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Les premières universités de France

Même si la France a été caractérisée par d’illustres penseurs, selon le classement effectué par QS World University Rankings® 2016-2017, seulement deux universités françaises se trouvent dans le Top 100 des universités mondiales : l’École Normale Supérieure de Paris en 55ème position et de l’Ecole Polytechnique Paris Tech en 33ème position.

Classement des meilleures universités française

École Normale Supérieure :

Considérée comme la meilleure université française, les procédures de sélection sont extrêmement complexes, y compris les examens oraux et écrits. Ils cherchent les meilleures transcriptions. D’ailleurs, seuls les étudiants étrangers sont acceptés pour les cours de troisième cycle.

Seulement  200 étudiants sont sélectionnés chaque année, dont 100 vont étudier les sciences et les 100 autres les sciences humaines. Pendant leurs études, les éléments sélectionnés recevront environ 1 300 € par mois de terrain, qu’ils devront rembourser sur une période de 10 ans dans le secteur public.

L’ENS possède un autre siège en Italie qui permet l’échange entre les deux universités. Elle a de même des accords de recherche avec de nombreuses institutions d’élite dans le monde entier, telles que l’Université de Cambridge et l’Université d’Oxford.

École Polytechnique:

Aussi connu que l’École Normale Supérieure, elle se base spécifiquement sur les modalités de la science et de la technologie, ce qui se reflète dans la devise de l’université “Pour la patrie, la science et la gloire”.

Il offre une approche interdisciplinaire en adoptant l’enseignement de premier cycle et la recherche postuniversitaire et il est obligatoire de suivre un cours en sciences humaines et sportives. Comme l’université est administrée par le ministère de la Défense, il est obligatoire de faire 8 mois de service militaire pendant la première année.

Université Pierre et Marie Curie:

Elle a été créée après la division de l’unité à Paris en 1970. Il est considéré comme le plus grand complexe médico-scientifique du pays, avec 8 hôpitaux et 120 laboratoires de recherche.

Située dans le quartier latin de Paris, elle accueille chaque année environ 30 000 étudiants, dont 20 % d’étrangers.

Plusieurs anciens élèves ont reçu le prix Nobel de physique, de chimie et de médecine, en plus de ceux remportés par Pierre Curie et Marie Curie en 1903. Actuellement, plus de 5 000 chercheurs travaillent dans les domaines des sciences de la santé, de l’environnement et de l’énergie.

Paris – Université du Sud:

Avec ses 30 000 étudiants, dont quelque 5 000 internationaux de 125 pays, deux prix Nobel et quatre médailles Field ont été formés dans ses anciennes salles de classe.
L’université contribue à la physique et à la chimie et est à la base de nombreux laboratoires d’élite dans des domaines tels que la physique nucléaire, l’astrophysique, la physique atomique, la nanoscience et la physique des particules.

Université Paris Diderot:

Située au centre de Paris et à côté de la Bibliothèque nationale de France, au bord de la Seine, on trouve la plus jeune université de tout le territoire français, sa création remonte à 2007.

Elle se caractérise par une approche multidisciplinaire de l’enseignement. Elle coopère également avec un grand nombre d’autorités éducatives dans différents domaines de recherche.

Ecole Normale Supérieure de Lyon:

Fondée en 1880 se trouve à Lyon, elle propose 12 cursus d’études et 45 masters différents basés principalement sur les sciences et les sciences humaines.

Le plus attirant dans cette université, c’est qu’il existe différents clubs d’étudiants où vous pouvez passer du temps libre, principalement consacré au sport, à l’art et à la culture.

Université Joseph Fourier:

Le campus est situé dans les Alpes-Rhodes à Grenoble et à seulement une heure des pistes de ski. Avec environ 17 000 étudiants par an, elle compte un grand nombre d’étudiants étrangers.

Descartes Université de Paris

Reconnue pour la qualité de son enseignement en sciences de la santé et en sciences humaines, elle accueille environ 28 000 étudiants par an, dont 17 % d’étrangers.

Elle occupe le 8ème rang du classement des meilleures universités parisiennes et son architecture est une merveille pour les yeux.

Université d’Aix-Marseille

C’est l’une des plus anciennes universités de France. Fondée en 1409, bien que sa dernière réforme date de 2012. Elle a d’une grande réputation, ou des grands économistes, juristes et diplomates ont étudié.

