Le chômage diminue légèrement depuis le début de la présidence d’Emmanuel Macron
Le dernier bilan de Pôle emploi, publié le 25 juillet, n’est guère réjouissant pour le gouvernement : au deuxième trimestre 2018, le nombre de chômeurs a légèrement augmenté, après avoir connu une baisse substantielle en début d’année.
Entre mars et juin, il a crû de 0,2 % (+ 6 700 personnes, en comptant la France métropolitaine et les DOM-COM, hors Mayotte), et de 0,1 % (+ 4 600, pour la seule France métropolitaine), selon l’indicateur le plus souvent utilisé, qui compte les demandeurs d’emploi sans aucune activité et tenus de chercher un emploi (catégorie A).
Mais, au-delà de ces chiffres conjoncturels, la tendance est plutôt à la baisse du chômage depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron, même si celle-ci reste modeste.
Le chômage est en recul de 1,1 % si l’on considère uniquement la catégorie A, mais de seulement 0,4 % en intégrant l’ensemble des chômeurs, y compris ceux qui travaillent partiellement.
Il existe une autre façon de mesurer le chômage, en le rapportant à la population active, c’est-à-dire à l’ensemble des personnes disponibles pour travailler. Ce comptage de l’Insee, qui suit les recommandations du Bureau international du travail (BIT), est reconnu internationalement, contrairement à celui de Pôle emploi.
Dans ce cas, il apparaît également que le taux de chômage a légèrement baissé depuis l’arrivée au pouvoir de M. Macron, passant de 9,4 % à 9,2 % (pour la métropole et les DOM-COM, hors Mayotte) — ou de 9,1 % à 8,9 % pour la seule métropole.
Ce chiffre reste encore loin de l’objectif de 7 % que s’est fixé le président pour la fin de son mandat, en 2022.
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