ING, pionnier de la banque en ligne, réfléchit à son avenir en France

ING, pionnier de la banque en ligne, réfléchit à son avenir en France

Est-ce la fin d’une époque ? L’institution néerlandaise ING, pionnière de la banque en ligne, qui est arrivée en France, en 2000, pour tailler des croupières aux établissements hexagonaux, en lançant un livret d’épargne à la rémunération très attrayante, semble vouloir jeter l’éponge. Dans un communiqué publié jeudi 17 juin, le groupe bancaire annonce « qu’il mène une revue stratégique de ses activités de banque de détail en France », qui ne concernera pas les « activités de banque de gros d’ING », destinées aux entreprises, dans l’Hexagone.

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Le groupe, qui revendique « environ 1 million de clients » (comptes courants, crédits immobiliers, prêts à la consommation et produits d’investissement) en France, y compte quelque 700 employés, dont les deux tiers travaillent dans la banque de détail. « La décision de conduire une revue stratégique a été prise du fait des difficultés liées au contexte économique actuel, et notamment la faiblesse des taux d’intérêt, des résultats financiers négatifs enregistrés par la banque en ligne ces dernières années et de sa part de marché relativement limitée », explique un porte-parole d’ING en France.

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ING ne précise pas, à ce stade, ses intentions. « La revue stratégique commence et aucune décision n’a été prise », poursuit ce responsable, en renvoyant à « une vision plus claire de la direction dans quelques mois ». Le communiqué du groupe ne présage toutefois rien de bon : « Quelle que soit l’issue de la revue stratégique », elle sera effectuée « conformément à la législation sociale et réglementaire en vigueur », indique-t-il, en tenant compte « des meilleurs intérêts de nos clients et de nos employés ».

D’autres restructurations sont en cours

Il y a près de deux ans, une autre banque internationale, HSBC, lançait, elle aussi, une « revue stratégique » de son métier de banque de détail en France. Pour s’y implanter, également en 2000, le géant sino-britannique avait racheté à prix d’or (11 milliards d’euros) le Crédit commercial de France (CCF), une enseigne haut de gamme, dont le siège rayonnait sur les Champs-Elysées, à Paris. Après avoir cherché en vain un acquéreur dans la sphère bancaire, HSBC s’apprêterait finalement à vendre sa filiale française au fonds d’investissement américain Cerberus, qui devrait encaisser un important chèque au passage pour prendre en charge la restructuration à venir de la banque déchue.

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LJD

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