Finances : l’Europe une petite amélioration

Finances : l’Europe une petite amélioration

AUREL

Les économies des vingt-huit pays de l’Union européenne (UE) : c’est l’exercice qu’a rendu public l’institution bruxelloise, mercredi 27 février, au « semestre européen ». Cette action de vigilance rapprochée des économies des pays membres a été mise en place en 2011, en pleine crise financière, pour mieux coordonner les politiques nationales.

Selon cette radiographie, l’économie de l’UE devrait encourager pour la septième année de suite en 2019, avec une augmentation du produit intérieur brut (PIB) de 1,5 %, et de 1,7 % attendus en 2020. Et les atteintes économiques se corrigent, malgré l’incertitude persistante du Brexit, le ralentissement de l’économie chinoise et les risques que le nouveau protectionnisme américain font peser sur le commerce mondial. « Le taux d’emploi atteint un niveau record, le chômage est plus bas qu’avant la crise et il continue de diminuer dans les Etats membres où son niveau reste parfois élevé. Les carences financières se sont réduits massivement, l’investissement privé et public augmente et les banques sont bien plus puissants aujourd’hui qu’en 2008 », déclare Pierre Moscovici, le commissaire européen à l’économie.

Quelque 240 millions d’Européens occupent maintenant un emploi, 15 millions de nouveaux postes ont été reproduits depuis 2013. Le taux moyen de chômage dans l’UE est diminué à un plus bas historique, à aujourd’hui 6,6 % de la population active. Les finances publiques se sont rectifiées, avec un niveau d’endettement public moyen en baisse constante depuis 2015, et une défaillance public inférieur à 1 % du PIB de l’UE en 2018.

L’inactivité des jeunes à des niveaux « inacceptables »

Si les déséquilibres économiques se réduisent, ils n’en restent pas moins préoccupants. Les augmentations de productivité restent modérées, les populations européennes poursuivent de vieillir et les changements technologiques débutent à avoir un impact significatif sur le marché du travail. Le chômage des jeunes se situe à des niveaux « inacceptables » dans certains Etats membres (Grèce, Portugal, Italie). L’endettement, privé ou public, est historiquement élevé dans certains Etats membres (Italie, Grèce, Belgique, France) et ne décroît pas assez vite. « Cette situation réduit leur capacité d’absorber un éventuel choc économique négatif », observe la Commission.

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LJD

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