Les pompiers alertent d’une grève
Ces syndicats ont proclamé un courrier mercredi dernier au ministre de l’intérieur, dans lequel ils dénoncent « un déni de dialogue social » et « les politiques et projets néfastes du gouvernement ».
« Sur-sollicitation » et « violences verbales »
Ils sollicitent le retrait du projet de loi de modification de la fonction publique, la réévaluation de la prime de feu similaire aux autres métiers à risque, et « le recrutement massif d’emplois statutaires ». M. Goretti regrette un « profond malaise au sein de la profession » :
« Nous devons répondre à une sur-sollicitation avec de moins en moins d’effectifs et de moyens (…) Nous assumons de plus en plus de missions qui ne relèvent pas de nos compétences, à cause des manquements des services de l’Etat. »
A cela s’additionnent « de plus en plus de violences verbales et parfois physiques », suivant le responsable syndical.
Même s’ils se formulent en grève, les pompiers peuvent être astreints à un service minimum, en tant qu’« agents assurant le fonctionnement des services indispensables à la garantie de la sécurité physique des personnes ».