Les compétences qui manquent au jeunes diplômés

Selon 60% des managers, les étudiants fraîchement diplômés manquent d’esprit critique et d’aptitude à résoudre les problèmes. Il s’agit de trouver des solutions au lieu d’attendre des directives pour surmonter un défi.

Parallèlement, 44% des managers trouvent que les jeunes diplômés ont de faibles compétences en expression écrite. Peu importe le poste que vous occuperez, vous devrez forcément communiquer autrement qu’en face à face ou par téléphone.

Enfin, 39% du panel estime que les jeunes diplômés doivent améliorer leurs aptitudes à s’exprimer en public. Pour gravir les échelons, vous devrez à un moment donné discuter de vos idées en public ou faire une présentation. Heureusement, cette situation n’est pas sans issue.

C’est en accumulant de l’expérience professionnelle que vous perfectionnerez votre esprit critique et vos capacités à résoudre les problèmes. Entre temps, aidez-vous de livres, en particulier de livres de business recommandés par des personnes en qui vous avez confiance. Vous pouvez améliorer votre rédaction en vous entraînant et en vous aidant de cours en ligne gratuits.

Pour devenir un bon orateur, servez-vous d’applications permettant de vous entraîner à vous exprimer en public pour apprendre quelques astuces et évidemment, exercez-vous régulièrement. Commencez en douceur (prenez la parole au cours de réunions) et allez-y crescendo.

Donc Chers jeunes diplômés, d’après une nouvelle recherche, vous êtes raisonnablement bien préparés à l’entrée sur le marché du travail. En outre, vous maîtrisez les compétences dont vous avez besoin pour décrocher un bon poste et réussir votre carrière. C’est une bonne nouvelle !

La création d’emplois d’avenir afin de remédier au problème des jeunes sans diplôme

Tous les ans, 120 000 jeunes sortent du système scolaire sans diplôme… or, moins d’un tiers de ces jeunes trouvent un emploi stable, et un peu moins de la moitié d’entre eux pointent au chômage. Pour remédier à « la désespérance totale » des familles, selon les propos de Michel Sapin, le ministre du Travail, des emplois d’avenir vont été créés.

Le gouvernement présentera un projet de loi « portant sur la création des emplois d’avenir » la semaine prochaine en Conseil des ministres. 150 000 emplois d’avenir devraient être créés pour remédier au chômage des jeunes sans diplôme.

Le projet de loi vise ainsi à créer 100 000 emplois d’avenir et 50 000 en plus l’année suivante. Ces CDD ou CDI seront subventionnés à 75% par l’Etat pour une durée de 1 à 3 ans. Estimé à environ 1,5 milliard d’euros, le coût de ces contrats sera pris en charge par le budget de l’emploi. Le gouvernement voudrait les concentrer dans des secteurs à fortes perspectives de recrutement comme le tourisme, l’aide à la personne, les filières vertes ou les activités numériques.

Si ces emplois d’avenir s’adresseront principalement au secteur public, les entreprises privées pourront aussi y avoir accès, mais elles ne bénéficieront pas des mêmes subventions. Leur taux de subvention sera fixé par décret tout comme les secteurs d’activités qui pourront en bénéficier.

Le projet de loi précise aussi que des « gardes fous » seront mis en place « pour éviter tout effet d’aubaine ». Les collèges et les lycées profiteront eux aussi d’emploi d’avenir « professeur » pour les étudiants en deuxième année de licence souhaitant s’orienter vers l’enseignement, mais rencontrant des difficultés pour se financer.

Les emplois d’avenir seront destinés aux jeunes de 16 à 25 ans sans qualification ou peu qualifiés, et habitant prioritairement des Zones Urbaines Sensibles (ZUS). Un décret viendra préciser le niveau de qualification maximum pour bénéficier de ces contrats, celui-ci pourrait varier selon l’appartenance à une ZUS ou non. Mis à part les emplois d’avenir « professeur », qui ne pourra pas excéder une mi-temps, les autres ne devront pas être inférieurs à un temps partiel.

Les obstacles de la recherche d’emploi et le taux de chômage en hausse

En effet, nous le constatons encore dans nos recrutements actuels : nos candidats ont des compétences et du potentiel. Mais il en ressort souvent coté client qu’ils recherchent le candidat idéal qui correspondrait à 100% à leur job desk et la est tout le problème. Les raisons peuvent être variées : salaire pas en adéquation avec le poste, la mission, entreprise ayant une mauvaise réputation ou tout simplement parce que son réel besoin est mal exprimé.

