Travailler le dimanche concerne déjà un salarié sur cinq

« Aujourd’hui, travailler le week-end est loin d’être exceptionnel : 4,2 millions de salariés ont travaillé au moins un dimanche par mois en 2015 ».

Serpent de mer des débats publics, le travail du dimanche refait à nouveau surface. Dans une tribune parue le 19 août dans le JDD, plusieurs députés de La République en marche (LRM) plaident pour un nouvel assouplissement de la législation encadrant le travail dominical.

les établissements dont le fonctionnement est rendu nécessaire par l’activité ou les besoins du public ont le droit d’ouvrir le dimanche

Aujourd’hui, travailler le week-end est loin d’être exceptionnel : 4,2 millions de salariés ont travaillé au moins un dimanche par mois en 2015, selon le service des statistiques du ministère du travail (Dares), soit près d’un salarié sur cinq. Quant aux indépendants : ils sont plus d’un million à travailler au moins un dimanche par mois, soit 37 % de cette catégorie d’actifs.

Il faut dire que la loi permet déjà à de nombreuses entreprises d’exercer leur activité le dimanche, sous conditions. Si le Code du travail précise que « dans l’intérêt des salariés, le repos hebdomadaire est donné le dimanche », il prévoit aussi de nombreuses exceptions. Et les majorations de salaire en cas de travail dominical ne sont pas toujours prévues.

Ainsi, les établissements dont le fonctionnement est rendu nécessaire par l’activité ou les besoins du public ont le droit d’ouvrir le dimanche. La liste est vaste : les restaurants, les hôpitaux, mais aussi les magasins de bricolage ou les entreprises de spectacle sont concernés. Tous ces établissements peuvent déroger de droit à la règle du repos dominical, sans majoration obligatoire de salaire. Même chose pour le commerce de détail alimentaire, où le repos dominical peut être accordé seulement à partir de 13 heures le dimanche. Les salariés « rattrapent » alors leur repos hebdomadaire un autre jour.

Les entreprises industrielles dont les équipes travaillent par roulement peuvent également déroger à la règle du repos hebdomadaire : soit par accord collectif ou d’entreprise,…

Mathilde Ramadier : « Echouer, un privilège que s’arrogent les patrons de la Silicon Valley »

« Fail fast, fail often. » Echouez vite, échouez souvent. C’est l’un des mantras les plus répétés dans la Silicon Valley – si bien que son écho rebondit jusque dans nos oreilles. En France aussi, à Bercy, Toulouse ou encore Grenoble, on organise désormais des « failcon », des conférences sur l’échec, calquées sur le modèle californien. Le nom fait sourire, mais force est de constater que cela a quelque chose de réjouissant. Lors de ces conférences, on y apprend non seulement qu’on a droit à l’échec mais qu’on peut même le provoquer, à bon escient.

Bill Gates, Steve Jobs et Mark Zuckerberg, pour ne citer qu’eux, en ont eu marre de l’élite des premiers de la classe et l’ont répété maintes fois : inutile d’être bon à l’école les gars, « you’re too cool for school » (« vous êtes trop cool pour aller à l’école »), renoncez à la fac, « drop out ! » Lors de son discours prononcé le 12 juin 2005 à l’université Stanford, Steve Jobs, alors PDG d’Apple, enjoignait même les étudiants à rester « déraisonnables ». Chic, pourrait-on se dire, c’en est fini de la tyrannie de la réussite, de l’excellence à la française ! On sait qu’on peut toujours compter sur la Silicon Valley pour nous apporter un peu de disruption.

J’ai, pour ma part, un souvenir vivace de l’esprit de compétition qui régnait au lycée, avec ses filières plus prisées que d’autres et les résultats de contrôles annoncés dans l’ordre décroissant. En prépa, en école d’art, où l’on prônait pourtant le droit à l’expérimentation, certains enseignants nous accueillaient en cours avec les cinq meilleurs travaux punaisés au mur. On devait prendre exemple sur ceux qui n’échouaient pas. Les créations les moins abouties, qu’on aurait pu commenter pour permettre de progresser, n’avaient pas droit de cité. On continuait de faire le tri entre les bons élèves et ceux qui seraient « en échec ».

Quittons la cour d’école pour les open spaces. De quels échecs parle-t-on, dans la…

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A Marseille, la justice suspend la fermeture du McDo des quartiers nord

La justice a renvoyé au 3 septembre l’examen d’un projet de cession de six McDonald’s marseillais, contesté par les salariés. Cette cession, suspendue, prévoit la reprise de cinq restaurants gérés par un franchisé, Jean-Pierre Brochiero, par un autre franchisé marseillais, et la transformation du sixième, dans le quartier de Saint-Barthélemy, en un restaurant asiatique halal.

