Archive dans avril 2023

Au Québec, une nouvelle loi va encadrer le travail des enfants

D’ici à quelques semaines, les enfants de 11, 12 ou 13 ans, qu’il n’est pas rare de rencontrer à Montréal derrière un comptoir d’épicerie ou dans les rayons des supermarchés où ils rangent des cartons, auront disparu de leur poste de travail. Le gouvernement québécois a en effet déposé, mardi 28 mars, un projet de loi fixant à 14 ans l’âge minimal pour occuper un emploi.

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Le texte prévoit néanmoins quelques exceptions, sous réserve de l’accord des parents : les plus jeunes pourront notamment continuer d’effectuer du baby-sitting, d’apporter de l’aide aux devoirs, de faire de l’animation dans des colonies de vacances ou encore d’« aider aux petits travaux dans l’entreprise familiale », tel le ramassage de pommes à l’automne.

Le ministre du travail, Jean Boulet, a par ailleurs fixé à dix-sept heures le nombre maximal d’heures hebdomadaires qu’un enfant âgé de plus de 14 ans pourra consacrer à une activité rémunérée, dont dix heures pendant les jours de la semaine où il est à l’école. « Jusqu’à un certain nombre d’heures, le travail est bénéfique pour les enfants, pour leur confiance en eux, pour le développement d’habiletés et de compétences. Mais au-delà d’un certain nombre d’heures, ça devient difficile et ça affecte leur parcours scolaire », a expliqué le ministre lors de la présentation de son texte.

Risques de décrochage scolaire

Le Québec restait l’une des rares provinces canadiennes où il n’y avait pas d’âge minimal requis pour commencer à travailler, quand, sur la côte Pacifique du pays, la Colombie-Britannique, par exemple, avait relevé en 2021 ce seuil de 12 à 16 ans.

Imprégnés de la culture nord-américaine qui valorise l’autonomisation des enfants à travers le travail, les jeunes Québécois, tous milieux sociaux confondus, sont depuis longtemps habitués à ces petits jobs leur permettant de gagner un peu d’argent de poche, mais aussi, assurent certains parents, d’« acquérir un savoir-être et savoir-vivre » qui leur seront utiles à l’heure de leur entrée définitive dans la vie active. Cependant, la pénurie de main-d’œuvre, qui s’est accrue depuis la pandémie de Covid-19, avec 240 000 postes vacants dans la province, et un taux de chômage de 3,9 % (en janvier) ont accentué la pression des employeurs sur cette main-d’œuvre bon marché.

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Selon la dernière « Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire », datée de 2017, 46 % des élèves en classe de 5e, soit âgés d’environ 12 ans, travaillent pendant l’année scolaire. Aux risques de décrochage scolaire régulièrement dénoncés notamment par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec sont venus s’ajouter des chiffres inquiétants sur les conditions de travail des plus jeunes. De 2017 à 2021, le nombre de lésions professionnelles reconnues par la Commission sur la sécurité du travail est passé de 10 à 64 par année pour les enfants de 14 ans et moins, soit une augmentation de 540 %.

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« L’intelligence artificielle générative crée plus de métiers qu’elle n’en élimine »

L’exceptionnelle accélération des progrès de l’intelligence artificielle (IA) et la rapidité fulgurante de son adoption par des millions de gens en un temps record, grâce notamment à ChatGPT et au lancement de GPT-4, une nouvelle version sortie à la mi-mars avec des améliorations considérables, amènent de nombreux observateurs à poser à nouveau une brûlante question : est-ce que l’IA remplacera, déplacera ou créera de nouveaux emplois ?

Au début 2023, la vague d’environ 200 000 licenciements qui a touché le secteur de la technologie aux Etats-Unis, notamment dans la Silicon Valley, a été attribuée à la crise économique et géopolitique mondiale, et au surrecrutement intervenu pendant et juste après la pandémie du Covid-19. L’IA était donc hors de cause.

Mais, d’ici à 2025, estime le Forum économique mondial, l’IA remplacera quelque 85 millions d’emplois, tandis que 97 millions de nouveaux emplois seraient créés sur la même période grâce à l’IA. Selon le cabinet de conseil PwC, l’IA sera responsable d’une augmentation de 14 % du produit intérieur brut de l’Amérique du Nord d’ici à 2030.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Elon Musk et des centaines d’experts réclament une « pause » dans le développement de l’intelligence artificielle

Sam Altman, président d’OpenAI, l’entreprise qui a développé ChatGPT, s’inquiète de la rapidité avec laquelle certains emplois seraient remplacés dans un proche avenir. Une nouvelle étude d’OpenAI publiée en mars estime que ChatGPT et les futurs outils « génératifs » qui en dérivent pourraient avoir un impact sur la moitié des tâches accomplies par environ 19 % des travailleurs aux Etats-Unis. Et 80 % verraient au moins 10 % de leurs tâches affectées par ChatGPT.

