Emmanuel Macron crée France Travail pour atteindre l’objectif de plein-emploi en 2027

Emmanuel Macron crée France Travail pour atteindre l’objectif de plein-emploi en 2027

Nouveau nom, nouveau logo, nouveau directeur général et nouvelles missions. Le changement est total pour Pôle emploi, officiellement devenu France Travail, le 1er janvier. Une transformation du service public de l’emploi censée permettre au gouvernement d’atteindre le plein-emploi – autour de 5 % de chômage, contre 7,4 % aujourd’hui –, l’objectif du second quinquennat d’Emmanuel Macron.

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L’ambition de France Travail est de mieux coordonner tous les acteurs de l’emploi : les missions locales, qui accompagnent les jeunes, Cap Emploi, qui s’adresse aux personnes handicapées, ainsi que les services de l’Etat et les collectivités territoriales. Le nouvel opérateur doit ainsi tenir lieu de porte d’entrée unique pour tous les publics, et l’ensemble des demandeurs d’emploi seront désormais inscrits – d’ici à 2025 au plus tard – à France Travail. Y compris les 2 millions de bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA). Comme cela a été entériné par la loi sur le plein-emploi adoptée en novembre, ces derniers devront s’acquitter « d’au moins quinze heures » d’activité hebdomadaires pour toucher leur allocation.

Nouveau régime de sanction

Tous les demandeurs d’emploi signeront un « contrat d’engagement » dans lequel sera défini le suivi individualisé de la personne. En cas de non-respect du contrat, la personne risquera une radiation de France Travail. Pour les bénéficiaires du RSA, un nouveau régime de sanctions a été mis en place, afin de suspendre temporairement le versement de l’allocation. La somme pourra être versée rétroactivement si la situation est régularisée, dans une limite de trois mois. Une première étape avant une possible suppression totale ou partielle de la prestation. C’est dans ce cadre que le ministre du travail, Olivier Dussopt, a annoncé, le 15 décembre 2023, dans Les Echos, le renforcement des « contrôles » de recherche d’emploi. « Je souhaite qu’on double au moins le nombre de contrôles », a-t-il expliqué, alors qu’il en existe 500 000 aujourd’hui.

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La mue de l’opérateur public, désormais dirigé par Thibaut Guilluy, devrait coûter entre 2,3 milliards et 2,7 milliards d’euros sur la période 2024-2026.

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LJD

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