Le comité d’entreprise et le CHSCT des restaurants demandaient l’interdiction du projet, car ils estiment que le projet de restaurant asiatique n’est pas viable, et qu’il mettrait en péril 77 emplois. Les salariés et les habitants du quartier se mobilisent aussi pour préserver le McDo, poumon économique et vecteur de lien social.

Une prochaine audience doit se tenir le 27 août, cette fois à la demande du franchisé, qui réclame l’annulation de la suspension de la procédure de cession.

Lire notre reportage :   Les quartiers nord de Marseille se battent pour garder leur McDo

Emploi : Auvergne-Rhône-Alpes, 4ème position dans les régions les plus dynamiques de France

Selon le site internet RegionJob, la région Auvergne-Rhône-Alpes serait classée en 4ème position dans les régions les plus dynamiques de France. Pour preuve, l’augmentation de 38 % au premier semestre du nombre d’offres d’emplois. Le Rhône, l’Isère et la Haute-Savoie seraient les départements qui recrutent le plus.

L’étude est réalisée par le site internet RegionJob qui est le « second acteur privé de l’emploi et du recrutement en France ». Le site s’appuie sur un total de « 11 millions de mises en relation candidats-recruteurs en un an ».

Selon cette étude, Auvergne-Rhône-Alpes aurait proposé 38% de postes en plus au premier semestre 2018 et se classerait donc à la 4ème place des régions les plus « dynamiques » de France.

Dans le détail, c’est le Rhône qui continuerait à proposer le plus d’offres d’emplois (31%), suivi de l’Isère (12 %) , de la Haute-Savoie (9%), de la Drôme (8%) et de l’Ain (7%).

Voici les secteurs qui proposent le plus d’offres :

– Service aux entreprises
– Energie / environnement
– Transport / logistique
– Production manufacturière
– Industrie agro-alimentaire
– Construction BTP
– Distribution
-Informatique
– Banque/assurance/finance
– Industrie automobilse/mécanique /navale.

Enfin, toujours selon RegionJob, 68 % des offres d’emplois seraient des CDI dans cette région.

Air France KLM : le nouveau directeur général touchera jusqu’à 4,25 millions d’euros par an

Le directeur général du groupe Air France-KLM, Benjamin Smith, en juin 2016.

La rémunération de Benjamin Smith, nommé directeur général du groupe Air France-KLM, pourra atteindre un montant maximum de 4,25 millions d’euros par an, soit plus du triple de celle de son prédécesseur, a indiqué vendredi 17 août une source proche du dossier.

Cette somme comprend une part de rémunération fixe de 900 000 euros et une part variable en fonction des résultats atteints, d’un maximum de 150 % du salaire fixe (1,350 million), selon la même source. Le reste des 4,25 millions est une rémunération en actions soumise à la réalisation de l’ensemble des objectifs fixés au directeur général.

Lire aussi :   Le Canadien Ben Smith prend les commandes d’Air France-KLM

En 2017, selon le document de référence du groupe, le montant de la rémunération fixe annuelle de Jean-Marc Janaillac, PDG du groupe, avait été de 600 000 euros, un montant inchangé depuis sept ans, et sa rémunération variable avait atteint 522 000 euros. Soit un salaire annuel total de 1,122 million d’euros. M. Janaillac avait décidé de renoncer à une partie de sa rémunération variable pour la garder à 510 000 euros, au même niveau de celle qui lui avait été attribuée pour 2016. Il n’avait pas bénéficié d’une rémunération variable pluriannuelle ni de rémunération exceptionnelle.

La part variable de la rémunération de M. Janaillac (80 % de sa rémunération fixe et un maximum de 100 % de cette rémunération) reposait sur plusieurs critères de performances financière et qualitative liés à l’efficacité de la gouvernance et à la réalisation des objectifs stratégiques et de développement fixés.

« Rémunération choquante »

Benjamin Smith, un Canadien de 46 ans qui était jusqu’alors numéro 2 d’Air Canada, a été nommé jeudi directeur général d’Air France-KLM. Le montant évoqué pour sa rémunération a immédiatement provoqué la polémique dans les rangs de la gauche de la gauche, de la droite et de l’extrême droite.