8 universités s’unissent pour la création d’une Université Civique Européenne

Avec l’objectif de la création d’un espace universitaire intégré où étudiants, universitaires, chercheurs et personnels se mobilisent et coopèrent aussi librement que dans leur organisme d’origine, 8 universités ont décidé de créer ensemble une université civique européenne.

Le but de cette union est d’encourager le multilinguisme par la rencontre d’individus parlant anglais, français, allemand, grec, italien, roumain, espagnol et suédois.
C’est pourquoi font partie du projet : Aix Marseille Université (France), l’Université Kapodistrian (Grèce), l’Université de Bucarest (Roumanie), l’Université Libre de Brxelles (Belgique), l’Université Autonome de Madrid (Espagne), l’Université de Rome la Sapienza (Italie), l’Université de Stockholm (Suède), et Eberhard Karls Universität Tübingen (Allemagne).
Cette grande université européenne va créer un espace créatif et responsable d’enseignement, de recherche, d’échanges culturels et d’action citoyenne tout en dialoguant avec le monde, ses habitants et ses institutions.

Le Projet

Ce projet vise à promouvoir les valeurs, les cultures et la citoyenneté européennes auprès de nouvelles générations d’étudiants. Il va épauler des collaborations novatrices et intégrées, en dehors des frontières, des langues ou des disciplines universitaires. Il agira au même temps localement et globalement, tout en défiant les problèmes sociaux, économiques ou environnementaux.

Cet engagement va favoriser la croissance et la multiplication des opportunités à tous les niveaux, pour toutes les universités partenaires et pour l’Europe dans son ensemble. L’Université Civique Européenne se conçoit comme un outil essentiel du renouveau du processus d’intégration européenne.
Toutes les universités partenaires ont comme objectif commun : inclure un engagement auprès des territoires et de leurs acteurs socio-économiques et culturels. Ainsi, elles associeront leurs ressources dans les domaines de l’enseignement et de la recherche pour répondre aux besoins d’aujourd’hui et de demain, comme l’urbanisation, l’énergie et le changement climatique, le vieillissement, le patrimoine culturel.
Les grands défis seront de même pédagogiques, pour offrir les opportunités communes dans l’enseignement supérieur à tous les étudiants, ou pour développer de nouvelles méthodes d’apprentissage numérique.

Un élève de l’Institut de bijouterie se distingue

Victor Prado Mendoza, en formation à l’Institut de bijouterie de Saumur, a remporté le Prix national Jacques Lenfant dans la catégorie bijouterie-joaillerie.

Ce concours, ouvert à tous les élèves joailliers et orfèvres en formation dans une école française, récompense le plus haut niveau de savoir-faire dans la réalisation d’une pièce complète de joaillerie ou d’orfèvrerie.

Le 21 juin, dans les locaux de l’Union française bijouterie, joaillerie, orfèvrerie des pierres et des perles, à Paris, les candidats ont dû réaliser un clip « Aile d’oiseau » pour les bijoutiers joailliers et une coupe en forme d’aile pour les orfèvres.

Le lauréat est originaire de Saint-Pardoux en Haute-Vienne. Il s’est formé cette année à Saumur dans le cadre d’un CAP art et techniques de la bijouterie-joaillerie option sertissage aux côtés de son maître de stage, Hervé Gamez. Celui-ci tient la Joaillerie Hervé à Limoges.

Le lauréat a reçu un chèque de 1 500 € et en superbe prix : un établi équipé.

La République ouvre son Institut de formation, laboratoire du « progressisme »

La République en marche a dévoilé les contours de son Institut de formation, nommé « Tous politiques ! » et qui se veut ouvert à la société civile, afin de « faire apparaître une génération progressiste » notamment chez les élus, selon le chef du parti, Christophe Castaner.