Que faire ?. Changer les habitudes de recrutement semble être un bon compromis : ne plus s’arrêter qu’aux simples « compétences » des candidats mais leur donner l’opportunité de laisser s’exprimer leur talent. Croire en leur possibilité d’évolution et faire jouer le relationnel que peut avoir le candidat dans son métier.

D’autant plus que souvent, ces jeunes ont évolué dans des environnements où la résistance aux stress est mise à rude épreuve. Ils sauront encaisser la pression de ces entreprises plus facilement, même dans des périodes de doutes, de difficultés au travail. Ils sauront se remettre en question et trouver les solutions, seuls ou avec l’employeur, pour remédier à ces difficultés.

Et si la personnalité de chacun était la solution et faisait la différence ? En effet, au lieu de chercher le mouton à 5 pattes et d’avoir quelqu’un qui rentre absolument dans les cases de la job desk : pourquoi ne pas chercher quelqu’un qui, au-delà des quelques compétences pré-requises, a de la personnalité !

Ce n’est peut-être pas la solution idéale pour résoudre le chômage mais elle permettra surtout dans un premier temps de redonner confiance aux candidats et aux entreprises d’avoir des salariés motivés.

Quelques-unes des idées proposées pour réduire le chômage des jeunes

25 % des jeunes actifs cherchent un emploi, il s’agit de la catégorie d’actifs la plus touchée par le chômage en France.

Le taux de chômage des jeunes est d’environ 20 %, contre environ 10 % pour le reste de la population active. Pendant les périodes de reprise d’activité économique, ces taux se rapprochent. Le problème de l’insertion des jeunes ne vient pas de leur âge mais du fait qu’ils soient entrants dans l’entreprise, un flux très limité à cause du manque de mobilité des salariés déjà insérés. De plus, en phase de crise économique, ce sont les profils à la marge qui sont le plus touchés. Le chômage des jeunes est le symptôme d’un ensemble de problèmes.

La France a beaucoup d’atouts : sa productivité, le bien-être de ses salariés ou encore le taux d’activité des 25-50 ans sont parmi les meilleurs d’Europe. Le problème est que nous avons un niveau d’éducation très élevé mais très inégal, marqué par un déterminisme social très important. Nous sommes capables de former des élites très compétitives et très recherchées dans le monde de l’entreprise et en même temps nous laissons de nombreux jeunes sans diplôme. Il faut adapter le système éducatif aux évolutions de la société et outiller ces jeunes non-qualifiés pour qu’ils aient quelque chose à proposer sur le marché du travail.

Il faut aussi investir dans la formation et créer des emplois en lien avec des enjeux de société comme le vieillissement ou le développement durable, qui absorberaient la jeunesse pour en faire le moteur du changement

De nombreuses études montrent l’importance de l’accompagnement des jeunes pour trouver un emploi. La “garantie jeunes” [un dispositif mis en place par le gouvernement qui octroie une allocation aux 18-26 ans s’ils recherchent activement un emploi] est un pis-aller, mais il est tout de même plus facile de trouver un emploi quand on peut se loger et se soigner. C’est la base. Ensuite, il faut inclure systématiquement un volet sur les jeunes à chaque négociation entre partenaires sociaux. Nous pouvons changer les choses sans toucher au code du travail

Quelles sont les difficultés des jeunes diplômés européens face à l’emploi ?

Le diplôme en poche, les jeunes diplômés  se confrontent à un défi de taille : décrocher un premier emploi. Il n’est en effet pas aisé pour un jeune diplômé de se faire une place sur le marché du travail, spécifiquement en Europe. Selon une infographie publiée sur le site talentsoft.fr, nous prenons conscience d’un fait majeur en Europe, le chômage des jeunes. Cette dernière accorde cependant une nuance à ce chômage, très faible en Allemagne, caractéristique en Espagne (53,8%). Enfin, alors que le taux de chômage des jeunes européens se positionne à 22,8%, la France ne fait pas mieux (23,7%).

Afin de dénicher leur premier emploi, les jeunes diplômés européens se tournent vers les sites carrières (88%), le réseau professionnel LinkedIn (72%) et se disent prêt à utiliser un site d’évaluation d’entreprise comme le site Glassdoor (74%). Ces trois usages définissent un besoin d’adaptation chez les entreprises créatrices d’emploi

À la fin de leurs études, les Européens se lancent sur une longue route semée d’embûches. Arrivés à destination, 68% des diplômés européens décrochent un contrat à durée indéterminée, mais dans la grande majorité des cas ce CDI n’arrive qu’après des mois voire des années de difficultés. Ainsi, en moyenne, les jeunes diplômés prendront 11 semaines avant de trouver un travail, 29 lettres de motivation et 4 entretiens : de quoi provoquer l’abandon chez la majorité d’entre eux.

