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Formation sur l’ambulatoire : une opportunité pour les infirmiers libéraux

L’Unité mixte de formation continue en santé Aix-Marseille offre pour l’année 2018-2019, un Diplôme d’études supérieures universitaires (DESU) « Virage ambulatoire et pratique infirmière libérale ». C’est une formation qui a pour objectif d’accompagner les infirmiers dans les transformations liés au virage ambulatoire et à consolider leur place dans les premiers soins.
« Le but avec cette action est de faire un bilan sur la pratique ambulatoire en s’adressant aux professionnels qui sont en première ligne, les infirmiers libéraux, et de leur offrir l’opportunité de créer un bagage consistant sur cette pratique et cette prise en charge », explique le Dr Anne-Laure Couderc, qui gère le DESU.

Le DESU est organisé autour de cinq modules. Celui portant sur les « généralités du virage ambulatoire » est obligatoire. Il concerne à expliquer aux idels les défis de la nouvelle organisation liée au virage ambulatoire, tout en insistant sur les prérogatives infirmières en termes d’organisation, de raisonnement clinique, de coordination et de réglementation professionnelle infirmière. « Ce module de 120 heures va notamment être dispensé par des infirmiers libéraux, des infirmiers coordinateurs ou encore des représentants de la Haute autorité de santé », rapporte le Dr Couderc.
Les idels vont ensuite choisir au minimum deux modules parmi quatre, tous d’une durée de 30 heures. Le deuxième module porte sur la chirurgie ambulatoire et la Récupération améliorée après chirurgie (RAAC). Le troisième va aborder l’oncologie médicale et chirurgicale. « Dans ce module, un point va être fait sur les effets secondaires des chimiothérapies, de la radiologie et sur la chirurgie ambulatoire en cancérologie, car les idels prennent en charge de nombreux patients atteints de cancer », indique le Dr Couderc. Le quatrième module va être consacré aux personnes âgées et à la fragilité. Les formateurs vont dispenser un enseignement sur le concept de fragilité et sur les grands syndromes gériatriques afin d’apporter une formation utile à la pratique libérale. Enfin, le cinquième module va porter sur les maladies chroniques. « Dans ce module, nous avons décidé d’aborder les maladies chroniques traitées dans le diplôme d’Etat en pratique avancée et d’y ajouter l’insuffisance rénale et la dialyse », fait savoir le Dr Couderc.

La formation, est accessible aux idels ayant trois ans d’expérience en libéral, va être faite à Marseille en présentiel (sauf un Mooc). Elle va commencer en novembre pour s’achever en juin. Actuellement, une vingtaine d’idels sont inscrites à cette formation qui peut recevoir une quarantaine de professionnels. Le diplôme coûte 1600 euros, mais les infirmières peuvent se le faire financer jusqu’au 1400 euros par le Fonds interprofessionnel de formation des professionnels libéraux (FIFPL) en fonction de leur cotisation.
Les cours auront lieu tous les mardis. Un examen écrit viendra clore l’année de formation et valider l’obtention du diplôme. « Avec ce DESU, nous voulons participer à l’amélioration des pratiques, conclut le Dr Coudrec. Nous revoyons les bases et dispensons des nouveautés, afin d’apporter un bagage aux infirmières libérales qui souhaitent aussi aller plus loin dans leurs connaissances et leur pratique. »

Trois jeunes mosellans formés en Allemagne

La coopération entre la France et l’Allemagne a du bon. A Homburg, dans la Sarre, trois jeunes français bénéficient d’une formation à l’usine Michelin, qui fabrique des pneus de camions.

La coopération transfrontalière se mesure également au niveau de la formation et de l’emploi.

L’usine Michelin de Homburg, en Allemagne (Sarre), forme bien sûr des apprentis allemands, mais, depuis 3 ans, accueille également des jeunes français pour la formation pratique, la théorie s’exerçant en Moselle.

Une relation gagnant-gagnant pour le jeune, qui bénéficie d’une formation pratique et attentive, et en profite pour perfectionner la langue allemande et découvrir une autre culture, mais également pour l’entreprise qui transmet son savoir et peut espérer voir ces jeunes traverser la frontière une fois formés.

Maxime vient de commencer une formation d’électronicien en maintenance industrielle relève la qualité de l’accueil et l’ambiance de son nouvel univers.