Cet établissement, qui sera doté d’un budget de 2,5 millions d’euros par an financé pour moitié par le parti, est mené par le maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, soutien de la première heure d’Emmanuel Macron.
Erigé comme l’un des chantiers prioritaires d’un parti encore en organisation, il proposera à partir de lundi des cours en ligne ou présentielles, gratuites ou payante, autour de trois axes: « concevoir », « s’engager » et « convertir ».
On y retrouve par exemple un module intitulé « Evaluer les politiques locales: méthode et outils » ou encore « Communiquer pour engager: principes, enjeux et méthode ». Du media training ou un programme de reconversion des élus figureront aussi dans le catalogue.
Selon M. Castaner, qui promet « d’ouvrir le plus largement possible » cet institut en s’inscrivant dans une « logique de massification », il s’agit surtout de « faire en sorte que des personnes issues de la société civile puissent être accompagnées » afin de « lever les freins qui empêchent de se révéler ». Dans cette perspective, un programme « 1000 Talents » sera mis en oeuvre à la rentrée.
Les formations s’adressent aux personnes « en cohérence avec les valeurs du progressisme », pour « faire émerger tout une génération progressiste », ajoute le délégué général du parti.
Alors que persistent des interrogations sur le socle idéologique d’un parti dont la base est mouvante, cet institut permettra-t-il de dessiner une colonne vertébrale, notamment dans la perspective des prochaines élections municipales de 2020 ?
« La question du macronisme municipal, je m’en fiche un peu. La question du progressisme municipal me semble être un vrai sujet », a répondu M. Castaner qui ne veut cependant « pas réduire l’approche de formation uniquement aux élections ».
« Il ne s’agit pas d’imposer une formation sur une doctrine politique mais plutôt sur une pratique de l’engagement politique », a-t-il insisté.
« Et je pense qu’on s’enrichira mutuellement », a-t-il assuré, en plaidant pour que le catalogue de formations soit aussi « co-construit avec ceux qui vont s’inscrire ».
L’institut se veut aussi « un objet profondément féministe », dixit M. Castaner.
« Il faudra aller au-delà du paritarisme nécessaire, il faudra être plus ambitieux encore », a-t-il renchéri.

Un nouvel institut de formation : Pays de Fougères

Le nouvel Institut de formation aux professions de santé (IFPS), situé dans la ZA de la Grande-Marche, a reçu ses premiers élèves le 18 mai. Mais l’établissement a été officiellement inauguré mardi.

En 2013, le centre hospitalier de Fougères, a envisagé de bâtir un nouvel IFPS, en remplacement de celui qui était jusqu’alors situé dans l’enceinte du CH. Le projet répondait à un double enjeu : libérer une emprise foncière pour installer une cuisine centrale hospitalière et moderniser les locaux d’enseignement.
La Région, financeur du projet, a choisi d’implanter ce nouveau centre dans le parc d’activité de la Grande-Marche, pour favoriser les liens entre différentes structures de formation et les étudiants.
En 2014, le projet présenté par l’agence d’architecture Mostini-Mostini a été retenu selon des critères de performance énergétique notamment. Après 16 mois de travaux, le nouvel IFPS possède une surface de 2 398 m2 sur 10 432 m2 de terrain.
« Le site peut accueillir jusqu’à 250 étudiants pour des formations en soins infirmiers, aides-soignantes et ambulanciers, commente Véronique Dryer, la directrice. Ils sont encadrés par une équipe de 11 formateurs, quatre agents administratifs et un agent technique. »

6,5 millions d’euros

Les équipements sont répartis sur deux niveaux soit dix salles d’enseignement, deux amphithéâtres, une salle de simulation, une plateforme numérique, des salles équipées en visioconférence permettant des échanges avec l’Université de Rennes 1, à laquelle l’IFPS est rattaché. Il y a un CDI, un patio et un espace détente qui s’ouvre sur une terrasse extérieure. Le financement s’élève à 6,5 millions d’euros.
Les impressions des élèves sont très positives. « C’est spacieux, lumineux, avec une belle salle de simulation, c’est l’idéal pour les cours, témoignent Margaux et Emmanuelle, étudiantes en 2e année. Il y a de quoi se garer et l’environnement est paisible. Rien à voir avec nos anciens locaux. »
« C’est l’aboutissement d’un beau projet, a déclaré Louis Feuvrier, le maire de Fougères.L’offre devrait se développer avec le projet du campus des métiers de l’industrie. »

Un projet vieux de 10 ans

« Cet outil de travail s’intègre bien avec les autres structures déjà présentes sur le site », ajoute Bernard Marboeuf, président de Fougères agglomération et maire de Lécousse.
« Avec cette inauguration, c’est une longue aventure qui se termine et qui a commencé en 2008, avec Jean-Yves Le Drian, président de Région de l’époque, qui avait promis cet établissement à Fougères », a rappelé Loïg Chesnais-Girard, le président de la Région.
« Je quitte mes fonctions pour prendre ma retraite, a annoncé Véronique Dryer. Je pense que grâce à cet institut, les professionnels de santé seront bien formés. C’est rassurant car ce sont eux dont j’aurai besoin – le plus tard possible – à l’avenir ! »

Rénovation de l’institut de formation aux soins Infirmier de Vienne

Après deux années de travaux, l’IFSF du centre hospitalier de Vienne offre de nouvelles conditions d’étude des futurs infirmier(e)s et aides soignant(e)s. Des équipements inaugurés le 29 juin dernier.