Face aux difficultés grandissantes vis-à-vis du premier emploi, plus de 51% des diplômés abandonnent leurs recherches. Dérangés par la gestion des candidatures et les questions non pertinentes dans les formulaires, une grande part préfère cesser toute tentative de demande d’embauche.

Les jeunes sur-diplômées mais sans emploi !

Les jeunes ayant du mal à trouver un emploi n’est pas un problème nouveau. Certains secteurs ne proposent que très peu d’offres d’emploi aux jeunes et en particulier lorsque ceux-ci ont peu d’expérience professionnelle. Faire de longues études n’est plus forcément la meilleure solution, cependant certains deviennent sur-qualifiés pour les postes qu’ils occupent.

D’après une thèse d’un doctorant à l’INRS, 40% des diplômés universitaires occupent un poste qui requiert un niveau d’études plus faible que celui qu’ils ont. Cela peut s’expliquer par différents facteurs :

Certains diplômes sont plus recherchés que d’autres, ce qui entraîne beaucoup de compétitivité entre candidats. Certains candidats n’hésitent pas à revoir à la baisse leurs ambitions et à chercher des postes pour lesquels ils sont trop qualifiés afin d’avoir plus de chance d’être embauché.

Certains secteurs sont plus demandeurs que d’autres, ce qui ferme beaucoup de portes aux candidats qui cherchent des postes à hautes responsabilités correspondant à leur niveau d’études. Ils se retrouvent ainsi à chercher dans d’autres secteurs afin d’avoir une chance de trouver un emploi.

Les diplômés universitaires à vocation professionnelle sont de plus en plus demandés face aux jeunes qui sortent d’écoles avec un diplôme plus élevé. En effet ces jeunes sont en général sur-diplômées pour les postes à pourvoir, ils sont en général moins expérimentés et coûtent plus cher aux entreprises.

Les diplômés universitaires à vocation non professionnelle se retrouvent à postuler et à occuper des postes auxquels ils n’ont pas vraiment été formés, ou pour lesquels ils sont sur qualifiés.

Les sur diplômées se replient vers des postes de la fonction publique pour plusieurs raisons: sûreté de l’emploi, possibilité d’évolution, mais ils sont sur diplômées pour les fonctions qu’ils remplissent. Cela engendre des conflits avec les futures générations de jeunes qui voudront travailler dans la fonction publique avec un diplôme moins important.

Contrairement à la fonction publique, la France subit une pénurie d’emploi, les jeunes sont sur qualifiés pour les métiers qu’ils souhaitent faire en particulier dans le BTP ou encore la restauration. Ces secteurs ne requièrent pas tant de diplôme, mais plutôt de l’expérience professionnelle.

Jeune diplômé, tu proposes ton savoir-faire tes compétences, et personne n’en veut !

Plus que jamais en France, le diplôme est considéré comme un atout essentiel pour l’insertion professionnelle. Seuls 11 % de ceux qui en possèdent un pointent au chômage cinq ans après leur entrée sur le marché du travail, alors que 40 % des jeunes non diplômés sont sans emploi. Ces 11 % représentent néanmoins un chiffre très élevé : «Ce sont des centaines de milliers de jeunes qui, au sortir de longues études qui ont nécessité des sacrifices importants, peinent à trouver un poste en adéquation avec leur diplôme», relève Camille Peugny, sociologue à Paris-VIII. «Un diplômé de l’enseignement supérieur sur quatre ou cinq peut être considéré comme déclassé sur son premier emploi.» Précarité, temps partiels, faibles revenus, boulots alimentaires, chômage à répétition ou emploi sans rapport avec les compétences sont le lot de nombre de diplômés du supérieur.

«La durée du « bizutage social » s’est allongée : après un master, il est courant de cumuler quatre à cinq ans de stage et de CDD. L’âge moyen du premier CDI est passé à 29 ans», souligne Camille Peugny. En témoignent ces Grenoblois âgés de 25 à 40 ans et diplômés de bac + 5 à bac + 8 en situation délicate. Tous dénoncent un gâchis humain et portent un regard désabusé, parfois révolté, sur une société qui ne leur donne pas la place qu’ils espéraient et dans laquelle ils ne se reconnaissent pas.