EdTech : la France accélère

 

Le pôle de compétitivité francilien pour la transformation numérique (Cap Digital), a publié son plan des tendances 2018-2019. Éducation, formation et ressources humaines font l’objet d’un chapitre. Les entreprises françaises partent de loin mais affichent un dynamisme inédit.

L’évolution de la EdTech, qui regroupe les entreprises numériques du secteur de l’éducation et de la formation, connaît un boom au niveau mondial, souligne Cap Digital. Et si ce sont pour l’instant les États-Unis et la Chine, suivis de la Grande-Bretagne et d’Israël, qui profitent des levées de fonds faramineuses, « la France connaît depuis deux ans une vraie accélération ».

Un marché qui s’organise

Plusieurs raisons à cela. À commencer par l’organisation du marché, soutenue par la création en 2016 du premier Observatoire de la filière des EdTech. Cet outil, porté par Cap Digital avec le concours de la Caisse des dépôts et de la Maif, référence aujourd’hui quelque 361 organisations. Cet effort d’aménagement en filière, se traduit déjà en termes financiers : levée de fonds de 14 millions d’euros pour Digischool, 21 pour Skillandyou, 10 pour Coorpacademy et, le 16 mai dernier, près de 50 millions d’euros pour OpenClassrooms. C’est aussi du côté des pouvoirs publics que s’affiche la volonté de développer la EdTech française,  au niveau national (Programme d’investissement d’avenir), et régional (Trophées franciliens de l’innovation abondés à hauteur de 400 000 euros en 2017 et 1 000 000 d’euros en 2018).
Évoquant par ailleurs la « vitalité retrouvée » des entreprises françaises, Cap Digital en veut pour preuve leur capacité à se projeter à l’international, démontrée par une troisième place au Bett Show2018, le plus grand salon international de l’éducation.

La formation en mode +

Qu’apporte la EdTech à la formation ? « La promesse d’éduquer et former plus de monde, partout et tout au long de la vie, plus efficacement et plus vite. » Si les modalités d’accès à la formation changent, les modalités pédagogiques ne sont pas en reste. Cap Digital souligne le « poids de l’expérience comme source d’apprentissage et de développement », ainsi que la montée en puissance de « l’apprentissage par le faire ». Le passage à la « société de compétences » implique d’« être capable d’apprendre à apprendre, en continu ». Selon une étude du constructeur informatique Dell et de l’Institut pour le Futur, ce sont 85 % des métiers qui seront exercés en 2030 qui n’existent pas encore. De telles projections amènent les organismes de formation à revoir leur mode de fonctionnement. C’est par exemple le cas de L’École W, école des contenus et de la création numérique créée en 2016 par le Centre de formation des journalistes (CFJ), qui s’appuie sur une pédagogie « 100 % projets ». C.Q.F.D. : le périmètre de l’action de formation est bousculé, les finalités de l’apprentissage sont élargies.

Manque d’expérience, formation inadaptée, informations insuffisantes les obstacles rencontré à la recherche d’emploi des jeunes ?

À l’heure où les conditions d’emploi s’améliorent pour les jeunes diplômés, des difficultés persistent pour certains d’entre eux et tous ne parviennent pas à être embauchés immédiatement après l’obtention de leur diplôme. Une étude de Wizbii, plateforme professionnelle pour l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes a réalisé auprès d’Opinion Way une étude portant sur le comportement des Français de 18 à 30 ans face à la recherche de leur premier emploi.

Il en résulte que c’est le manque d’expérience professionnelle qui empêche le plus les diplômés de trouver un travail aujourd’hui : en effet, nombreux sont les employeurs qui demandent plusieurs années d’expérience, que les jeunes n’ont pas acquises au sortir de leurs études. Il peut arriver également que la formation suivie ne corresponde pas dans les faits à la profession visée, ou que le diplôme obtenu ne soit pas assez reconnu par les entreprises.

