Diplômé, on fait quoi ?

Diplômé, on fait quoi ?

Chaque fin d’année universitaire voit de nombreux étudiants se posent la même question : on fait quoi ?
L’obtention d’un diplôme, quel qu’il soit est souvent vu comme un sésame permettant d’entrer sur le marché du travail. La réalité est parfois un peu plus cruelle. Rendez-vous dans les administrations et heures de rédactions de CV et candidatures spontanées risquent de prendre la relève des heures passées à étudier.
S’inscrire comme demandeur d’emploi :

La plupart des néo-diplômés n’a pas la chance d’avoir un poste qui l’attend à la sortie de sa formation. La première chose à faire sera donc d’aller s’inscrire comme demandeur d’emploi au Forem ou chez Actiris. Mieux vaut le faire au plus tôt, afin de diminuer la période d’attente pour toucher d’éventuelles indemnités chômage.
S’occuper de sa santé :
Trop de jeunes diplômés le négligent : se rendre à la mutuelle est pourtant essentiel. Il faudra compter des frais d’un peu moins de 100 € par an pour une couverture assurant l’essentiel des remboursements. Des couvertures plus complètes (hospitalisation, frais dentaires…) sont conseillées, même s’il faudra payer un peu plus chaque trimestre.
Recherche d’emploi :
C’est l’activité qui risque de tenir en alerte tout jeune diplômé. Cela peut aller vite, comme prendre du temps, tout dépend du poste désiré.
Les petites annonces : Qu’elles proviennent du Forem ou d’Actiris, ou bien des revues spécialisés, cela vaut le coup d’y répondre. Il y a des postes à pourvoir, et ça serait dommage de passer à côté.
Candidatures spontanées :
Cela correspond parfois à une bouteille jetée à la mer. Pourtant, cette technique est souvent mieux qu’on ne l’imagine. La réponse ne sera pas forcement immédiate. Mais plus d’un postulant a vu être recontacté quelques mois plus tard, parfois quand il n’attendait plus de réponse ou avait accepté un poste en dessous de ses attentes en attendant. Attention toutefois à bien envoyer des candidatures personnalisées, même s’il peut être fatigant de modifier CV et lettre pour chaque employeur.
L’intérim :
C’est la solution « en attendant ». Même si, pour certains, la situation peut durer. Cela peut être intéressant pour une personne qui n’a pas besoin de stabilité au travail. Et, quoi qu’il en soit, c’est l’occasion de se faire, de se constituer à réseau. C’est plus que bon à prendre.
Les entretiens :
Même si ça prend parfois plus de temps qu’espérée, les offres d’entretien vont finir par arriver. Tout le monde a toujours son conseil à donner en la matière. Mais s’il fallait n’en retenir qu’un, on recommanderait au candidat de se renseigner sur l’entreprise dans laquelle il postule et ce qu’il pourra y faire. Quoi qu’il en soit, il faut avoir en tête qu’un premier entretien est toujours une expérience compliquée. S’il ne se passe pas bien, pas d’inquiétude : il faut le voir comme une expérience qui permettra de mieux réussir le suivant.

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LJD

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