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Fin des études, début des craintes : le passage difficile vers une vie active

Un autre diplôme, une autre spécialisation… la majorité d’étudiants font tout pour retarder le moment de chercher un travail.

Lorsque vient l’heure du grand saut, chacun l’aborde à sa façon. Certains, fonceurs ou téméraires, plongent tête la première. D’autres jaugent le bassin avec crainte et ne diraient pas non à un temps de répit avant de s’immerger totalement dans le grand bain. A écouter les inquiétudes des étudiants en dernière année d’études supérieures, la métaphore illustre bien ce moment charnière où les uns et les autres doivent, de gré ou de force, quitter la vie étudiante et se lancer sur le marché du travail.

Iris admet faire partie de la deuxième catégorie : « C’est clairement pour retarder le fin de mes études que je me suis lancée dans une thèse », raconte la jeune femme. La doctorante en informatique médicale à Paris a débuté son cursus par une classe prépa, au sortir de sa terminale scientifique. « A l’issue des concours, j’ai été prise à l’Ensta ParisTech, une école d’ingénieurs, et j’y suis donc allée sans me demander une seule fois ce que j’avais envie de faire », poursuit la jeune femme de 23 ans. Alors, une fois son diplôme d’ingénieur en poche, impossible pour elle de se projeter.

Cette problématique est très forte parmi les étudiants admis dans des écoles sélectives. « Pendant leurs années de classe prépa, parents et professeurs leur ont fait comprendre qu’ils n’avaient pas besoin de choisir, que le doute n’avait pas sa place à cet instant T et qu’ils devraient seulement réussir le plus dur et le plus prestigieux,observe Anne Delaigue, psychologue à l’Ecole polytechnique. C’est donc très brutalement que ces questions se posent dès l’arrivée à l’école : Qui suis-je ? Pourquoi suis-je là ? Qu’est-ce que je veux vraiment faire ? » A la fac, ce moment du choix apparaît particulièrement en début de master 2, après des années d’un cursus poursuivi comme une continuité, « sans forcément envisager un métier en bout de course », déclare Marilène Callegari, psychologue à l’université Paris-Diderot.

Même avec un master ce n’est plus évident de trouver un emploi

« La valeur théorique des diplômes est bonne, leur valeur pratique dans le monde du travail est extrêmement réduite », juge le sociologue Louis Chauvel.
« La valeur théorique des diplômes est bonne, leur valeur pratique dans le monde du travail est extrêmement réduite », juge le sociologue Louis Chauvel. Caroline Pain /Le Monde
Pour le sociologue Louis Chauvel, professeur à l’université du Luxembourg et auteur de l’essai La Spirale du déclassement (Seuil, 2016), l’augmentation continue du nombre de diplômés ne permet pas une insertion satisfaisante des étudiants sur le marché du travail.Comment traduire les inquiétudes des étudiants en fin de cursus, à la lumière de ce que vous observez du monde du travail actuel ?La majorité des étudiants sont assez angoissés à l’idée de finir leurs études, et cela est plutôt légitime lorsqu’on sait ce que le marché du travail leur réserve. Le diplôme n’a aujourd’hui plus une valeur en soi, si ce n’est pour une minorité d’étudiants en grandes écoles de commerce ou d’ingénieurs. La raison étant que, ces dernières années, la croissance continue du nombre de diplômés n’a pas été proportionnelle à celle des emplois disponibles sur le marché.

Il y a trente ans, le combat se faisait entre ceux qui arrivaient à valider leur bac + 5 et les autres. Dans le contexte actuel, où de plus en plus de jeunes sont archidiplomés, même un master n’offre plus la certitude d’une entrée facile sur le marché de l’emploi.

Qu’est-ce qui rend l’insertion des jeunes diplômés si difficile ?

Seuls quelques établissements, les facultés de médecine notamment, organisent fortement le placement de leurs jeunes sur le marché du travail. Face au nombre de prétendants – que la plupart des secteurs n’ont pas le débit suffisant pour accueillir –, l’accès à un stage professionnel ne découle plus naturellement d’une bonne réussite de ses études. Ce qui rend plus grande encore la difficulté à entrer par la suite dans le monde du travail. Avec des études de plus en plus longues, au fur et à mesure desquelles les attentes des étudiants s’accroissent, la connaissance du milieu professionnel s’est, elle, dramatiquement rétrécie. Dans ce contexte, les risques de déconvenue au moment où le marché produit son verdict sont souvent brutaux.

