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Le chômage atteint 7,4 % en France, après une légère hausse au premier trimestre 2025, selon l’Insee

Le logo de France Travail est visible dans l’un de ses bureaux à Saint-Sébastien-sur-Loire près de Nantes, le 29 avril 2025.

Le nombre de personnes sans emploi, qui en recherchent un et sont immédiatement disponibles sur le marché du travail, a augmenté de 0,1 point de pourcentage au premier trimestre 2025, pour atteindre 7,4 %, selon les chiffres dévoilés par l’Institut national de la statistique (Insee), vendredi 16 mai. Cela représente 64 000 personnes de plus comptabilisées comme chômeurs, au sens du Bureau international du Travail (BIT), par rapport aux 2,3 millions recensées au dernier trimestre 2024.

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Sur un an, le taux de chômage diminue de 0,1 point de pourcentage. Il reste « légèrement supérieur » à son point bas de fin 2022 – début 2023 – qui était de 7,1% – et très inférieur à son pic de 10,5% de la mi-2015.

Le halo autour du chômage, constitué de 1,9 million de personnes qui ne sont pas considérées au chômage au sens du BIT parce qu’elles ne recherchent pas d’emploi ou ne sont pas disponibles, « diminue nettement » de 0,3 point sur le trimestre, à 4,3 %, « après une hausse de même ampleur au trimestre précédent », détaille l’Insee.

Le taux de chômage des jeunes de 15-24 ans, est lui aussi quasiment stable (+ 0,1 %) à 19,2 % et augmente de 1,1 point sur un an. Celui de la tranche 25 – 49 ans progresse de 0,1 point et recule de 0,1 point à 6,7 %. Toujours selon les chiffres de l’Insee, celui des seniors de 50 ans et plus est stable sur le trimestre à 4,7 %, et en baisse de 0,3 point sur un an. Enfin, le taux de chômage des femmes augmente de 0,3 point à 7,4 % et rejoint celui des hommes qui baisse de 0,1 point.

Le Monde avec AFP

Burberry, la marque de vêtements de luxe britannique, annonce de nouvelles mesures d’économie

Dans le centre de Londres, le 2 septembre 2024.

Burberry s’impose de nouvelles réductions de coûts. La marque de luxe britannique a annoncé, mercredi 14 mai, un troisième train de mesures, après avoir plongé dans le rouge, en essuyant 89 millions d’euros de pertes nettes sur son exercice 2024-2025 clos fin mars. Confronté à une chute d’activité de 15 % en un an, à 2,9 milliards d’euros, le groupe entend économiser 71 millions d’euros d’ici à 2027. Ces mesures s’ajoutent à une salve d’économies annoncées en 2024. A l’été, le groupe avait annoncé réduire ses effectifs au sein de son siège social situé à Londres. Puis, en novembre 2024, un plan chiffré à 48 millions d’euros avait été dévoilé. Plus de la moitié a déjà été réalisée.

Ces nouvelles mesures pourraient déboucher sur la suppression de 1 700 emplois, soit 18 % des postes occupés par les 9 300 salariés Burberry dans le monde, a précisé le groupe britannique fondé en 1856. Les effectifs du siège social seront à nouveau réduits, ainsi que ceux employés dans ses 422 magasins. La fermeture de points de vente, à l’œuvre chez nombre de ses concurrents, n’est toutefois pas à l’ordre du jour. Ce plan concerne aussi son usine de trench-coats située à Castleford (Yorkshire). Dans ce site en surcapacité « depuis longtemps », la production de nuit sera abandonnée, a annoncé Joshua Schulman. Celui qui est le quatrième PDG de la société en dix ans assure toutefois y maintenir la production et investir pour en améliorer son rendement.

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« Sur mes dix employés, je n’en ai qu’un qui travaille » : sur la côte ouest des Etats-Unis, les ports gelés par la guerre commerciale

Dans le port d’Oakland (Californie), le 12 mai 2025.

