Automobile : le constructeur Jaguar Land Rover va supprimer 2 000 emplois dans le monde
Le constructeur automobile britannique Jaguar Land Rover (JLR) va supprimer près de 2 000 emplois dans le monde en 2022, a-t-il annoncé dans un communiqué, mercredi 17 février.
Deux jours après l’annonce d’une stratégie visant à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2039 et le passage de la marque Jaguar 100 % à l’électrique à partir de 2025, le groupe – propriété de l’Indien Tata – a invoqué la nécessité de réduire ses coûts afin de se transformer vers une « organisation plus agile ». Le personnel des usines ne serait pas affecté, a-t-il précisé.
Lundi, JLR, dirigé par Thierry Bolloré, avait fait savoir que sa transformation entraînerait une réduction de ses activités hors production au Royaume-Uni, sans préciser dans quelle mesure.
Retrouver une marge opérationnelle à deux chiffres
Le constructeur avait assuré ne pas vouloir fermer d’usine, expliquant que celle de Solihull (centre de l’Angleterre), où sont également fabriquées des Land Rover, abriterait la plate-forme 100 % électrique de Jaguar. Aux interrogations concernant le site de Castle Bromwich – situé dans la même région des Midlands – où sont produits certains modèles de Jaguar, M. Bolloré avait déclaré avoir « plein d’idées » pour cette unité de production.
Jaguar Land Rover a promis d’investir 2,5 milliards de livres (2,8 milliards d’euros) par an, en grande partie dans l’électrique. Le constructeur veut travailler sur le développement de l’hydrogène pour répondre à la future demande et entend, par ailleurs, collaborer avec Tata sur l’énergie propre et les logiciels informatiques.
Le but pour Jaguar Land Rover est de devenir un groupe neutre en carbone pour sa chaîne d’approvisionnement, ses produits et ses opérations d’ici à 2039. Côté financier, l’objectif du constructeur est de pouvoir retrouver une marge opérationnelle à deux chiffres et une trésorerie nette positive d’ici à 2025.