En France, 43% des jeunes diplômés de 25-29 ans considèrent qu’ils ont des difficultés « à joindre les deux bouts », selon des chiffres Eurostat, contre seulement 10% en Allemagne. La brutalité vient donc aussi, une fois dans la vie active, de cette confrontation à un niveau de vie en deça des attentes…

Oui, dès que les parents cessent d’aider leurs jeunes à soutenir leur niveau de vie, les difficultés adviennent. Le contexte actuel se caractérise par une forte croissance du nombre de diplômés par rapport aux postes qualifiés disponibles, un coût élevé de la vie dans les zones urbaines où les jeunes diplômés tentent de trouver des emplois à leur niveau, et bien évidemment de prix souvent prohibitifs du logement. Dans ce cadre, les jeunes diplômés français peinent à payer les dépenses nécessaires habituelles.

Le « reste à vivre » ne leur permet plus de garantir les dépenses plus élaborées, considérées comme normales dans les classes moyennes (sortie, spectacle, vacances, etc.). Si le diplôme permet généralement d’échapper à la pauvreté, la faible valorisation relative de la jeunesse diplômée pourrait avoir des conséquences dramatiques sur le pessimisme français. Les efforts consentis par les parents pour offrir à leurs enfants de meilleurs diplômes ne permettent pas d’échapper au déclassement socio-économique.

Comment mieux préparer les étudiants à ce passage vers le monde professionnel ?

La valeur théorique des diplômes est bonne, leur valeur pratique dans le monde du travail est extrêmement réduite : c’est sur cela que l’enseignement supérieur français doit travailler. C’est un chemin que les grandes écoles de premier plan ont emprunté depuis longtemps, notamment en entretenant un lien très fort avec leurs réseaux d’anciens. Dans les secteurs plus précaires et universitaires, ces réseaux, très coûteux, sont bien moins étoffés et ne remplissent pas la mission essentielle de placement des étudiants.

Ils préfèrent alors parfois de partir au Québec, au Royaume-Uni ou en Allemagne faire un deuxième master, dans des institutions qui conservent une très forte connexion avec le marché du travail mais qui demeurent particulièrement onéreuses. Ce sont donc les étudiants les mieux armés par leur succès scolaire et par le soutien familial qui échappent le mieux à l’absence de transition en France.

Une citation de Sigmund Freud récapitule très bien, à mon sens, la situation française : « L’éducation pèche en ne préparant pas l’être jeune à l’agressivité dont il est destiné à être l’objet. (…) [Elle] ne se comporte pas autrement que si l’on équipait de vêtements d’été et de cartes des lacs italiens des gens partant pour une expédition polaire. » Il est urgent de fournir un nouvel équipement aux étudiants français pour qu’ils puissent aborder plus sereinement cette expédition qu’est l’entrée dans l’emploi.

 

Les masters professionnels et recherche en développement durable disponibles

Après la licence, beaucoup d’étudiants choisissent de compléter leurs parcours par un master (M1 et M2). Cette option est bien conseillée dans la mesure où l’enseignement en licence est assez généraliste. Une spécialisation est donc préférable. Le choix est rigoureux et se fait sur dossier.
Une pré-spécialisation est opérée en M1 et achevée en M2. Dans ce dernier cas, les formations se fragmentent en deux groupes : les formations à finalité professionnelle (master professionnel) et à finalité recherche (master recherche).

Les masters liés à l’environnement

Master professionnel Evaluation des risques environnementaux – risques chimiques à l’Université du Havre.
Cette spécialité a comme objectif d’apporter à l’étudiant des connaissances au même temps théoriques et pratiques selon trois axes :
Identification des sources et de la nature des risques chimiques pour l’environnement ainsi que les méthodes chimiques et biologiques d’analyse
Modalités de quantification des risques
Une grande quantité de directives et procédures permettant la maîtrise et la prévention des risques liés aux contaminations chimiques.
Un stage professionnel de six mois vient compléter des enseignements théoriques en toxicologie, en droit de l’environnement, en prévention des risques, en gestion de l’environnement, etc. Attention, seulement 16 étudiants par an sont admis après étude de leur dossier.

Master professionnel Conservation et restauration des écosystèmes à l’Université de Nancy I.