De nouvelles compétences

Rappelons toutefois que l’utilisation d’outils logiciels comme Excel a rendu le travail des comptables plus efficace, leur permettant de se concentrer sur des tâches plus complexes qui nécessitent leur expertise spécifique. Excel n’a pas réduit le besoin de comptables, mais a amélioré leur efficience. Et le nombre de comptables a augmenté aux Etats-Unis.

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En réalité, l’adoption généralisée de l’IA exigera de nouvelles compétences techniques et non techniques. L’IA générative a un impact visible dans les domaines créatifs tels que la musique, l’art et l’écriture. Ce qui crée de nouveaux rôles, tels que ceux de spécialiste du contenu généré par l’IA, conservateur d’art IA et producteur de musique IA. Un autre domaine exigeant de nouvelles compétences est celui des services commerciaux, notamment avec les chatbots [robot conversationnel en ligne] et les assistants virtuels alimentés par l’IA.

L’IA générative change aussi la nature des emplois existants. Par exemple, les comptables peuvent maintenant utiliser des systèmes alimentés par l’IA pour automatiser de nombreuses tâches, libérant ainsi du temps pour d’autres tâches plus stratégiques. De même, les médecins peuvent utiliser des systèmes alimentés par l’IA pour analyser les données des patients et identifier les risques potentiels pour la santé. L’impact est aussi très significatif dans le monde du droit.

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« J’ai découvert le quotidien monotone et déshumanisé de la vie d’un jeune cadre dynamique dans une grande banque »

La première fois que j’ai compris que « la vie active » d’un jeune cadre dynamique serait en fait un quotidien monotone, aliénant et vide de sens, c’était en septembre 2021, en obtenant une alternance dans la finance au sein d’un grand groupe bancaire, premier dans le financement des énergies renouvelables (ENR).

Lorsque j’intègre le département, je vois cette opportunité comme un challenge. En tant qu’ingénieur diplômé de l’institut polytechnique UniLaSalle Beauvais en géologie et déjà avancé dans une prise de conscience écologique, me voilà idéalement placé pour « changer les choses de l’intérieur ». Je travaille sur le biogaz, une filière naissante à laquelle je crois beaucoup.

Disons que je suis dans le bon wagon, car dans le bâtiment d’en face la même banque finance les projets climaticides de grands groupes pétroliers. D’ailleurs, selon un récent classement, ma banque est le troisième plus gros financeur des énergies fossiles en France… « Changer les choses de l’intérieur » revient en fait à contribuer à l’enrichissement d’une institution qui alimente la source du problème climatique en même temps qu’elle en développe les alternatives. Si on reprend l’image de la maison qui brûle, la boîte pour qui je bosse finance donc à la fois les pompiers et les pyromanes.

Au-delà du paradoxe écologique, ces dix-huit mois passés au siège m’ont donné à voir un quotidien que j’ai trouvé profondément monotone et déshumanisé. J’ai travaillé au sein d’un immense campus composé de dix mille banquiers ; tous vêtus d’habits cintrés aux couleurs foncées. Un endroit impeccable, comparable à un grand village des Sims, à la pointe de la modernité, où rien ne manque. En fait, j’ai évolué dans un environnement incroyablement confortable, d’où se dégage une sorte de neutralité ambiante assez oppressante.

Chaussures à talonnettes et pause de midi

L’avantage avec ce quotidien répétitif, c’est qu’il est facile à décrire. Le mien, comme celui de mes collègues, consistait à être assis derrière un ordi, dans un grand open space et à alterner entre travail sur Excel et appels en visio. Comme tout le monde, j’avais des chaussures à talonnettes qui font du bruit dans les couloirs. Comme tout le monde, mes moments d’interactions sociales se réduisaient essentiellement à la pause de midi.

Rapidement, j’ai ressenti comme un grand vide, dans cette ambiance si aseptisée. J’ai d’ailleurs listé quelques éléments. Il y a, par exemple, la volonté de tout quantifier, qui aboutit à la création d’indicateurs absurdes, comme « atteindre les 100 % d’excellence relationnelle » comme si les relations humaines pouvaient être quantifiées. Je pourrais aussi parler du langage « corporate », ou du management très vertical, voire infantilisant. Je suis évidemment conscient que tout milieu social ou professionnel implique des concessions. Mais cela devient alarmant quand celles-ci se font au détriment des individus eux-mêmes.

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Chez les ex-salariés de Camaïeu, un traumatisme encore à vif

Dans le centre ville de Montbéliard (Doubs), le 1e mars 2023.