A l’heure de la guerre commerciale, le port d’Oakland (Californie) – le dixième des Etats-Unis, le troisième de la Côte ouest – est en première ligne, à la merci des négociations entre les deux superpuissances de l’économie mondiale. De San Francisco, de l’autre côté de la baie, on aperçoit ses grues de 110 mètres de hauteur sur les Super Post-Panamax, alignées comme une forêt de géants métalliques. La Chine, à elle seule, représente 48 % des importations du site. L’Asie, 60 %.

Un tour en bateau des quatre terminaux montre une certaine activité. Au secteur international, le HMM Ruby, un mastodonte sud-coréen de 400 mètres de long, est à quai, chargé de plus de 13 000 conteneurs de 20 pieds (6,1 mètres), de couleur rose, blanche, bordeaux, assemblés comme des pièces de Lego. Le Maersk Altair, qui navigue sous pavillon singapourien, est en attente de déchargement. Les conteneurs sont soulevés par paires par les 33 grues portiques montées sur des rails, puis déposés sur les tracteurs portuaires qui vont les convoyer jusqu’aux aires où les attendent les camions. Un ballet qui ne s’arrête jamais.

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HSBC va supprimer plus de 348 postes en France, soit 10 % de ses effectifs

A Genève, en décembre 2009.

La banque britannique HSBC va supprimer 348 postes en France, a-t-elle annoncé mercredi 14 mai, confirmant une information du quotidien Les Echos. HSBC vient « de présenter un PSE [plan de sauvegarde de l’emploi] d’envergure aux représentants du personnel, portant sur plus de 10 % de ses effectifs en France », écrit le journal, ce qu’a confirmé un porte-parole de la banque à l’Agence France-Presse (AFP).

Au total, 348 postes sont concernés par ce plan sur les « quelque 3 000 que compte la banque encore aujourd’hui. Des fonctions supports mais aussi commerciales sont concernées », ajoute l’article.

Devenu en septembre le directeur général de HSBC, Georges Elhedery, un ancien directeur financier, a engagé dès octobre une refonte de la structure internationale pour la « simplifier », mais aussi séparer ses marchés « orientaux » et « occidentaux », pour se concentrer sur les marchés « qui ont un avantage concurrentiel clair et les plus grandes opportunités de croissance ».

Des économies d’1,5 milliards de dollars

Le géant bancaire avait ajouté en février que le plan de réorganisation engagé par son nouveau directeur général devait permettre d’économiser 1,5 milliard de dollars par an d’ici à la fin de 2026.

« HSBC reste pleinement engagé sur l’Europe », a cependant assuré aux Echos une source au sein de la banque. « Nous souhaitons toujours être la banque internationale de nos clients. »

La banque britannique a cédé sa banque de détail en France en 2024 à la société My Money Group (MMG), contrôlée par le fonds américain Cerberus, qui exploite maintenant le réseau sous le nom Crédit commercial de France (CCF). La direction a annoncé début décembre le départ de centaines de salariés et la fermeture de plus de 80 agences (sur un total de 234 agences aujourd’hui).

HSBC va également vendre ses activités d’assurance vie en France à l’assureur mutualiste Matmut, après un accord conclu à la fin de 2024. Le groupe bancaire a annoncé avoir réalisé en 2024 un bénéfice net de 22,9 milliards de dollars, en hausse de 2 %.

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Le Monde avec AFP

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Grève de la fonction publique : cinq syndicats dénoncent la politique budgétaire du gouvernement

A Dunkerque (Nord), lors de la manifestation du 1ᵉʳ-Mai 2025.

Cinq des huit syndicats représentatifs de la fonction publique appellent à la mobilisation et à la grève, mardi 13 mai, notamment pour réclamer de meilleures rémunérations et dénoncer des débats budgétaires qui, selon eux, « s’engagent de la pire des manières » pour les agents.