Les cours sont sur des thématiques comme la gestion des agrosystèmes et des écosystèmes forestiers, les stratégies d’échantillonnage et de traitements des données écologiques, la génétique et l’amélioration des plantes et des animaux, les systèmes d’information géographique et leurs applications ou encore les acteurs et la législation en environnement. Après un stage de longue durée est intégré au cursus.
Une fois les étudiants ont  obtenu le diplôme, les étudiants pourront se diriger vers des agences et organismes gestionnaires de l’environnement afin de trouver un travail.

Master professionnel Management environnemental et développement durable à l’Université de Troyes.

Ce master forme des spécialistes de la gestion de l’environnement. Il propose, avant un stage de six mois, un semestre d’enseignements spécifiques (écoconception de produits et de services ; écologie industrielle et animation territoriale ; gestion intégrée des ressources et intelligence énergétique, etc.). Il s’appuie sur les compétences du Centre de Recherches et d’Etudes Interdisciplinaires sur le Développement Durable (CREIDD) et de ses partenaires.

Les masters liés à l’aménagement urbain, à l’architecture et aux transports

Master professionnel Développement durable, management environnemental et géomatique à l’Université Paris I.
Ce M2 est accessible, sur dossier, aux titulaires d’un M1 (géographie, droit, économie) ou d’un diplôme de niveau au moins équivalent. Il est axé sur la formation à la maîtrise d’ouvrage, tant du point de vue des collectivités que des entreprises, plus particulièrement dans les domaines suivants :
de l’intégration paysagère des aménagements, des équipements et des établissements
de la prise en compte de l’environnement dans la commande publique
d’une gestion préventive des risques.
Il donne la possibilité au jeune diplômé pour se diriger vers des métiers comme ingénieur subdivisionnaire de la fonction publique territoriale, maîtrise d’ouvrage, Chargé de mission, etc.

Master professionnel Transport et développement durable (TraDD) en association à L’Ecole polytechnique, l’Ecole des Mines de Paris et l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées.
Cette formation est dédié aux étudiants qui disposent au minimum d’un niveau bac + 4, et qui possèdent des  connaissances solide en sciences de l’ingénieur ou en sciences économiques et témoignant d’un niveau en mathématiques équivalent à celui d’une licence scientifique.se sont associées.

Master professionnel et recherche Développement agricole durable : économie internationale et sécurité alimentaire à l’Université Paris XI.
Cette spécialité constitue une poursuite de formation pour des étudiants issus des M1 principalement de sciences économiques, sciences du végétal et agronomie.
Dans le parcours professionnalisant, l’objectif est de former des spécialistes du développement durable sachant
Concevoir et mettre en oeuvre des projets et des programmes de développement,
Concevoir et mettre en application des programmes de sécurité alimentaire et nutritionnelle,
Conseiller et porter assistance aux institutions de développement des pays du Nord comme des pays du Sud (développement agricole durable)
Négocier des contrats sur les marchés agricoles mondiaux.
Pour le parcours recherche, l’objectif fixé est de permettre aux étudiants de se former dans les domaines du développement agricole durable, de l’économie agricole internationale et de la sécurité alimentaire des pays du Sud.

Emplois et stages à pourvoir au SophiaTech Forum

Polytech Nice Sophia, la Fondation UCA, Telecom Valley et le Sophia Club Entreprises collaborent pour l’intégration professionnelle des jeunes, le 15 novembre prochain.

Air France, Thales, Virbac, Elsys Design, le BE… Déjà 45 entreprises, petites ou (très) grandes, parfois créées par d’anciens élèves de Polytech Nice Sophia, sont immatriculés à cette 6e édition du SophiaTech Forum structuré par l’école d’ingénieur sophipolitaine, la Fondation UCA, Telecom Valley et le Sophia Club Entreprises.

Le 15 novembre, sur le campus SophiaTech, elles proposeront des stages, des contrats en alternance, des sujets de thèses, des emplois, avec pour thématique centrale l’innovation et la R&D. Un bon moyen aussi, pour les élèves ingénieurs et jeunes diplômés, de connaître l’écosystème local, d’augmenter leur réseau professionnel et d’apprendre à se vendre.

Durant la journée il y aura des conférences (Pôle PASS, Altereo et Axe PI) et des tables rondes sur le bâtiment, le génie de l’eau, l’informatique, les mathématiques appliquées, et l’électronique.