Claire, 40 ans tout juste, est docteure en biologie cellulaire et moléculaire depuis 2005, et au chômage depuis un an. Jamais elle n’a pu accéder à un CDI. Elle a multiplié pendant dix ans les contrats précaires à l’institut des neurosciences de Grenoble, dans le privé près de Genève, dans un labo du Commissariat à l’énergie atomique, entrecoupés de périodes de chômage… Jusqu’à arriver à la limite légale de son employabilité en CDD dans le public. «Les labos publics où je suis passée me sollicitent, mais je n’ai plus le droit d’y accéder, explique-t-elle. C’est très frustrant : j’adorais ce que je faisais, j’étais appréciée et je dois faire une croix sur mon métier où il y a des manques et où mes compétences seraient utiles ? C’est du gâchis.» Elle continue à chercher dans le privé, a décroché quelques entretiens. On lui a proposé un poste, mais il était basé à l’étranger : inacceptable pour cette mère de trois jeunes enfants dont le mari, peintre en bâtiment, est salarié à Grenoble. «Je n’ai pas voulu sacrifier ma vie de famille», tranche-t-elle. Elle vit en partie sur son allocation chômage, en assurant des cours particuliers et des vacations à la fac, «pour rester active et à l’affût». Il lui a fallu prendre un statut d’auto-entrepreneur pour pouvoir être payée par l’université… «Dans un an, je n’aurai plus de chômage. Dois-je repartir à zéro ? Faire instit ? Souci, je n’ai plus droit à une formation pour me reconvertir… Et puis ça me fait mal de recommencer au bas de l’échelle salariale et de renoncer à mon métier passion !» Du futur président, elle n’ose attendre la création de postes dans la recherche publique, mais au moins qu’il élargisse le recours aux CDD, qu’il impulse une mobilité des fonctionnaires. Seul espoir pour elle de retrouver le chemin des labos.

Emma a 25 ans, elle a décroché en 2014 un master de stratégie territoriale et urbaine à Sciences-Po Paris. Elle vit chez ses parents et touchera ce mois d’avril sa dernière allocation chômage avant de basculer au RSA. Emma se prépare à chercher un petit boulot alimentaire. Tout avait pourtant bien commencé après son master, avec un CDD dans un cabinet de conseil en région parisienne, où elle réalise les études stratégiques des politiques de l’habitat pour des collectivités. Elle se sent vite mal à l’aise : beaucoup de responsabilités, un salaire moyen, une position de prestataire pour des élus dont elle doit suivre les orientations politiques, une ambiance délétère au sein du cabinet. A la mi-2015, après dix mois, elle quitte cet emploi, désireuse de mettre ses compétences au service d’une «autre manière de penser la gestion du territoire, axée sur la transition écologique». Depuis, elle n’a pas retrouvé de poste. Elle a fait les vendanges, du woofing (travail dans une ferme bio), un service civique au Maroc et a répondu à une multitude d’offres d’emploi… sans succès. Elle ne se plaint pas : «J’assume mon refus d’un parcours classique et d’une carrière menée au détriment de mes convictions et des urgences écologiques et sociales.» Mais elle avoue une certaine anxiété. Avec deux anciens de son master, elle a monté une association qui propose aux collectivités un accompagnement sur une transition écologique mêlant énergie, transports, habitat, participation, cohésion sociale : «Certaines sont très intéressées mais sont-elles prêtes à nous payer ?» Elle attend des candidats à la présidentielle «une prise en compte des enjeux écologiques, un changement de régime politique, une place renforcée pour les citoyens et l’écologie en lieu et place du système capitaliste». Elle se sent plus proche de Mélenchon que de Hamon, se décrivant «en rupture, contestataire».

Les difficultés auxquels sont confrontés les jeunes diplômés en recherche d’emploi

Lorsque les jeunes diplômés ont terminé leurs études, les principales difficultés qu’ils rencontrent lorsqu’ils recherchent un emploi sont tout d’abord l’absence d’expérience professionnelle, suivie de la difficulté à trouver des offres d’emploi. Pour les managers, le niveau de salaire proposé est bien souvent jugé insuffisant.

Monster donne plusieurs pistes dans son étude. La première c’est de valoriser ses engagements associatifs et séjours à l’étranger mais aussi ses projets perso et des activités sportives ou culturelles de bon niveau. Elles peuvent toutes servir à démontrer que vous êtes engagé, adaptable, et avec une certaine maturité. Autre piste : tenir un blog et publier des articles sur son secteur d’activité. Plus généralement, n’hésitez pas à mettre en ligne vos réalisations créatives et/ou intellectuelles… Qui sait, elles pourraient attirer l’oeil d’un recruteur ?