Avec neuf établissements d’enseignement supérieur où sont proposées à plus de 1 400 étudiants pas moins de 35 formations différentes, Vienne dispose d’une offre post bac très variée à son échelle.
L’institut de Formation aux soins Infirmier de l’hôpital Lucien-Hussel forme, pour sa part et chaque année, une centaine d’aides-soignantes et infirmiers avec un taux de réussite de 97 %. Fort de ces résultats, l’établissement a souhaité améliorer les conditions d’accueil de ses étudiants.
« Ces évolutions de notre institut de formation, par ailleurs unique en Nord Isère, permettent de répondre à la demande sans cesse croissante en personnel qualifié, s’est exprimé Florent Chambaz, directeur du Centre hospitalier. Nous offrons ainsi aux futurs professionnels les possibilités d’acquérir les meilleures compétences dans leur métier ». Un nouvel amphithéâtre a en effet été construit ainsi que trois salles de cours et une salle de réunion.
L’IFSI s’est également doté d’équipement plus modernes et notamment de mannequins « haute-fidélité ». Ceux-ci « permettent de simuler de nombreuses cas de pathologie, évoque Jean Pierre Aupetit, directeur de l’institut. Les étudiants sont ainsi mis en situation très proche du réel.»

Les travaux et ces nouveaux équipements ont mobilisé un montant de plus de 2 M€. Un investissement qui a été financé en très grande partie – pour 1,4 M€ – par la Région. D’où la venue de Yannick Neuder, vice-président à la Région pour une inauguration officielle le 29 juin. Un effort salué par Thierry Kovacs, maire de Vienne qui rappelle en effet que « cette opération n’aurait pas pu voir le jour sans cette aide.»

Quelles peuvent être les solutions pour ces jeunes sur diplômées ?

Le problème des étudiants sur diplômées ne date pas d’hier, il y a 15 ans on parlait déjà du problème des jeunes sur diplômées pour les postes qu’ils occupent. Aujourd’hui encore ce problème persiste en France et l’insertion des jeunes diplômés est toujours en danger et en particulier pour les jeunes diplômés ayant fait de longues études. Les jeunes qui eux font des études courtes ont plus de chance de trouver un emploi.

Mettre en avant des compétences propres à des offres d’emploi ; Orientez votre CV et votre discours dans le sens de l’offre à laquelle vous postulez. Ne parlez pas de vos nombreux diplômes si le poste n’en requiert pas tant. Vous pouvez également préciser qu’une partie des connaissances acquises lors de votre cursus vous seront utiles plus tard, mais que pour le moment vous souhaitez avoir de l’expérience dans le domaine qui vous plait le plus. C’est également l’occasion de mettre en avant vos soft skills, ces compétences qui sont trop peu mises en avant sur les CV et qui peuvent être un réel atout.

Mettre en avant sa motivation et son implication dans le milieu professionnel ; Si vos diplômes posent problèmes, montrez-vous motivés et impliqués dans votre travail. Montrez au recruteur que vous avez votre chance et que vous n’êtes pas sur-diplômée pour ce poste mais qualifié pour réaliser les tâches demandées.

Cibler des entreprises où des candidats avec un profil similaire au vôtre ont été embauchés ; En tentant des entreprises qui ont déjà recruté des profils similaires au vôtre, vous augmenterez vos chances d’avoir un entretien plutôt qu’un refus immédiat. De plus, c’est aussi l’occasion d’user de votre réseau d’anciens étudiants de la même école ou formation.

Développer son réseau professionnel ; Beaucoup d’annonces ne sont pas automatiquement diffusées sur des sites d’emploi, mais passent plutôt par le bouche à oreille ou les réseaux fermés. Veillez à bien développer votre réseau professionnel afin que celui-ci puisse vous aider en retour lors de votre recherche d’emploi.

Partir à l’étranger ; Dans certains pays et en fonction des secteurs d’activité, la concurrence est moins forte. Une solution est alors de partir à l’étranger, là où le savoir-faire français y est apprécié et demandé.