Plusieurs postes chez Telecom Valley

En plus de la quarantaine de stands réservés par les entreprises recruteuses, cette année Telecom Valley s’offre un pavillon, le Village Telecom Valley. L’association y va accueillir une dizaine de startups et PME du numérique et d’acteurs institutionnels (CCI, Pôle emploi, APEC), qui vont offrir une centaine d’emplois et de stages dans les métiers du numérique… également ouverts à ceux qui ne sont pas étudiants Polytech.

Programme et inscription : https://entreprises.polytech.unice.fr/sophiatech-forum/

 

Quelle est la rémunération espérer quand on est jeune diplômé ?

Un marché adéquat et des jeunes diplômés confiants… c’est la conclusion de l’Étude de rémunération jeunes Diplômés 2018-2019 menée par le cabinet Walters People !

Le cabinet Walters People, spécialisé dans l’embauche intérimaire et permanent pour les fonctions supports et financières des entreprises, rélève son étude annuelle des salires 2018-2019 centrée sur les jeunes diplômés. Avec un marché de l’emploi retrouvant sa vitalité aussi bien dans les grands groupes que dans les PME, l’environnement s’avère bénéfique aux personnes qui entrent sur le marché du travail…

La fidélisation des jeunes diplômés devient dès lors une contribution importante pour les entreprises qui doivent désormais travailler leur attractivité pour répondre aux nouvelles attentes de cette génération. De leur côté, les jeunes diplômés se montrent confiants dans les opportunités offertes par le marché pour l’année à venir…

La recherche aux talents profite aux jeunes candidats

L’employabilité des jeunes diplômés est confortée aussi bien pour les candidats Bac+4/5 que pour les jeunes titulaires d’un Bac +2/3, dont les perspectives sont positives dans tous les secteurs d’activité.

Ces derniers augmenteront leurs chances en suivant des formations en alternance ou en apprentissage, très prisées des recruteurs car « professionnalisantes ».

Confirmation du prélèvement à la source en janvier : impact sur les métiers de la paie

La récente confirmation de la mise en place du prélèvement à la source prévue pour janvier va fortement impacter les métiers de la paie en 2019, qui sont déjà soumis à de fortes tensions et une pénurie de candidats. Les profils juniors vont donc pouvoir profiter de cette situation.

Après quelques mois de stage, les jeunes diplômés spécialisés en paie pourront ainsi rapidement trouver un emploi. Les profils de gestionnaire de paie pourront prétendre à des salaires compris entre 28 et 32K, bénéficiant d’une augmentation de 6% pour 2019…

Les compétences en conformité, clés pour le secteur bancaire

En banque et sans surprise, les métiers liés aux risques et à la conformité continuent d’être très recherchés par les recruteurs, en raison d’un contexte toujours très présent de sécurisation et de responsabilisation des entreprises. Le profil clé de Compliance Officer (augmentation sur 2019 prévue de 11%) est notamment très demandé au sein des banques de financement et d’investissement, pour répondre aux récentes réglementations anti-blanchiment et anti-terrorisme.

L’assistanat

L’assistanat est un secteur qui illustre parfaitement l’évolution des métiers accélérée par la digitalisation. Dans le contexte de reprise de l’activité, les entreprises recherchent des profils assurant la coordination entre les différents départements, mais aussi auprès des prestataires externes. Une hausse moyenne des salaires de 5% sur l’ensemble de ces métiers est ainsi attendue pour 2019.

Les postes d’Office Manager et d’assistant de direction tirent leur épingle du jeu et devraient connaitre une augmentation de salaires de l’ordre de 7% en 2019. Le marché se montre particulièrement ouvert aux jeunes diplômés ayant suivi des formations en alternance, déjà rompus à l’univers professionnel et démontrant des capacités d’adaptation plus rapides…

La digitalisation :

La digitalisation également est sous tension depuis plusieurs années dans le secteur de l’assurance accélère le besoin de renouvellement des effectifs au sein de tous les acteurs du marché, enclenchant une augmentation mécanique des salaires. Les profils bac +2/3 ou bac +5 sont donc activement recherchés, qu’ils soient issus de formations en assurance, banque ou droit des assurances. Dans ce secteur toujours plus orienté client, les entreprises s’ouvrent à des profils non-expérimentés qu’elles formeront post-recrutement ; un moyen de rendre les talents opérationnels plus rapidement et de les retenir.