Le deuxième obstacle conséquent que rencontres les étudiants sur le marché du travail est la difficulté à trouver assez d’informations et suffisamment d’offres d’emploi, avec des recherches non fructueuses ou aboutissant à des annonces qui ne correspondent pas à leur profil

Pour une meilleur clarté pour les apprentis

Le choix programmé de l’AFPIA de Liffol-le-Grand en CFA pour le Grand Est, référence notamment pour la branche professionnelle de l’Ameublement français, ouvre en grand les portes de l’avenir aux moins de 30 ans.
C’est bien davantage qu’un « simple » retour aux sources, c’est une porte sérieuse ouverte sur l’avenir pour qui est âgé de moins de 30 ans, qu’il soit issu d’une classe de 3e ou qu’il soit titulaire d’une licence. Dès le 1er septembre prochain, la future ex-AFPIA Est-Nord, autrement écrit l’école de l’ameublement, de l’agencement et de la décoration, redevient une unité de formation à part entière dans le Grand Est.
Jusqu’ici sous l’égide de l’AGEFA PME Lorraine, l’Association de gestion des formations en alternance pour les Petites et moyennes entreprises, l’acteur de référence de l’enseignement professionnel et de l’apprentissage qui favorise l’insertion des jeunes dans le monde de l’entreprise, l’AFPIA devient autonome dans son organisation : « On redevient CFA pour la branche professionnelle qu’est l’Ameublement français et non plus l’interprofession comme auparavant », dévoile Gwenaël Géhin, directeur de l’AFPIA.
Et au sein de ce Centre formation d’apprentis (CFA), l’ENSTIB, l’école supérieure du bois basée à Épinal, devient un partenaire à part entière. « On peut très bien intégrer un CAP à l’AFPIA à Liffol-le-Grand et sortir ingénieur sept années plus tard à l’ENSTIB en ayant suivi un cursus complet dans le domaine de l’apprentissage », s’enorgueillit le directeur du centre de formation. Un parcours de formation solide depuis le niveau V (CAP) jusqu’au niveau I, en passant par le bac pro, le BTS et le tout, via l’apprentissage. « Et l’on est rémunéré » rappelle à l’envi le directeur de l’AFPIA. À hauteur de 35 à 80 % selon les critères (âge, section d’examen, etc.).

Quelles peuvent être les solutions pour ces jeunes sur diplômées ?

Le problème des étudiants sur diplômées ne date pas d’hier, il y a 15 ans on parlait déjà du problème des jeunes sur diplômées pour les postes qu’ils occupent. Aujourd’hui encore ce problème persiste en France et l’insertion des jeunes diplômés est toujours en danger et en particulier pour les jeunes diplômés ayant fait de longues études. Les jeunes qui eux font des études courtes ont plus de chance de trouver un emploi.

Mettre en avant des compétences propres à des offres d’emploi ; Orientez votre CV et votre discours dans le sens de l’offre à laquelle vous postulez. Ne parlez pas de vos nombreux diplômes si le poste n’en requiert pas tant. Vous pouvez également préciser qu’une partie des connaissances acquises lors de votre cursus vous seront utiles plus tard, mais que pour le moment vous souhaitez avoir de l’expérience dans le domaine qui vous plait le plus. C’est également l’occasion de mettre en avant vos soft skills, ces compétences qui sont trop peu mises en avant sur les CV et qui peuvent être un réel atout.

Mettre en avant sa motivation et son implication dans le milieu professionnel ; Si vos diplômes posent problèmes, montrez-vous motivés et impliqués dans votre travail. Montrez au recruteur que vous avez votre chance et que vous n’êtes pas sur-diplômée pour ce poste mais qualifié pour réaliser les tâches demandées.

Cibler des entreprises où des candidats avec un profil similaire au vôtre ont été embauchés ; En tentant des entreprises qui ont déjà recruté des profils similaires au vôtre, vous augmenterez vos chances d’avoir un entretien plutôt qu’un refus immédiat. De plus, c’est aussi l’occasion d’user de votre réseau d’anciens étudiants de la même école ou formation.

Développer son réseau professionnel ; Beaucoup d’annonces ne sont pas automatiquement diffusées sur des sites d’emploi, mais passent plutôt par le bouche à oreille ou les réseaux fermés. Veillez à bien développer votre réseau professionnel afin que celui-ci puisse vous aider en retour lors de votre recherche d’emploi.

Partir à l’étranger ; Dans certains pays et en fonction des secteurs d’activité, la concurrence est moins forte. Une solution est alors de partir à l’étranger, là où le savoir-faire français y est apprécié et demandé.