Une expérience professionnelle à l’étranger peut être un élément significatif sur un CV pour se faire embaucher par la suite lors d’un retour en France. Et si jamais vous ne revenez pas en France, cela voudra dire que vous avez réussi ailleurs!

 

Les compétences qui manquent au jeunes diplômés

Selon 60% des managers, les étudiants fraîchement diplômés manquent d’esprit critique et d’aptitude à résoudre les problèmes. Il s’agit de trouver des solutions au lieu d’attendre des directives pour surmonter un défi.

Parallèlement, 44% des managers trouvent que les jeunes diplômés ont de faibles compétences en expression écrite. Peu importe le poste que vous occuperez, vous devrez forcément communiquer autrement qu’en face à face ou par téléphone.

Enfin, 39% du panel estime que les jeunes diplômés doivent améliorer leurs aptitudes à s’exprimer en public. Pour gravir les échelons, vous devrez à un moment donné discuter de vos idées en public ou faire une présentation. Heureusement, cette situation n’est pas sans issue.

C’est en accumulant de l’expérience professionnelle que vous perfectionnerez votre esprit critique et vos capacités à résoudre les problèmes. Entre temps, aidez-vous de livres, en particulier de livres de business recommandés par des personnes en qui vous avez confiance. Vous pouvez améliorer votre rédaction en vous entraînant et en vous aidant de cours en ligne gratuits.

Pour devenir un bon orateur, servez-vous d’applications permettant de vous entraîner à vous exprimer en public pour apprendre quelques astuces et évidemment, exercez-vous régulièrement. Commencez en douceur (prenez la parole au cours de réunions) et allez-y crescendo.

Donc Chers jeunes diplômés, d’après une nouvelle recherche, vous êtes raisonnablement bien préparés à l’entrée sur le marché du travail. En outre, vous maîtrisez les compétences dont vous avez besoin pour décrocher un bon poste et réussir votre carrière. C’est une bonne nouvelle !

Les jeunes sur-diplômées mais sans emploi !

Les jeunes ayant du mal à trouver un emploi n’est pas un problème nouveau. Certains secteurs ne proposent que très peu d’offres d’emploi aux jeunes et en particulier lorsque ceux-ci ont peu d’expérience professionnelle. Faire de longues études n’est plus forcément la meilleure solution, cependant certains deviennent sur-qualifiés pour les postes qu’ils occupent.

D’après une thèse d’un doctorant à l’INRS, 40% des diplômés universitaires occupent un poste qui requiert un niveau d’études plus faible que celui qu’ils ont. Cela peut s’expliquer par différents facteurs :

Certains diplômes sont plus recherchés que d’autres, ce qui entraîne beaucoup de compétitivité entre candidats. Certains candidats n’hésitent pas à revoir à la baisse leurs ambitions et à chercher des postes pour lesquels ils sont trop qualifiés afin d’avoir plus de chance d’être embauché.

Certains secteurs sont plus demandeurs que d’autres, ce qui ferme beaucoup de portes aux candidats qui cherchent des postes à hautes responsabilités correspondant à leur niveau d’études. Ils se retrouvent ainsi à chercher dans d’autres secteurs afin d’avoir une chance de trouver un emploi.

Les diplômés universitaires à vocation professionnelle sont de plus en plus demandés face aux jeunes qui sortent d’écoles avec un diplôme plus élevé. En effet ces jeunes sont en général sur-diplômées pour les postes à pourvoir, ils sont en général moins expérimentés et coûtent plus cher aux entreprises.

Les diplômés universitaires à vocation non professionnelle se retrouvent à postuler et à occuper des postes auxquels ils n’ont pas vraiment été formés, ou pour lesquels ils sont sur qualifiés.

Les sur diplômées se replient vers des postes de la fonction publique pour plusieurs raisons: sûreté de l’emploi, possibilité d’évolution, mais ils sont sur diplômées pour les fonctions qu’ils remplissent. Cela engendre des conflits avec les futures générations de jeunes qui voudront travailler dans la fonction publique avec un diplôme moins important.

Contrairement à la fonction publique, la France subit une pénurie d’emploi, les jeunes sont sur qualifiés pour les métiers qu’ils souhaitent faire en particulier dans le BTP ou encore la restauration. Ces secteurs ne requièrent pas tant de diplôme, mais plutôt de l’expérience professionnelle.