Pour les salariés à temps partiel contraint, une situation toujours difficile

Pour les salariés à temps partiel contraint, une situation toujours difficile

Des hôtesses de caisse dans un supermarché de Givors (métropole de Lyon), en avril 2020.

La situation ne s’est guère améliorée, durant la décennie écoulée, pour les salariés à temps partiel – en particulier ceux qui aimeraient travailler davantage. Pis, certaines des mesures prises en leur faveur semblent avoir eu un « impact négatif ». Dans un rapport rendu public, mercredi 18 décembre, l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) parvient à cette conclusion, plutôt fâcheuse, mais considère que des « inflexions » sont possibles. Elle suggère aux syndicats et au patronat de plancher, à nouveau, sur le sujet dès 2025, tout en formulant une vingtaine de préconisations qui visent à réduire la précarité dans laquelle se trouve, bien souvent, cette catégorie d’actifs.

Le rapport diffusé mercredi répond à une commande passée le 16 octobre 2023 par Elisabeth Borne, alors première ministre, à l’occasion de la conférence sociale. Citant le temps partiel contraint comme l’une des principales causes de « pauvreté au travail », elle s’était engagée à élever la problématique au rang de « chantier prioritaire » et avait réclamé un état des lieux, assorti de propositions.

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LJD

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