« Pourquoi doit-il gagner trois fois plus que son prédécesseur ? Alors qu’on refuse toute augmentation aux salariés », a demandé le député de La France insoumise Alexis Corbière dans un tweet. « Il faut revenir sur ce salaire mirobolant », c’est une décision « honteuse », a également critiqué le porte-parole du PCF Olivier Dartigolles sur LCI. Le nouveau patron, Benjamin Smith, est « le même qui va expliquer aux salariés d’Air France qu’il faut aller vers la modération salariale », s’est-il insurgé.

Pour le député UDI Bertrand Pancher, « la hauteur de sa rémunération est choquante », a-t-il dit au Parisien, et il faut une « explication de texte » du gouvernement – sachant que l’Etat détient 14,3 % du capital de la compagnie. La commission du Développement durable à l’Assemblée nationale va auditionner M. Smith en septembre, a précisé M. Pancher.

Le porte-parole du Rassemblement national (RN, ex-FN), Sébastien Chenu, a abondé dans le même sens en dénonçant « un dirigeant étranger poussé par un groupe concurrent, au salaire exorbitant… La France recule, avec la bénédiction d’Emmanuel Macron », en a-t-il conclu.

Au sein de la majorité LRM, le député Aurélien Taché a remarqué que si « le conseil d’administration d’Air France a validé ce salaire, c’est qu’il pense certainement que la compétence et l’expérience de M. Smith le justifient ». Or, le nouveau patron a selon lui « un bilan remarquable » et un « parcours (qui) laisse penser qu’il est vraiment l’homme de la situation ».

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Le patron du « Financial Times » devra rendre son augmentation de salaire

John Ridding, le patron du « Financial Times », à Londres,  le 30 novembre.

C’est une petite ligne à la page 20 du rapport annuel du Financial Times, publié discrètement sur le registre du commerce britannique le 27 juillet, qui a mis le feu aux poudres. Conformément à la loi, le salaire du directeur général, John Ridding, y était inscrit : 2,6 millions de livres (2,9 millions d’euros) pour 2017. Soit une hausse de 25 % par rapport à l’année précédente, de 50 % par rapport à 2015 et de 170 % par rapport à 2012.

De quoi provoquer la bronca chez les salariés. Si le quotidien financier britannique est un journal qui va plutôt bien et est en train de réussir son virage numérique, les budgets sont malgré tout serrés. Les journalistes peinent à faire approuver leurs notes de frais et la trésorerie est surveillée de près. « M. Ridding a empoché 2,6 millions de livres la même année qu’on a demandé au FT d’économiser 2,5 millions de livres sur son budget éditorial, provoquant une réduction de vingt emplois de journalistes », s’agace un syndicaliste, dans un courriel interne que Le Monde s’est procuré.

Mercredi 15 août, M. Ridding a dû reconnaître sa défaite. Quelques heures avant une réunion syndicale qui risquait d’être houleuse, il a annoncé qu’il rendait son augmentation de 510 000 livres. Etant donné qu’il a déjà payé des impôts sur cette somme, il ne retournera précisément que 280 000 livres.

Dans un courriel interne au ton agacé, il s’est d’abord justifié de sa rémunération, soulignant les bons résultats du Financial Times. En particulier, le nombre d’abonnés (en ligne et sur papier) a augmenté de 65 000 personnes en 2017, à 910 000. Puis, M. Ridding admet : « Bien que nos résultats aient été solides, je reconnais que la taille du bond dans ma rémunération en 2017 paraît anormale et a provoqué la contrariété. De nombreuses décisions importantes me reviennent, mais le dur travail collectif du FT sous-tend notre succès. »

Un soupçon d’hypocrisie

Lequel succès reste cependant mince : d’après le bilan 2017, le bénéfice opérationnel de la bible de la City était de 4 millions de livres. Le salaire de son patron représentait donc plus de la moitié de ce bénéfice. Le Financial Times, qui a été racheté par l’entreprise de presse japonaise Nikkei en 2015, rétorque que les résultats publiés au registre du commerce britannique sont incomplets, ne comprenant pas l’ensemble des ressources internationales : le vrai bénéfice opérationnel serait de 20 millions de livres.

Quelle que soit la vérité des chiffres, l’augmentation du salaire de M. Ridding a provoqué le malaise. Elle pointe aussi vers un soupçon d’hypocrisie, le Financial Times se montrant régulièrement dur contre l’envolée des salaires des grands patrons. Le 1er janvier de cette année, son éditorial était limpide. « Le capitalisme a besoin d’un nouveau contrat social. (…) Les salaires disproportionnés des patrons restent une menace incendiaire pour la confiance (envers les entreprises). Les sociétés, leurs conseils d’administration et les patrons doivent faire preuve de sens de la mesure et d’autocontrôle s’ils veulent éviter de se voir imposer des limites législatives plus lourdes. » On ne saurait mieux dire.

