Au « Parisien », le projet de diminution des effectifs dans les rédactions locales ne passe toujours pas

Au « Parisien », le projet de diminution des effectifs dans les rédactions locales ne passe toujours pas

Le siège du Groupe Les Echos-Le Parisien, à Paris, le 20 décembre 2022.

Moins de deux mois après l’annonce d’un plan d’économies assorti d’un projet de suppression de 39 postes (dont 29 parmi les journalistes, sur un effectif de 400) au Parisien, la tension n’est toujours pas retombée au quotidien du groupe Les Echos-Le Parisien (propriété de LVMH). Pour la troisième fois depuis la mi-février, une assemblée générale s’est conclue, mardi 8 avril après-midi, par le vote d’une motion. Approuvée par 77 % des 333 votants (255 pour, 60 contre et 18 bulletins blancs), elle donne mandat aux organisations syndicales « pour obtenir le maintien des effectifs suffisants, notamment dans les éditions locales, à condition qu’il n’y ait pas de départ contraint ni de mobilité forcée ».

Dès la première AG, le 13 février, le collectif avait fait connaître ses inquiétudes quant à ses futures conditions de travail, une fois les postes sacrifiés sur l’autel des économies rendues nécessaires par une année 2024 une nouvelle fois déficitaire (33 millions d’euros de pertes). Le 6 mars, c’est en décidant d’une grève de vingt-quatre heures, assortie d’une motion de défiance contre la direction, que la rédaction avait réaffirmé son opposition à « la réorganisation de la rédaction telle qu’envisagée ».

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LJD

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