« Ça fait cher la perfusion pour maintenir l’emploi » : à NovAsco, le grand gâchis des aides publiques

« Ça fait cher la perfusion pour maintenir l’emploi » : à NovAsco, le grand gâchis des aides publiques

A l'entrée du site NovAsco de Hagondange (Moselle), alors que l’intersyndicale a installé un barrage filtrant, le 22 juillet 2025.

Quelques jours de répit supplémentaires. Voilà ce qu’a gagné NovAsco (anciennement Ascometal), en cette mi-septembre, dans son combat pour survivre. Placé en redressement judiciaire le 11 août, ce fleuron français de la sidérurgie se préparait à une audience décisive le 25 septembre devant la chambre commerciale du tribunal de Strasbourg. Cette date devient finalement celle du dépôt limite des offres.

« Les deux repreneurs intéressés ont demandé du temps pour travailler leur offre. Comme la trésorerie permet de tenir encore un peu, le tribunal a prolongé la période d’observation. Cela permettra peut-être aussi à d’autres de se manifester », espère Yann Amadoro, secrétaire CGT du comité social et économique.

Le syndicaliste se dit plutôt convaincu par Métal Blanc, une entreprise ardennaise qui recycle et produit du plomb. Elle envisage de reprendre les quatre sites : Hagondange (Moselle), près de Metz, où se trouvent les grands bureaux et l’aciérie électrique (450 salariés) ; mais aussi Leffrinckoucke (Nord), près de Dunkerque, dont le laminoir vient d’être relancé (170 salariés) ; ainsi que les plus petits ateliers de parachèvement de Custines (Meurthe-et-Moselle) et du Marais, près de Saint-Etienne. Eurosplasma, fabricant de corps d’obus, avance une offre « plus précise et avancée ». Mais elle n’inclut pas l’aciérie d’Hagondange : « Ils préfèrent acheter en Chine ou en Europe de l’Est l’acier qu’ils transforment », poursuit Yann Amadoro.

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LJD

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