La CGT, principale organisation, l’UNSA, la FSU, Solidaires et la CFE-CGC ont déploré lors d’une conférence la semaine dernière une « politique de l’offre qui assèche les ressources fiscales », l’absence de « mesures générales sur les salaires » et une « stigmatisation » des agents.

A Paris, une conférence de presse est prévue mardi à 13 h 30 près du ministère de l’économie, en présence, entre autres, de la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet. Un cortège doit ensuite s’élancer à 14 heures vers la place de la Nation.

Les syndicats dénoncent les 40 milliards d’euros d’économies prévus par le gouvernement dans le budget 2026, et les conséquences sur l’emploi de la fusion annoncée d’un tiers des agences et opérateurs de l’Etat, selon un communiqué commun.

Coupes budgétaires

Dans une circulaire à la fin d’avril, le premier ministre, François Bayrou, a exhorté son gouvernement à la « maîtrise » de la masse salariale dans la fonction publique, qui a crû de 6,7 % en 2024.

Cette journée d’action survient un peu plus d’un mois après une mobilisation modeste, où moins de 2 % du personnel était en grève dans chacune des branches de la fonction publique (Etat, territoriale et hospitalière).

Une mobilisation sans commune mesure avec celle du 5 décembre 2024, quand près de 20 % des agents de la fonction publique d’Etat étaient en grève, éducation nationale en tête, et que des dizaines de milliers de personnes avaient défilé dans toute la France contre des mesures d’économies.

L’université est particulièrement touchée par les ajustements budgétaires, avec des coupes dans les crédits pour l’enseignement supérieur et la recherche annoncées le 25 avril.

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« Bien que le budget total alloué aux universités et aux écoles augmente de plus de 300 millions d’euros en 2025, c’est insuffisant au regard des dépenses nouvelles (masse salariale, inflation dont le gaz et l’électricité) qui s’imposent et qui sont de l’ordre de plus de 600 millions d’euros en 2025 » pour les universités, a déploré Dean Lewis, président de l’université de Bordeaux.

Le Monde avec AFP

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Après la cession de Vencorex, le destin d’une mine de sel dans la Drôme en suspens

L’usine chimique Vencorex, à Pont-de-Claix (Isère), le 12 mars 2025.

Que va devenir la mine de sel d’Hauterives (Drôme), après l’épilogue du redressement judiciaire du chimiste Vencorex ? Le 10 avril, en entérinant une reprise à la marge des activités de Vencorex au profit de son principal concurrent, le chinois Wanhua, synonyme de 400 suppressions de postes, le tribunal de commerce de Lyon a laissé cet important gisement de sel dans l’impasse.

Gérée par une filiale épargnée par la procédure, la mine avait pour seul client l’usine de Pont-de-Claix (Isère), qu’elle alimentait via un saumoduc de 82 kilomètres de long. L’usine tirait ensuite de la saumure, par électrolyse, des produits dérivés comme le chlore, la soude et l’hydrogène.

Pendant le redressement judiciaire de Vencorex, de nombreux industriels du sel, qui auraient pu être intéressés par ce gisement, ont été approchés par la direction et les services de l’Etat pour reprendre la concession. Mais les discussions se sont heurtées à la complexité de l’infrastructure et aux coûts élevés d’exploitation, couplés à l’incertitude du devenir de la plateforme chimique dans son ensemble. Certains clients de Vencorex, et en premier lieu son voisin Arkema, sont partis chercher leur matière première ailleurs. Pour son site de Jarrie (Isère), Arkema se fournit désormais dans une mine de sel allemande exploitée par une entreprise polonaise.

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« C’est une course capitaliste extrême » : à Canton, dans les ateliers de la sueur de Shein

A 18 heures, c’est la pause. Les travailleurs quittent leurs machines à coudre, laissent derrière eux les piles de tissu rayé bleu et blanc ou uni mauve, et les tas de pochettes plastiques estampillées Shein qui seront reçues à l’autre bout du monde. Ils dévalent les escaliers par groupes de deux ou trois. Certains vont manger à la cantine aménagée au pied de cet immeuble de huit étages, dont chaque niveau est occupé par une petite dizaine d’ateliers travaillant pour les champions chinois de la fast-fashion.