En l’espace de six mois, les anciens salariés de Camaïeu sont devenus accros. Accros à l’actualité économique des enseignes détenues par la Financière immobilière bordelaise, holding de Michel Ohayon. « Je lis tout sur lui », affirme une ancienne employée. L’homme d’affaires bordelais avait repris Camaïeu en juillet 2020, à la barre du tribunal de commerce de Lille Métropole, en promettant de sauver la chaîne de prêt-à-porter féminin.

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Il n’en a rien été. Au 1er octobre 2022, l’ensemble des 511 magasins ont définitivement tiré le rideau. Depuis, les ex-Camaïeu suivent « au jour le jour » la situation des 4 155 employés de Gap, de Go Sport, des Galeries Lafayette et de La Grande Récré, des sociétés que possède encore la Financière immobilière bordelaise, en dépit de ses difficultés économiques.

Les 2 600 anciens salariés de Camaïeu redoutent que leurs alter ego de la galaxie Ohayon connaissent la même « descente aux enfers ». Celle-ci a commencé à l’été 2022, se rappellent beaucoup d’entre eux. Au lendemain de la mise en redressement judiciaire de l’entreprise de Roubaix (Nord), les réunions en visioconférence organisées par la direction avec les responsables de boutiques se multiplient.

« On savait que des magasins allaient fermer. Mais de là à les voir tous disparaître, ça nous paraissait impossible », se souvient une ancienne vendeuse, Aurélie Bonnenfant, du Camaïeu des Herbiers (Vendée). Néanmoins, le 28 septembre 2022, le tribunal de commerce de Lille prononce la liquidation de l’entreprise fondée en 1984, après avoir écarté le plan de continuation de Michel Ohayon, faute de financement.

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Les responsables régionales espéraient annoncer en premier la disparition de l’enseigne à leurs équipes. Mais la presse télévisée les prend de court. Les journalistes de BFM Lille et de l’Agence France-Presse sont sur le parvis du tribunal situé à Tourcoing (Nord). Au prononcé, ils filment Michel Ohayon, qui leur intime de « ne pas chercher à le faire parler », sous les injures de quelques salariés.

« On fait comment maintenant ? C’est lui qui va payer nos loyers et qui va nourrir les familles ? », s’alarme alors, devant les caméras, une employée entrée chez Camaïeu douze ans auparavant. Dans les magasins, à « 17 h 20 », se remémore Céline Kapusta, ancienne adjointe du magasin de L’Isle-d’Abeau (Isère), les téléphones bipent. « C’est ma meilleure amie qui m’a appris la fermeture », se souvient aussi Aurélie Bonnenfant.

C’est parfois « du vrai Kafka »

Les magasins sont fermés définitivement sous trois jours, le samedi 1er octobre. Ce sont trois journées de « dingue, horribles », où les fidèles clientes et les « vautours en mal de bonnes affaires » se pressent, rapportent toutes les vendeuses. Assaillies par les clientes de questions incessantes du type « Qu’est-ce que vous allez devenir ? Comment ça va se passer ? », les vendeuses travaillent, sans relâche, de 8 heures à 21 heures. Les compteurs s’affolent. Dans la boutique de la galerie marchande E. Leclerc aux Herbiers, au dernier jour, le chiffre d’affaires atteint « 23 000 euros, un record », rapporte Mme Bonnenfant.

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Plus de 300 000 personnes ont signé un contrat d’engagement jeune en un an

Un premier bilan encourageant, mais peut encore mieux faire. Un peu plus d’un an après sa mise en œuvre, le 1er mars 2022, le contrat d’engagement jeune (CEJ) a bénéficié à plus de 300 000 personnes. Cela correspond à l’objectif révisé fixé par le premier ministre de l’époque, Jean Castex – il avait d’abord visé 400 000 contrats signés en un an avant que ce chiffre soit revu à la baisse.

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Parmi les dernières réformes sociales du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, le CEJ s’adresse aux 16-25 ans et aux moins de 30 ans en situation de handicap qui ne sont ni en études, ni en activité, ni en formation, et qui peinent à accéder à un emploi durable. Le jeune qui signe un contrat d’engagement s’inscrit dans un parcours de six à douze mois (voire dix-huit dans certains cas) et s’engage avec son conseiller d’insertion dans un accompagnement de quinze à vingt heures hebdomadaires pour lequel il peut bénéficier d’une allocation mensuelle. Comme d’autres prestations sociales, celle-ci est revalorisée à hauteur de 1,6 % samedi 1er avril pour atteindre environ 530 euros maximum.

Au 31 janvier, 301 725 jeunes s’étaient engagés dans le dispositif, 188 715 en missions locales et 113 010 à Pôle emploi. Cela correspond plus ou moins au dispositif que le CEJ a remplacé, la Garantie jeune, qui ne concernait en revanche que les jeunes inscrits en missions locales. Plus de la moitié (54 %) des CEJ signés l’ont été par des jeunes entre 18 et 21 ans et 44 % par des jeunes sans diplôme. En matière d’insertion professionnelle, le gouvernement affirme que, parmi la première cohorte du CEJ – ceux ayant signé un contrat en mars 2022 –, 76 % ont accédé à un emploi dans les neuf mois suivant leur entrée, 63 % à un emploi d’un mois ou plus et 43 % à un emploi durable.