Sauver la planète, ensemble

« Petit manuel de résistance contemporaine », de Cyril Dion (Actes Sud, 160 pages, 15 euros).

Livre. On vous répète à l’envi que prendre une douche plutôt qu’un bain permettra d’économiser les ressources hydriques de la planète ? En réalité, 92 % de l’eau utilisée sur la planète l’est par l’agriculture et l’industrie. Vous triez, vous compostez ? Mauvaise nouvelle, les déchets des ménages représentent seulement 3 % de la production totale de déchets aux Etats-Unis et 8,3 % en Europe. Aussi incroyable que cela puisse paraître à tous ceux qui sont habités par un sentiment d’urgence écologique absolue, ce sujet n’attire pas les foules.

d’après de nombreux scientifiques, il ne resterait plus que quelques années pour réagir. Mais comment ?

Les mobilisations contre le changement climatique sont ridiculement faibles et, bien souvent, les néo-écolos « ne savent pas très bien par quoi commencer, s’épuisent dans des petites actions à faible impact, s’épanouissent dans des projets qui ne font pas encore système avec les organisations sociales, politiques, économiques qui les entourent » affirme Cyril Dion. Son ouvrage, Petit manuel de résistance contemporaine, explore les meilleures stratégies pour résister face à un danger « d’une ampleur comparable à celui d’une guerre mondiale ».

Le livre s’ouvre sur un chapitre désagréable, mais indispensable, pour établir la réflexion sur des bases solides. De quelle situation écologique parlons-nous exactement ? Accélération du réchauffement planétaire, disparition de 80 % des insectes en Europe et de 50 % des populations de vertébrés ces quarante dernières années… d’après de nombreux scientifiques, il ne resterait plus que quelques années pour réagir. Mais comment ?

Transformer notre façon de voir

Manifester, signer des pétitions, agir localement, occuper des lieux, boycotter… Toutes ces propositions faites dans d’innombrables ouvrages, articles, émissions et réseaux sociaux « n’ont aucune utilité, ou presque, si elles sont mises en œuvre de façon…

Réformer Air France : une mission impossible ?

Le PDG d’Air France-KLM, Jean-Marc Janaillac, annonce sa démission lors d’une conférence de presse à Paris, le 4 mai.

La question devient récurrente : Air France est-elle réformable ? Elle s’est posée à Alexandre de Juniac, puis à Jean-Marc Janaillac qui ont tous deux quitté Air France-KLM faute de parvenir à faire évoluer la compagnie française. Le premier a cédé le manche en avril 2016 devant l’impossibilité d’appliquer son plan « Perform 2020 » ; le second a démissionné début mai 2018, désavoué par un vote du personnel sur les salaires. Qu’en sera-t-il du prochain patron du groupe, au sein duquel le néerlandais KLM fait figure de bon élève à côté d’Air France, à la traîne avec une rentabilité de 4 % (contre 9 % pour son partenaire) ?

Les deux PDG ont certes tenté de rénover la compagnie, mais, quel que soit leur style de management, le dialogue avec les pilotes et les organisations syndicales a débouché sur une impasse. « Il y a un problème de confiance, à la fois entre les compagnies du groupe, entre les différentes catégories de personnel et le management, et entre les différentes catégories de personnel entre elles », relevait M. Janaillac peu après son arrivée à la tête du groupe.

Cette situation est liée au fait que les réformes structurelles ont été repoussées pour éviter toute contestation interne. Et ce, en dépit d’un changement radical du secteur aérien au mitan des années 1980, avec l’apparition des low cost comme Ryanair, mais aussi des compagnies du Golfe, telles qu’Emirates. Peu à peu, la compagnie tricolore, à l’instar de toutes les « historiques », a été confrontée à une profonde mutation,passant d’un marché unique à une segmentation entre les court-, moyen- et long-courriers avec, à chaque fois, des concurrents différents.

« La vitesse d’adaptation », clé du succès

« Avec La Navette, Air France fait face au TGV sur les courtes distances »,explique Stéphane Albernhe, président du cabinet de conseil Archery Strategy Consulting.« Sur le moyen-courrier, Transavia, déployée par Alexandre de Juniac, tout comme…

Le taux de chômage baisse de 0,1 point au deuxième trimestre

Après une légère remontée au 1er trimestre, le taux de chômage a repris sa baisse au 2trimestre (- 0,1 point), pour s’établir à 9,1 % pour la France entière (hors Mayotte), selon des chiffres provisoires de l’Insee publiés mardi.