Le métier de souscripteur apparaît ainsi comme un métier d’avenir pour les jeunes diplômés, offrant de belles opportunités d’évolution avec des salaires compris entre 33 et 44K pour 2019.

L’immobilier et de la construction :

Le secteur de la construction bénéficie d’un contexte exceptionnel avec des recrutements nombreux et efficace ainsi que des rémunérations en croissance sur la plupart des jobs. Les recruteurs voient parallèlement arriver les chercheurs d’emploi à fort potentiel, hautement qualifiés et hyper-spécialisés grâce à des formations de qualité et adaptées au marché. Les opportunités étant plus nombreuses que les candidats sur la plupart des fonctions, ces derniers peuvent pour certains choisir leur poste dès la sortie d’école.

Le métier star dans ce secteur reste celui d’ingénieur travaux (35-42K), ainsi que tous les postes d’encadrement de chantiers, avec par exemple une augmentation prévue de 7% pour le métier de chef de chantier. Les recruteurs doivent donc s’adapter et proposer des conditions de rémunération suffisamment attractives pour pouvoir capter ces jeunes fraîchement diplômés et fortement sollicités.

Dans l’immobilier, la situation est pareille avec un contexte particulièrement favorable aux profils juniors, qui devraient connaitre un boom en termes de salaires en 2019 (+4% en moyenne). L’immobilier d’entreprise et la promotion immobilière sont les deux domaines les plus accessibles pour les jeunes diplômés.

Ce contexte exceptionnel avec un volume d’offres d’emploi supérieur au nombre de candidats, permet de mettre en lumière certains métiers comme celui d’assistant (28-33K)ou de responsables de programmes (34-38K), très recherchés dans le cadre de l’expansion de grands projets tels que le Grand Paris. Cette situation de quasi plein emploi devrait perdurer encore plusieurs années.

L’IT, un secteur idéale pour les jeunes

La pénurie de candidats dans le secteur de l’IT et du digital continue de participer à la hausse des salaires amorcée depuis un an sur les profils juniors (+5% d’augmentation en moyenne).

Les métiers phares restent les profils ingénieurs étude et développement (avec des salaires compris entre 38 et 42K), chef de projet SI (38-40K) et technicien support (22-28K).

Enjeu d’attractivité pour les entreprises :

L’enquête menée par Walters People en France, auprès des demandeurs d’emploi montre que 55% des jeunes diplômés ont trouvé leur premier emploi avant l’obtention de leur diplôme ou dans les trois mois suivants. Signe de ce contexte porteur, une majorité des candidats (71%) se montrent confiants dans les opportunités de leur secteur.

Les entreprises font donc face aujourd’hui à des situations de volatilité des talents et celles-ci peinent souvent à retenir les candidats (88% des jeunes diplômés sont restés moins de trois ans dans leur premier poste). Pour répondre à ces enjeux, les entreprises doivent travailler sur leur agilité et repenser leur stratégie RH. Critères privilégiés par les jeunes générations : leur environnement de travail (64%) mais aussi les opportunités d’évolution (54%).

Alain Mlanao, directeur général de Walters People France, précise : « Les nouveaux modes de travail collaboratifs, le recours aux outils digitaux et la bienveillance des recruteurs vont se révéler de plus en plus déterminants pour l’attractivité des entreprises. Elles doivent s’adapter aux aspirations des meilleurs talents pour leur permettre de se projeter et de rester dans leur poste alors même qu’ils sont très courtisés sur le marché ».

« Soft skills »

Pour les candidats, les « soft skills » deviennent important… Une bonne capacité d’adaptation à l’environnement de travail fait de plus en plus la différence face à des compétences purement techniques.

L’importance de la formation professionnelle devient d’ailleurs un appui stratégique tant pour les entreprises (atout pour fidéliser et retenir les jeunes salariés) que pour les jeunes diplômés qui peuvent s’en servir comme tremplin pour évoluer au sein de leur entreprise…

Jeune diplômé en chômage, laissez vous tenter par emploi un dans l’immobilier

Si la période de l’été est l’occasion de faire le point sur sa carrière, les français sont-ils pour autant réellement désireux de se lancer dans de nouveaux projets professionnels ? Combien sont-ils à rêver de changer de job, d’entreprise ou de se lancer dans l’entreprenariat ? Quelle proportion a concrétisé cette envie ? 
Epaulé de l’institut de sondages YouGov, Guy Hoquet l’immobilier leur a posé ces questions afin de mieux connaitre ces aspirants à une nouvelle vie professionnelle… au sein desquels se trouvent probablement les 450 nouveaux collaborateurs que l’enseigne immobilière recrutera d’ici fin 2018 !

