Augmentation du smic au 1er octobre du fait de l’accélération de l’inflation

Augmentation du smic au 1er octobre du fait de l’accélération de l’inflation

Le smic va connaître une augmentation automatique au 1er octobre, du fait d’une hausse de 2,2 % de l’indice des prix servant de base à de possibles revalorisations, selon le chiffre publié mercredi 15 septembre par l’Institu national de la statistique et des études économiques (Insee), qui confirme par ailleurs une accélération de 1,9 % de l’inflation en août sur un an.

« Cette hausse de l’inflation résulte notamment du rebond des prix des produits manufacturés (+ 1,1 % après  1 %) », de ceux de l’énergie, de l’alimentation et des services, explique l’Insee.

« L’indice des prix à la consommation hors tabac des ménages du premier quintile de la distribution des niveaux de vie (…) est en hausse de 2,2 % » par rapport à novembre 2020, mois de référence lors de la dernière revalorisation du smic au 1er janvier dernier, ajoute par ailleurs l’Insee.

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Aller au-delà de la hausse automatique

Cette évolution ouvre la voie à une augmentation du salaire minimal, puisque, selon le code du travail, une progression d’au moins 2 % doit entraîner une revalorisation du smic au 1er octobre. Le montant exact du smic revalorisé au 1er octobre devrait être communiqué dans la journée par le ministère du travail.

Le smic avait été augmenté de 0,99 % au 1er janvier pour atteindre 1 554,58 euros brut par mois, soit une hausse de 15 euros. Cette hausse, qui correspondait à une revalorisation automatique du smic, a porté le montant brut horaire à 10,25 euros.

Chaque année, certains syndicats, comme la Confédération générale du travail (CGT) qui réclame un smic à 1 800 euros, demandent au gouvernement d’aller au-delà de la hausse automatique, mais le dernier « coup de pouce » remonte à juillet 2012, au lendemain de l’élection du président socialiste François Hollande.

Les gouvernements qui ont suivi se sont abstenus de toute hausse exceptionnelle, jugeant que cela nuirait à l’emploi des moins qualifiés. Dans le détail, la hausse des prix de l’alimentation (+ 1,3 %), de l’énergie (+ 12,7 %) et des services (+ 0,7 %), s’est encore poursuivie en août.

L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui sert de base de comparaison au niveau européen, a, lui, augmenté de 2,4 % sur un an, après + 1,5 % en juillet. Sur un mois, il a progressé de 0,7 % après + 0,1 % le mois précédent.

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Le Monde avec AFP

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