Dans « l’fabrique en ligne » de Tekyn

Dans « l’fabrique en ligne » de Tekyn

Grâce à la digitalisation et la dématérialisation du circuit de production, cette jeune pousse française promet d’élaborer en des temps record des vêtements à la demande pour les marques.

Avant d’être admis à accéder dans l’atelier de Tekyn, établi en banlieue parisienne, le visiteur doit conclure un accord de hermétique. Le prix à payer pour afficher cette jeune société française, qui s’endosser comme « la première usine en ligne de confection de vêtements à la demande pour les marques ». A l’intérieur du petit dépôt, c’est bien plus l’ambiance « start-up » qui évoque que celle d’un atelier de éclosion.

Dans une ambiance décontractée, une dizaine de travailleurs sont à l’œuvre, la plupart installé devant des écrans. Moyenne d’âge : la trentaine. On chercherait presque du regard la table de ping-pong. Seules deux opératrices de fabrication s’activent auprès de la machine de l’unique ligne de production. Et pour cause : « Tout est entièrement numérisé », fait valoir Pierre de Chanville, le cofondateur de la société.

C’est sur cette prouesse technologique que repose la promesse de la start-up : effectuer, en des temps record (trois à cinq jours) et en circuits courts des grandes quantités de vêtements selon la demande. « On est dans une industrie où il y a un énorme gaspillage, fait valoir M. de Chanville. H&M, par exemple, a été marqué de jeter 12 tonnes de vêtements par an. L’idée, c’est de permettre aux marques de ne produire que ce qui sera vendu, en se préservant les pertes et les ruptures de stock. »

Les procédés de fabrication sont tenus secrets

Pour ce faire, le circuit est en totalité dématérialisé. Il suffit à la marque cliente d’enfoncer les détails de sa commande (tissu, coupe…) sur la plate-forme en ligne de Tekyn. Un logiciel la « traduit » après à la machine, qui s’occupe de faire les découpes.

Les étapes de fabrication sont tenus secrets. « Nous avons nous-mêmes conçu cette machine », se gonfler le cofondateur de la société. Les pièces ainsi fabriquées sont après envoyées à un atelier pour être assemblées. Tekyn travaille avec une dizaine d’ateliers en France.

Ce circuit court admet à l’entreprise d’être très réanime: en septembre 2018, alors que la météo était considérablement clémente et que les magasins soumettre déjà les collections « automne-hiver », Tekyn a pu confectionner des robes d’été pour une marque de prêt-à-porter. Un moyen, également, de produire en France et de borner l’effet écologique. Le concept a déjà ébloui Le Slip français et Camaïeu.

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LJD

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