Une expérience professionnelle à l’étranger peut être un élément significatif sur un CV pour se faire embaucher par la suite lors d’un retour en France. Et si jamais vous ne revenez pas en France, cela voudra dire que vous avez réussi ailleurs!

 

Les compétences qui manquent au jeunes diplômés

Selon 60% des managers, les étudiants fraîchement diplômés manquent d’esprit critique et d’aptitude à résoudre les problèmes. Il s’agit de trouver des solutions au lieu d’attendre des directives pour surmonter un défi.

Parallèlement, 44% des managers trouvent que les jeunes diplômés ont de faibles compétences en expression écrite. Peu importe le poste que vous occuperez, vous devrez forcément communiquer autrement qu’en face à face ou par téléphone.

Enfin, 39% du panel estime que les jeunes diplômés doivent améliorer leurs aptitudes à s’exprimer en public. Pour gravir les échelons, vous devrez à un moment donné discuter de vos idées en public ou faire une présentation. Heureusement, cette situation n’est pas sans issue.

C’est en accumulant de l’expérience professionnelle que vous perfectionnerez votre esprit critique et vos capacités à résoudre les problèmes. Entre temps, aidez-vous de livres, en particulier de livres de business recommandés par des personnes en qui vous avez confiance. Vous pouvez améliorer votre rédaction en vous entraînant et en vous aidant de cours en ligne gratuits.

Pour devenir un bon orateur, servez-vous d’applications permettant de vous entraîner à vous exprimer en public pour apprendre quelques astuces et évidemment, exercez-vous régulièrement. Commencez en douceur (prenez la parole au cours de réunions) et allez-y crescendo.

Donc Chers jeunes diplômés, d’après une nouvelle recherche, vous êtes raisonnablement bien préparés à l’entrée sur le marché du travail. En outre, vous maîtrisez les compétences dont vous avez besoin pour décrocher un bon poste et réussir votre carrière. C’est une bonne nouvelle !

La création d’emplois d’avenir afin de remédier au problème des jeunes sans diplôme

Tous les ans, 120 000 jeunes sortent du système scolaire sans diplôme… or, moins d’un tiers de ces jeunes trouvent un emploi stable, et un peu moins de la moitié d’entre eux pointent au chômage. Pour remédier à « la désespérance totale » des familles, selon les propos de Michel Sapin, le ministre du Travail, des emplois d’avenir vont été créés.

Le gouvernement présentera un projet de loi « portant sur la création des emplois d’avenir » la semaine prochaine en Conseil des ministres. 150 000 emplois d’avenir devraient être créés pour remédier au chômage des jeunes sans diplôme.

Le projet de loi vise ainsi à créer 100 000 emplois d’avenir et 50 000 en plus l’année suivante. Ces CDD ou CDI seront subventionnés à 75% par l’Etat pour une durée de 1 à 3 ans. Estimé à environ 1,5 milliard d’euros, le coût de ces contrats sera pris en charge par le budget de l’emploi. Le gouvernement voudrait les concentrer dans des secteurs à fortes perspectives de recrutement comme le tourisme, l’aide à la personne, les filières vertes ou les activités numériques.

Si ces emplois d’avenir s’adresseront principalement au secteur public, les entreprises privées pourront aussi y avoir accès, mais elles ne bénéficieront pas des mêmes subventions. Leur taux de subvention sera fixé par décret tout comme les secteurs d’activités qui pourront en bénéficier.

Le projet de loi précise aussi que des « gardes fous » seront mis en place « pour éviter tout effet d’aubaine ». Les collèges et les lycées profiteront eux aussi d’emploi d’avenir « professeur » pour les étudiants en deuxième année de licence souhaitant s’orienter vers l’enseignement, mais rencontrant des difficultés pour se financer.

Les emplois d’avenir seront destinés aux jeunes de 16 à 25 ans sans qualification ou peu qualifiés, et habitant prioritairement des Zones Urbaines Sensibles (ZUS). Un décret viendra préciser le niveau de qualification maximum pour bénéficier de ces contrats, celui-ci pourrait varier selon l’appartenance à une ZUS ou non. Mis à part les emplois d’avenir « professeur », qui ne pourra pas excéder une mi-temps, les autres ne devront pas être inférieurs à un temps partiel.