La période estivale est favorable à des envies de changement professionnel

L’étude menée par YouGov pour Guy Hoquet révèle que plus de la moitié des Français ressent l’envie de changer de métier à la suite de leurs vacances estivales.
La période de l’été suscite aussi, semble-t-il, des vocations entrepreneuriales puisque 38% des Français interrogés déclarent avoir des envies d’entreprendre.
Nous apprenons également que plus d’un quart des sondés (29%) cultive, durant l’été, le double désir de changer de métier et de devenir leur propre patron.
Plus de 4 Français sur 10 (42%) considèrent, d’ailleurs, que la pause estivale est le bon moment pour se réorienter professionnellement ou pour changer d’entreprise (38% des sondés).

Au-delà de susciter des envies, la rentrée semble être la période de la concrétisation car 40% des Français qui ont ressenti l’envie d’une réorientation professionnelle et/ou de devenir leur propre patron déclarent avoir sauté le pas, ce qui est particulièrement le cas pour les plus de 55 ans (50%).

L’immobilier, un secteur qui recrute tous types de profils !
Alors même que l’INSEE affiche un taux de chômage à 9,1%, les acteurs de l’immobilier comme le réseau Guy Hoquet, peinent à recruter, faute de candidats.
Pourtant, ce secteur – qui représente, toutes branches confondues, près de 10% du PIB** – est pourvoyeur de nombreux emplois, variés et accessibles au plus grand nombre.

Guy Hoquet met tout en œuvre pour attirer les nouveaux talents de demain

Désireux d’attirer les candidats les plus prometteurs, le réseau Guy Hoquet revoit sa stratégie de marque employeur, lance un site dédié au recrutement et pare, jusqu’au 15 octobre, ses agences aux couleurs de cette nouvelle communication.

L’objectif est d’avoir 450 nouveaux partenaires d’ici fin 2018 et 1000 supplémentaires en 2019.

Dans le cadre de la mobilisation globale du réseau, Fabrice Abraham, Directeur Général de Guy Hoquet, invite tous les candidats désireux d’intégrer ses équipes ou les personnes curieuses d’en savoir plus sur les métiers de l’immobilier, les parcours professionnels envisageables, les opportunités d’emploi ou d’entreprenariat au sein du réseau… à prendre part au Live du Jeudi 20 septembre à 12h15.

Au cours de cet échange axé emploi et recrutement, tous les participants auront la possibilité de lui poser directement leurs questions.

Le réseau Guy Hoquet, dont les objectifs de recrutement visent à porter ses effectifs de 2500 collaborateurs au début de l’année 2018 à 4000 collaborateurs à l’horizon 2020, souhaite séduire les meilleurs talents. Forte d’une culture de la volonté et de l’initiation, l’enseigne s’est dotée, depuis de nombreuses années déjà, de sa propre Business School afin de privilégier la motivation et le savoir-être de ses recrues à la richesse de leur curriculum vitae. Dotés d’une expérience immobilière ou non, qu’il soit collaborateur ou franchisé, l’école agréée de Guy Hoquet est ouverte à tous.

« Le secteur de l’immobilier est un ascenseur social formidable, qui se joue des stéréotypes et offre des opportunités de carrière semblables à nulle autre. L’important se situe dans le savoir-être et l’envie d’accompagner les clients dans leur projet de vie, et non dans les diplômes » affirme Fabrice Abraham, Directeur Général de Guy Hoquet, qui a débuté sa carrière en tant que négociateur immobilier.
« Ainsi, j’invite toutes les personnes désireuses de donner un nouvel élan à leur carrière et prêtes à relever de nouveaux défis à nous rejoindre ! » conclut-il.

 

De plus en plus les jeunes cherchent un emploi uniquement sur smartphone

De nos jours les jeunes ne cherchent pas un travail comme leurs aînés. Et la bonne ambiance est le critère le plus important dans le choix d’une entreprise.