D’autres préfèrent prendre l’air et changer de cuisine. Les serveurs des gargotes alentour connaissent les horaires, ils sont à l’affût. La nuit qui tombe, les enseignes éblouissantes, le flux continu de scooters électriques et les ouvriers qui sortent dîner donnent à ce quartier de Canton (Guangzhou), entièrement consacré à l’industrie textile, son atmosphère vibrante.

Dong, elle, a choisi de repasser à son dortoir qui est à cinq minutes à pied pour se poser un peu. A Hezhou d’où est originaire sa famille, à 300 kilomètres de là, dans la région du Guangxi, les opportunités de travail sont très limitées. Alors, à 18 ans, elle était partie pour Canton, accompagnée par sa sœur aînée qui y avait déjà trouvé du travail. Elle en a 21 aujourd’hui. En chemisier bleu ouvert sur un débardeur blanc, pointes des mèches décolorées, elle est souriante et ne se plaint pas, mais confie que les journées sont longues, le rythme usant : « Je suis fatiguée, mais si je ne me fatiguais pas je ne gagnerais pas ma vie, car je n’ai pas de compétences très spécifiques. »

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En Espagne, Auchan va fermer 25 supermarchés et supprimer plus de 700 postes

Un magasin Auchan, à Toulouse, le 28 novembre 2013.

Le distributeur Auchan a annoncé, jeudi 8 mai, la fermeture de 25 de ses supermarchés en Espagne, dans le cadre d’un plan de restructuration qui se traduira par plus de 700 suppressions de postes. « Le commerce vit une profonde transformation » qui nécessite de « s’adapter à ces nouvelles habitudes d’achat qui font que les consommateurs préfèrent des établissements plus petits et pratiques », explique dans un communiqué le distributeur, implanté en Espagne sous le nom d’Alcampo.

Pour cette raison, Auchan a décidé de réorganiser ses activités dans ce pays par un plan répondant « aux nouvelles tendances de consommation », qui « impliquera la fermeture de 25 supermarchés en difficulté » et « affectera 710 employés, sur un effectif total de 23 300 », ajoute-t-il. Selon le distributeur originaire du nord de la France, les sites concernés font partie d’un « lot de 224 supermarchés » acquis en 2023, parmi lesquels figuraient des supermarchés qui « ne correspondaient pas à son modèle » ou dont « l’emplacement n’était pas idéal ».

« Continuer à croître »

Cette « transformation est essentielle pour récupérer les résultats et garantir une croissance durable dans chacun des magasins », insiste le groupe français, qui réaffirme malgré tout « sa volonté de continuer à croître et à créer de la valeur » sur le marché espagnol.

Le syndicat Commissions ouvrières (CCOO), à qui ce plan social a été communiqué, a déclaré dans un communiqué vouloir « aborder cette situation difficile, qui est nouvelle dans l’entreprise, en gardant à l’esprit que l’objectif principal est le maintien de l’emploi ». « Dans le cas où des travailleurs devraient quitter l’entreprise », il faut « qu’ils le fassent dans les meilleures conditions possibles », insiste le syndicat.

Auchan, propriété de la galaxie Mulliez, est confronté depuis plusieurs années à d’importantes difficultés économiques. Cette situation a déjà poussé le groupe à annoncer, à la fin de 2024, un vaste plan social comprenant des fermetures de sites et menaçant 2 400 emplois en France.

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Le Monde avec AFP

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Plus de 90 % des TGV rouleront ce vendredi, malgré la grève des contrôleurs, selon la direction de la SNCF

A la gare Montparnasse, à Paris, le 6 mai 2025.