Sur un an, le taux de chômage, mesuré par l’Institut national de la statistique selon les normes du Bureau international du travail (BIT), est en baisse de 0,3 point.

L’indicateur reste au-dessus du plancher de 8,9 % (chiffre révisé à la baisse) atteint à la fin 2017.

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La baisse du 2e trimestre est moins forte qu’attendu. Dans ses dernières prévisions publiées en juin, l’Insee tablait sur un recul de 0,2 point.

Toutes ces évolutions sont toutefois à analyser avec prudence, car elles se situent dans la marge d’erreur de l’indicateur (+/- 0,3 point).

Le chômage des 15-24 ans à 20,8 %

Sur le trimestre, les jeunes (- 0,6 point) et les catégories d’âge intermédiaires (- 0,1 point) ont vu leur situation s’améliorer, tandis que celle des seniors est restée stable. Le taux de chômage des 15-24 ans s’est établi à 20,8 %, son plus bas niveau depuis la fin 2008, celui des 50 ans et plus se situe à 6,5 %.

En moyenne, l’Insee a comptabilisé 2,70 millions de chômeurs au deuxième trimestre, en baisse de 48 000 (- 1,7 %) sur trois mois et de 104 000 (- 3,7 %) sur un an.

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Parmi eux, 1,04 million cherchent du travail depuis au moins un an. Le taux de chômage de longue durée est stable sur trois mois, à 3,6 % de la population active.

Parallèlement au taux de chômage, le « halo autour du chômage » a, lui aussi, baissé au deuxième trimestre. Ces personnes souhaitant travailler, mais qui ne sont pas comptabilisées parce qu’elles ne cherchent pas activement ou ne sont pas disponibles immédiatement, étaient 1,46 million au deuxième trimestre (- 19 000 sur le trimestre, – 25 000 sur un an).

Enfin, le taux d’emploi, c’est-à-dire la proportion de 15-64 ans qui travaillent, a légèrement augmenté (+ 0,1 point), à 65,8 %, son plus haut niveau depuis le début des années 1980.

Forum emploi et alternance de la Gohelle, les 5 bonnes raisons pour ne pas le rater

Le forum emploi et alternance de la Gohelle aura lieu le jeudi 6 septembre sur le parking du centre commercial Cora à Courrières. Plus de 80 recruteurs seront aux rendez vous et avec eux, de nombreuses opportunités à saisir pour les chercheurs d’emploi.

1/Un grand nombre de recruteurs
Plus de 80 recruteurs mis en place par la mission locale d’Hénin-Carvin en collaboration avec Cora Courrières et Pôle emploi, le rendez-vous rassemble à nouveau pour sa 8e édition toutes les sections professionnelles du territoire qui recrutent. 80 entreprises issues du BTP, commerce, transport, industrie, logistique, grande distribution, restauration et aide à la personne ont annoncé leur participation.

2/ 400 postes proposés
400 offres au minimum seront à pourvoir « car toutes les sociétés n’ont pas encore fait connaître leurs besoins précis ». Un panel d’offres concrètes en CDI, CDD, intérim, apprentissage, formation et toutes les propositions d’apprentissage non pourvues au sein des CFA du territoire et chambres consulaires proposées. La Maison de l’emploi de Lens-Liévin-Hénin-Carvin répondra aux questions sur l’alternance, voie vers l’emploi. Agences d’intérim, CFA, organismes de formation en alternance et partenaires institutionnels seront aussi sur place.

3/ Des simulations de métier et des échanges
Les conférences aborderont dans le détail les grands principes des modes de recrutement des entreprises de commerce; les métiers des services à la personne avec l’APEI ; l’apprentissage sur la CAHC avec l’AFPI Artois Douaisis et le CFA Senez, le CFA Apprentis d’Auteuil ; les métiers du BTP avec ADDS (Atelier Chantier Insertion), GEIQ BTP pour l’accès à la qualification des publics.
La théorie c’est bien mais rien ne vaut la pratique. Pour découvrir la réalité des métiers de la grande distribution, des échanges seront programmés avec des professionnels en plus de la visite du magasin, la présentation et la simulation de métiers avec une caisse école.

4/ Une opportunité pour tout le monde
Le forum est ouvert à tous dès 16 ans, jeunes et adultes en recherche active d’emploi. Il est recommandé de se munir de plusieurs CV pour les déposer aux employeurs potentiels sans pour autant bombarder tous azimuts, candidater en étant en adéquation avec ses envies et aptitudes.

5/ Le rendez-vous:

Le forum aura lieu le jeudi 6 septembre, de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30, dans un chapiteau sur le parking de l’hypermarché Cora Courrières. Entrée libre.