Pour les millennials, les jeunes âgées entre 18 et 35 ans, la rémunération compte moins que l’épanouissement personnel et professionnel. Pour 93 % des jeunes, la bonne ambiance est le critère le plus important dans le choix d’une entreprise. La rémunération (66 %) et les horaires (55 %) arrivent bien après. Malgré tout, lorsqu’ils recherchent leur premier job, les jeunes diplômés veulent d’abord «commencer à se stabiliser économiquement» (35 %).

«À la différence de leurs prédécesseurs, les millenials ne recherchent plus un emploi seulement pour assurer leurs besoins mais souhaitent du challenge, insiste CornerJob (plateforme de recrutement). Ils veulent surtout renouveler leur environnement de travail tout en conservant la stabilité procurée par les contrats d’antan. Ils ont besoin d’entreprises qui communiquent dans leur langage et avec les mêmes outils digitaux qu’eux».

Un jeune sur deux veut changer son emploi dans les trois à cinq ans

La stabilité n’empêche pas la flexibilité, puisque la moitié des jeunes est prête à changer d’entreprise dans les cinq ans (24 % entre un et deux ans, 26 % entre trois et cinq ans). Les jeunes sont prêts à changer d’emploi à condition de trouver un meilleur équilibre de vie, une meilleure rémunération et la possibilité de se former. Les avantages qu’offre une entreprise jouent donc beaucoup dans la fidélité des employés. La flexibilité des horaires et des conditions de travail permettrait, selon eux, d’augmenter leur productivité et leur motivation.

Quelles sont les raisons qui freinent les jeunes pour trouver leur premier emploi ?

Une étude pointe les dix raisons qui freinent les jeunes diplômés dans la quête de leur premier job. Le manque d’expérience professionnelle et l’incompatibilité des emplois avec les profils sont les premières.

Les 18-30 ans manquent encore d’expérience professionnelle avant de chercher leur premier emploi. Ou en tout cas c’est ce qu’ils pensent. Malgré la démocratisation des stages et des alternances, le manque de vécu en entreprise est en effet la première des dix raisons qui freinent les jeunes pour trouver leur premier emploi recensées par une étude d’Opinion Way pour la plate-forme de recherche d’emploi Wizbii.

Les 18-30 ans ont aussi quelques difficultés pour mettre en valeur leurs compétences, à travers leurs CV ou leurs lettres de motivation notamment. Des méthodes existent pourtant. Elles consistent bien sûr à personnaliser vraiment sa lettre et son CV à chaque entreprise contactée, à valoriser des jobs, même les plus petits, ou encore à détailler les cours que chacun a suivis, surtout si vous n’avez pas suffisamment d’expérience professionnelle.

Les autres raisons invoquées par l’enquête sont la difficulté de trouver des offres d’emploi, la mobilité géographique ou les offres qui sont jugées trop destinées à un public «senior». Les formations «inadaptée» ou «peu reconnue» par les entreprises n’arrivent qu’en 7 et 8ème positions. Enfin, les deux dernières raisons invoquées sont les difficultés à trouver des informations sur les entreprises et le manque de connaissance des débouchés.

25% de jeunes prêts à faire du porte-à-porte pour déposer un CV L’enquête révèle aussi que plus le niveau d’études n’est bas, et plus les jeunes ne considèrent qu’il soit globalement difficile de trouver un emploi. En effet, ils sont 59% à niveau bac ou inférieur à avoir des complications au moment de trouver un emploi, contre 49% pour les bac+5.

 

 

 

Planète Mars : un jeune français diplômé de l’école d’ingénieur de Bordeaux en mission martienne

Le jeune ingénieur Patrick Fleith diplômé de l’école de Bordeaux INP, sur le campus de Talence, a commencé une mission pendant lesquels il va être confiné dans une base scientifique de Pologne pour simuler un voyage sur Mars.

Sa mission est simple : préparer un futur voyage sur la planète Mars. Elle a duré 14 jours dans la base LUNARES de Pologne. « Ça va nous permettre de tester des procédures utiles aux futurs astronautes qui iront sur mars », explique l’ancien étudiant de Talence, Patrick Fleith, l’un des six astronautes analogues engagés. Ils sont tous sont ingénieurs et viennent des quatre coins de notre Terre.