« Accompagnement de qualité »

Des chiffres à relativiser, selon le président de la commission de l’insertion des jeunes au Conseil d’orientation des politiques de jeunesse, Antoine Dulin : « Quand on parle d’emploi, cela peut être un contrat de seulement deux jours et, pour l’emploi durable, cela signifie un CDD de plus de six mois, il faut donc être vigilant. » Ce dernier alerte également sur le public concerné. Comme la mise en place du CEJ s’est faite à marche forcée lors des six premiers mois, « les conseillers des missions locales et de Pôle emploi ont essuyé les plâtres » et ne se sont donc pas concentrés sur les jeunes les plus éloignés de l’emploi.

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« Le but n’est pas atteint de ce côté-là, on n’a pas rattrapé les jeunes en rupture », précise Antoine Dulin, qui avance par ailleurs des pistes d’amélioration du dispositif. D’abord ouvrir aux signataires l’accès à divers droits (complémentaire santé solidaire, tarifs réduits dans les transports et la culture, etc.) comme pour les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) ; augmenter la durée moyenne des contrats pour garantir un meilleur accès au logement notamment ; simplifier les procédures administratives des conseillers d’insertion ou encore permettre le versement de l’allocation aux jeunes en rupture dès le début de la démarche sans attendre la signature du contrat d’engagement.

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Ce qui change le 1er avril pour le budget des ménages : crédit immobilier, chômage, RSA, passoires thermiques, factures d’énergie…

Le coup d’envoi de la campagne 2023 de la déclaration de revenus doit être donné dans quelques jours, le 13 avril, avec l’ouverture du service de déclaration en ligne. En attendant, une série de mesures entrent en vigueur le 1er avril. Voici les principales.

Plusieurs prestations revalorisées de 1,6 %

Revenu de solidarité active (RSA), prime d’activité, allocation adulte handicapé (AAH), allocations familiales, complément libre choix du mode de garde, pensions d’invalidité, rente accident du travail-maladie professionnelle : autant de prestations qui voient leur montant augmenter de 1,6 % le 1er avril, date de leur revalorisation annuelle classique.

Pourquoi 1,6 % ? « Ce taux a été établi à partir de la moyenne des taux d’inflation mensuels depuis un an, soit + 5,6 % (…) ramenée à + 1,6 %, car le gouvernement a tenu compte de la hausse exceptionnelle de 4 % accordée de manière anticipée en juillet 2022 », indique l’AFP.

Allocation-chômage : une hausse exceptionnelle de 1,9 %

C’est traditionnellement le 1er juillet que sont revalorisées les allocations-chômage chaque année, mais une hausse exceptionnelle de 1,9 % a été actée pour le 1er avril.

« En février, le conseil d’administration de l’Unédic [constitué de représentants des partenaires sociaux] a mandaté le bureau pour demander au gouvernement (…) une modification exceptionnelle (…) de la réglementation d’assurance-chômage lui permettant de décider très rapidement d’une revalorisation supplémentaire des allocations dans un contexte de forte inflation. Cette requête a reçu une réponse favorable », explique l’Unédic.

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Attention, ce taux de 1,9 % ne concerne pas tous les chômeurs indemnisés : tout dépend de la façon dont votre allocation a été calculée à l’origine (si vous êtes concerné ou non par l’allocation minimale, ou par la « part fixe » de l’allocation) et de votre « ancienneté » vis-à-vis de cette allocation (certains verront donc leur allocation augmenter de moins de 1,9 %, voire ne constateront aucune évolution).

Pour la revalorisation de juillet 2023, le conseil d’administration de l’Unédic doit statuer en juin.

Taux d’usure des prêts immobiliers : retour en 2015

Le taux maximal auquel une banque peut prêter de l’argent est fixé, pour avril, à 4,24 % pour un crédit immobilier contracté sur vingt ans ou plus, et à 4,09 % pour un prêt sur dix à dix-neuf ans (assurance emprunteur et frais divers compris), contre respectivement 4 % et 3,87 % en mars. Des niveaux qui n’avaient plus été atteints depuis 2015.

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Dispositif de protection de l’emprunteur ayant été accusé de freiner l’accès au crédit dans le contexte de hausse des taux des prêts, ce taux d’usure est fixé par la Banque de France sur la base de la moyenne des taux pratiqués les trois mois précédents, majorée d’un tiers. Si la révision a lieu traditionnellement chaque trimestre, elle est réalisée chaque mois entre février et juin 2023, de façon dérogatoire.

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