BYD, le constructeur chinois aux folles ambitions internationales

Stella Li, vice-présidente de BYD Co., sur le circuit automobile de l’entreprise à Zhengzhou, dans la province du Henan (Chine), le 5 novembre 2025.

Dans le bus, on fait l’appel : Belgique, Croatie, France, Pays-Bas, République tchèque, Slovaquie, Slovénie… A l’énoncé du nom de leur pays, les journalistes lèvent la main. Répartis dans six ou sept véhicules, 250 médias, dont Le Monde, ont été invités, mardi 4 novembre, à Zhengzhou, la dixième ville de Chine, par le constructeur automobile BYD. Des influenceurs sont aussi de la partie. Les équipes des émissions de télé les plus prescriptrices sont particulièrement choyées.

Bienvenue dans le voyage de tous les superlatifs, destiné à impressionner les pays où la marque est encore trop peu connue aux yeux de Stella Li, vice-présidente exécutive du groupe, chargée du développement des ventes automobiles à l’international. « L’objectif que je donne à mes équipes, c’est que d’ici à un an, lorsque j’irai dans un supermarché, 100 % des gens que j’interrogerai connaîtront le nom BYD. Et qu’à la question “quelle est la meilleure technologie pour une voiture électrique ou hybride rechargeable ?”, je veux que 45 % répondent BYD », affirme-t-elle. Cette femme déterminée, épouse du fondateur, Wang Chuanfu, avec qui elle a développé l’entreprise, a une motivation forte : les ventes du groupe en Chine sont en forte baisse et la concurrence est plus rude que jamais, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.

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Pourquoi Danone délocalise la production de blédine en Pologne et ferme une usine en France

Devant l'usine Blédina de Villefranche-sur-Saône (Rhône), le 4 novembre 2025.

Il faut remonter à près d’un quart de siècle pour trouver mention de la fermeture d’une usine Danone en France. Il s’agissait alors d’un site de fabrication de biscuits à Calais (Pas-de-Calais), fermé en 2003, et les « P’tits LU » étaient descendus dans la rue. En juillet 2027, le couperet va tomber sur une autre usine emblématique du groupe agroalimentaire, celle de Blédina à Villefranche-sur-Saône (Rhône). Sa production, les céréales vendues sous la marque Blédine, sera délocalisée en Pologne, à Opole. La décision a été annoncée aux 117 employés de l’usine caladoise, mardi 4 novembre.

Une semaine après, la nouvelle est toujours dure à digérer. « C’est un coup de massue pour les salariés. C’est très difficile à vivre pour eux, d’autant que certains ont fait toute leur carrière dans la Blédine, réagit Thomas Ravier, maire (divers droite) de Villefranche-sur-Saône, même s’il ne dit pas véritablement surpris par cette décision. Il y a un an, le secrétaire général de Danone est venu m’alerter sur le risque de fermeture. Cela faisait plusieurs années que la question se posait. »

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