Quelles sont les difficultés des jeunes diplômés européens face à l’emploi ?

Le diplôme en poche, les jeunes diplômés  se confrontent à un défi de taille : décrocher un premier emploi. Il n’est en effet pas aisé pour un jeune diplômé de se faire une place sur le marché du travail, spécifiquement en Europe. Selon une infographie publiée sur le site talentsoft.fr, nous prenons conscience d’un fait majeur en Europe, le chômage des jeunes. Cette dernière accorde cependant une nuance à ce chômage, très faible en Allemagne, caractéristique en Espagne (53,8%). Enfin, alors que le taux de chômage des jeunes européens se positionne à 22,8%, la France ne fait pas mieux (23,7%).

Afin de dénicher leur premier emploi, les jeunes diplômés européens se tournent vers les sites carrières (88%), le réseau professionnel LinkedIn (72%) et se disent prêt à utiliser un site d’évaluation d’entreprise comme le site Glassdoor (74%). Ces trois usages définissent un besoin d’adaptation chez les entreprises créatrices d’emploi

À la fin de leurs études, les Européens se lancent sur une longue route semée d’embûches. Arrivés à destination, 68% des diplômés européens décrochent un contrat à durée indéterminée, mais dans la grande majorité des cas ce CDI n’arrive qu’après des mois voire des années de difficultés. Ainsi, en moyenne, les jeunes diplômés prendront 11 semaines avant de trouver un travail, 29 lettres de motivation et 4 entretiens : de quoi provoquer l’abandon chez la majorité d’entre eux.

Face aux difficultés grandissantes vis-à-vis du premier emploi, plus de 51% des diplômés abandonnent leurs recherches. Dérangés par la gestion des candidatures et les questions non pertinentes dans les formulaires, une grande part préfère cesser toute tentative de demande d’embauche.

Les jeunes sur-diplômées mais sans emploi !

Les jeunes ayant du mal à trouver un emploi n’est pas un problème nouveau. Certains secteurs ne proposent que très peu d’offres d’emploi aux jeunes et en particulier lorsque ceux-ci ont peu d’expérience professionnelle. Faire de longues études n’est plus forcément la meilleure solution, cependant certains deviennent sur-qualifiés pour les postes qu’ils occupent.

D’après une thèse d’un doctorant à l’INRS, 40% des diplômés universitaires occupent un poste qui requiert un niveau d’études plus faible que celui qu’ils ont. Cela peut s’expliquer par différents facteurs :

Certains diplômes sont plus recherchés que d’autres, ce qui entraîne beaucoup de compétitivité entre candidats. Certains candidats n’hésitent pas à revoir à la baisse leurs ambitions et à chercher des postes pour lesquels ils sont trop qualifiés afin d’avoir plus de chance d’être embauché.

Certains secteurs sont plus demandeurs que d’autres, ce qui ferme beaucoup de portes aux candidats qui cherchent des postes à hautes responsabilités correspondant à leur niveau d’études. Ils se retrouvent ainsi à chercher dans d’autres secteurs afin d’avoir une chance de trouver un emploi.

Les diplômés universitaires à vocation professionnelle sont de plus en plus demandés face aux jeunes qui sortent d’écoles avec un diplôme plus élevé. En effet ces jeunes sont en général sur-diplômées pour les postes à pourvoir, ils sont en général moins expérimentés et coûtent plus cher aux entreprises.

Les diplômés universitaires à vocation non professionnelle se retrouvent à postuler et à occuper des postes auxquels ils n’ont pas vraiment été formés, ou pour lesquels ils sont sur qualifiés.

Les sur diplômées se replient vers des postes de la fonction publique pour plusieurs raisons: sûreté de l’emploi, possibilité d’évolution, mais ils sont sur diplômées pour les fonctions qu’ils remplissent. Cela engendre des conflits avec les futures générations de jeunes qui voudront travailler dans la fonction publique avec un diplôme moins important.

Contrairement à la fonction publique, la France subit une pénurie d’emploi, les jeunes sont sur qualifiés pour les métiers qu’ils souhaitent faire en particulier dans le BTP ou encore la restauration. Ces secteurs ne requièrent pas tant de diplôme, mais plutôt de l’expérience professionnelle.