Pendant, ces deux semaines, les ingénieurs ont fait comme s’ils étaient sur la planète rouge située à 228 millions de kilomètres de la Terre. « Toutes les communications avec l’extérieur, avec la famille ou les scientifiques qui veulent faire une expérience, prendront 40 minutes aller/retour », explique le diplômé Bordeaux INP, Patrick Fleith. Ce n’est pourtant pas ce qui l’effraie le plus. « C’est plutôt le fait de vivre dans un petit environnement avec les mêmes personnes constamment, dit-il. Ça m’arrive d’être solitaire et d’avoir envie de mon propre espace. »

A bord de la réplique de la station martienne, Patrick Fleith trouvera à s’occuper. Cet ingénieur en propulsion spatiale jouera le rôle de « Environmental Control ans Life-Support systems Officer ». Il sera en fait responsable de la survie de l’équipage.  Sa tâche sera d’évaluer « combien d’énergie » l’équipe consomme. Il devra aussi veiller à la quantité d’eau utilisée car les ressources seront limitées.

On aura le droit qu’à quelques minutes d’eau pour la douche par semaine.

L’ingénieur a développé cette passion pour l’aérospatial en étudiant à Talence et allant au cinéma. « J’aime beaucoup le film Seul sur Mars par exemple, sourit-il. Maintenant je veux montrer aux gens comment on passe à la pratique et essayer de passer à l’action. » Il rêve d’intégrer l’agence spatiale européenne, comme un certain Thomas Pesquet.

Jeunes diplômés, attention aux fausses croyances avant de commencer le travail :

Après des années d’études, l’arrivée des jeunes diplômés sur le marché d’emploi est un saut dans un nouveau monde. Il est temps pour eux de prendre conscience de ce qui les attend.

L’entreprise est un lieu d’innovation

Sans doute s’agit-il d’une incompréhension. La créativité dans l’entreprise est prise au sens d’améliorations continues, pas à pas, mais nous sommes loin des révolutions créatives. L’entreprise est  un lieu d’optimisation des marges, des coûts et des clients. On y parle de normes, de standards et d’objectifs, de rendement, d’efficacité mais surtout pas de révolution.

Le monde de l’entreprise est rationnel, logique et cohérent :

Si vous pensez que l’entreprise est un monde rationnel et cohérent, vous faites fausse route. Dans la réalité, l’entreprise est traversée de multiples logiques paradoxales : les commerciaux s’opposent aux administratifs, les responsables de la qualité aux responsables de la fabrication. Coopérer devient un exploit que l’on vous demande d’accomplir quotidiennement, avec bonne humeur.

Tout le monde peut devenir un leader

Nous ne sommes pas tous des Angela Merkel, des Bill Gates, des Marc Zuckerberg ; nous ne sommes pas tous charismatiques. Il faudra faire avec. Faire son job, le mieux que l’on peut, n’est déjà pas très facile.

Il existe une vraie crise de leadership dans les organisations

Vrai. Il y a une vraie crise du leadership dans les entreprises. Il est très difficile de trouver des hommes ou des femmes capables de supporter des pressions venues sur 360° : collègues, hiérarchie, collaborateurs, clients. Pour gravir les échelons, il faut du temps pour comprendre ce qui se passe dans son entreprise. Toute forme de précipitation conduit les étoiles filantes du management en fines poussières.

Ceux qui parlent bien, qui savent se vendre auront des promotions plus facilement que les autres

Les donneurs de leçon, les politiciens en herbe, les péroreurs agacent plus qu’ils ne se valorisent. Vous les détestez ? Alors mettez-vous à la place de ceux qu’ils flattent et demandez-vous ce qu’ils en pensent vraiment ?

Adopter un profil bas

Vrai. Ceci est un corollaire du point précédent. Faites votre job d’expert, devenez la personne indispensable, en qui l’on a confiance, soignez vos relations avec les autres et laissez la politique et la stratégie aux grands.

Mon chef n’y comprend rien

Si vous pensez cela vous êtes déjà en difficulté. Votre chef a été nommé par une hiérarchie après de longues discussions. Ses qualités techniques et managériales ont été reconnues. Vous ne pouvez strictement rien contre lui. Au contraire, plus vous vous opposerez plus il vous exclura de ses réflexions et des promotions simplement parce qu’il pense que vous n’êtes pas crédible.

Dernier point, il faut beaucoup d’expérience pour progresser. Malheureusement.