La SNCF a prévu de faire rouler plus de neuf TGV sur dix en France pour le premier jour de la grève des contrôleurs, vendredi 9 mai, et a promis de permettre à tous ses clients dont le train a été annulé d’en réserver un autre le jour même, sans frais. SNCF Voyageurs a également promis d’offrir un bon de réduction de 50 % sur leur prochain voyage à toutes les personnes subissant une annulation.

Environ 60 % des chefs de bord se sont déclarés grévistes sur le TGV, vendredi. La SNCF a pourtant assuré « que tous les voyageurs pourront voyager le jour prévu vers leur destination ». Le syndicat SUD-Rail et un collectif de contrôleurs baptisé Collectif national ASCT (CNA) ont appelé à la grève les 9, 10 et 11 mai pour réclamer une augmentation de leur prime de travail et une meilleure anticipation de l’organisation des plannings, trop souvent modifiés à la dernière minute d’après eux.

Selon la direction du groupe public, le taux de grévistes devrait dépasser 60 % le samedi, avant un retour au niveau de vendredi le dimanche. Sur l’ensemble du week-end, la direction prévoit un trafic normal à 96 % sur les TGV. La plupart des trains pourront rouler grâce au déploiement de volontaires, cadres dans l’entreprise, qui ont reçu des formations spéciales d’une journée pour remplacer les contrôleurs grévistes dans les trains. Les trains régionaux, qui peuvent circuler sans chef de bord, rouleront eux normalement vendredi et samedi ainsi que les trains Intercités.

Le trafic régional et francilien peu touché

Le réseau francilien de la SNCF (Transilien), qui comprend plusieurs lignes ou portions de RER, doit aussi connaître un trafic normal, a déclaré la SNCF. La CGT-Cheminots, première organisation syndicale à la SNCF, a d’ores et déjà prévu une poursuite de la mobilisation en juin. L’organisation a lancé, mercredi, un appel à la grève le 4 juin pour les conducteurs – en marge d’une table ronde consacrée à la prime dont ils bénéficient –, le 5 juin pour toutes les catégories de cheminots – avec des revendications portant sur les salaires ou l’amélioration des conditions de travail – et le 11 juin pour les contrôleurs.

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Au début de cette semaine, une grève des conducteurs à l’appel de la CGT-Cheminots avait provoqué des perturbations dans plusieurs régions comme les Hauts-de-France ou l’Ile-de-France. D’après SNCF Voyageurs, « environ neuf TER sur dix auront circulé en France [pendant cette grève], et environ huit Transilien [trains de banlieue parisienne] sur dix, avec des disparités selon les régions ou les lignes ». Mercredi, SUD-Rail revendiquait 40 % de conducteurs grévistes dans tout le pays et jusqu’à un train régional sur deux annulé en Ile-de-France.

Le Monde avec AFP

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LVMH prêt à supprimer 1 200 postes chez Moët Hennessy

Bernard Arnault lors de la présentation des résultats de LVMH, le 17 avril 2025

La crise du cognac et le trou d’air des ventes de champagne secouent le leader du secteur, le groupe LVMH. Le géant du luxe, soucieux de réduire ses coûts, a annoncé son intention de supprimer à terme 1 200 postes dans sa filiale Moët Hennessy qui regroupe ses activités vins et spiritueux, soit plus de 12 % de ses effectifs estimés à 9 400 salariés. Un projet dévoilé dans un message adressé aux salariés, mercredi 30 avril, selon les informations de La Lettre. Ces suppressions de postes se feraient, selon la direction, sans plan social, en comptant sur le non-remplacement des départs.

Le coup est rude pour une activité qui volait de record en record, portée par le succès du cognac aussi bien en Chine qu’aux Etats-Unis. LVMH prônait, alors, le développement à marche forcée du vignoble charentais face à ses prévisions d’une croissance continue des ventes. Las. En 2022, les premiers signes d’essoufflement sont apparus. Avant de faire place à une forte décélération de la progression des exportations sur ces deux marchés-clés, après le choc de la crise liée au Covid-19, puis celui de l’inflation, assortie de la volonté de Pékin de taxer les importations.

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