Flottes d’entreprise : le vélo de fonction tente une échappée

Flottes d’entreprise : le vélo de fonction tente une échappée

« Avec le vélo, les salariés sont plus ponctuels, moins malades et plus productifs », estime la Fédération française des usagers de la bicyclette.

Si le Covid-19 a durablement affecté le pays, les mesures sanitaires ont donné un coup de fouet au marché du vélo. Pour échapper à la promiscuité des transports en commun, de nombreux salariés ont décidé d’adopter la petite reine pour leurs trajets domicile-travail ou pour mener leur mission à bien dans la journée.

Un label employeur pro-vélo

Pour la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB), les entreprises ont tout à gagner à un développement de ce mode de transport alternatif. « Avec le vélo, les salariés sont plus ponctuels, moins malades et plus productifs », estime cette fédération, dont la création remonte à 1980. En septembre 2020, à l’occasion de la Semaine européenne de la mobilité et avec le soutien de l’Agence de la transition écologique (Ademe), la FUB a lancé un label employeur pro-vélo. Cette certification vise à distinguer les entreprises privées et publiques dont les projets en faveur de ce mode de transport font preuve d’ambition et se conforment à un cahier des charges établi par la FUB. Ce référentiel prend notamment en compte la communication mise en place par l’employeur pour promouvoir le vélo, le pilotage et la stratégie du plan, les services proposés aux salariés, la qualité des stationnements aménagés pour les collaborateurs comme pour les visiteurs, et les équipements disponibles (vestiaires, casiers, etc.).

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Le forfait mobilités durables vise lui aussi à développer les modes de transport alternatifs dans les entreprises. Entré en vigueur à l’issue du vote de la loi d’orientation des mobilités, ce dispositif est effectif depuis le 10 mai 2020. Exonérée de charges sociales et patronales, l’enveloppe était plafonnée à 400 euros. Depuis le 1er janvier, ce seuil a été relevé à 500 euros. Parallèlement à d’autres mobilités comme le covoiturage, le forfait mobilités durables couvre la location d’un vélo électrique, l’achat d’une trottinette ou d’un vélo.

Réduction d’impôt de 25 %

Plusieurs prestataires spécialisés dans la location de vélo à assistance électrique (VAE) ont profité de l’instauration de ce forfait pour structurer leurs offres. Créée en 2018, Zenride propose une location de vélo dont la prise en charge est assurée par l’employeur à hauteur de 70 %. Le salarié s’acquitte du solde, soit de 15 euros à 25 euros par mois en fonction du modèle et des accessoires choisis. Chez Zenride, le contrat de location s’étend sur trois années, à l’issue desquelles le salarié devient propriétaire du vélo. Pour ce dernier, la facture totale atteint 1 575 euros et intègre le vélo, l’antivol, l’assurance vol et casse, les révisions annuelles, les pièces d’usure (240 euros) et le rachat en fin de contrat (450 euros).

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LJD

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