec les appréciations portées par les évaluateurs, ils laissent supposer une modification de dernière minute.
Face à une forte sélection à l’entrée en France, de nombreux jeunes font le choix de partir à l’étranger pour étudier, alors que le nombre d’orthophonistes demeure insuffisant pour subvenir aux besoins du pays.
Les enseignants tentent de mettre en garde les lycéens, paniqués à l’idée de ne pas trouver une place sur la plateforme d’orientation postbac, contre la myriade de nouveaux cursus privés à but lucratif.
Des universitaires incitent les étudiants à se saisir du moment de bascule créé par le président des Etats-Unis, Donald Trump pour en comprendre la genèse et être en mesure, le cas échéant, de prendre leur part dans la résolution de conflits ultérieurs.
Au total, les crédits de paiement du budget de l’enseignement supérieur atteignent 30,9 milliards d’euros en 2025, contre 31,8 milliards d’euros en 2024.
Le groupe d’enseignement supérieur Galileo, leader mondial de l’enseignement privé, est accusé de dérives pour maximiser les rendements.