Les 10 difficultés qui empêchent les jeunes diplômés de mener à bien leur recherche d’emploi :

  • Le manque d’expérience professionnelle
  • Des difficultés à trouver des offres d’emploi
  • Des difficultés à mettre en valeurs leurs compétences
  • Une mobilité géographique difficile
  • Un salaire proposé insuffisant
  • Autre difficulté non mentionnée dans la liste
  • Une formation mal, ou pas, reconnue par les employeurs
  • Une formation inadaptée au marché de l’emploi
  • Une méconnaissance des débouchés possibles de leur formation
  • Une mauvaise maîtrise des techniques de recherche d’emploi (lettre de motivation, CV, entretien d’embauche…)

La Génération Millennials Jeune diplômé et sans emploi

Qui est cette génération Y et pourquoi, malgré leurs diplômes, les jeunes peinent-ils à décrocher leur premier emploi ?

alors que la courbe du chômage en France continue de faire le yo-yo, le taux d’emploi des jeunes diplômés ne semble pas affecté ni par les périodes de creux, ni par les améliorations du marché de l’emploi. En effet, il stagne : 40% des jeunes diplômés n’ont toujours pas d’emploi un an après avoir obtenu leur diplôme de fin d’étude.

Après la génération X naît la génération Y, surnommée « Millennials » ou « enfants du millénaire ». Regroupant l’ensemble des individus nés entre le début des années 80 et le milieu des années 90 (certains sociologues datent précisément la fin de cette génération avec les jeunes nés en 1995), cette génération est marquée par le digital, la flexibilité et les réseaux sociaux. Le cœur de ce groupe est Internet et plus largement les nouvelles technologies qui induisent la simultanéité et l’instantanéité des relations et des tâches.

En 2020, la « génération net » représentera plus de 40% des travailleurs européens. « Les Millennials vont dominer tous les chiffres de l’emploi et du chômage à partir de maintenant, » déclare Anthony Carnevale, le directeur de recherche de l’Université de Georgetown. En 2015, 75,3 millions de personnage appartiennent à la génération Y contre 74,9 millions d’individus pour la génération X (jusque-là, la génération X représentait la tranche d’âge (entre 30 et 50 ans) la plus nombreuse).

Les Millennials font face à des frais de scolarités beaucoup plus élevés que leurs parents (que ce soit en frais universitaires ou le coût d’une école de commerce ou d’ingénieur) ce qui induit la contraction d’un prêt étudiant plus conséquent. Problème, la compétition pour obtenir un CDI (véritable Graal du jeune diplômé) est aussi plus rude qu’avant. Une étudiante de 25 ans avec dans sa poche un Master 2 en commerce international déclarait qu’elle était serveuse dans un restaurant de quartier en attendant de trouver un emploi plus en adéquation avec ses qualifications.

Diplômé en poche mais sans emploi, comment y remédier ?

Le Manque de stratégie. Nous remarquons souvent que le manque de succès est dû à un manque de stratégie dans la recherche d’emploi: il ne suffit pas d’envoyer une lettre de motivation et un CV pour espérer décrocher un poste correspondant à ses attentes.”
Manque de motivation. “Une recherche d’emploi est aujourd’hui un job à mi-temps et il faut garder la motivation tout au long des différents processus de recrutement qui sont aujourd’hui assez longs. Mais il n’y a rien à faire…. il faut accepter que ça prend du temps…”
Manque de flexibilité. “La flexibilité de la génération Y est importante et il faut absolument tenir compte de ce paramètre pour se démarquer également (…) On ne reste plus 30 à 40 ans dans le même boulot (ou très rarement), on change 7 à 8 fois dans une carrière.
Les outils sont nombreux aujourd’hui pour se positionner sur le marché: LinkedIn , les jobboards, les organismes, les foires à l’emploi… Pour moi, le profil LinkedIn est incontournable. Plus de 85% des recruteurs sont dessus et il y’a tous les jours de nouvelles offres d’emploi. Utilisez les réseaux sociaux dans votre recherche d’emploi mais de façon professionnelle et en faisant très attention à votre identité numérique”.
“Motivation, patience, structure, organisation, stratégie et détermination sont les maîtres mots d’une recherche d’emploi réussie. La base est évidemment votre CV et votre lettre de motivation.”
Les erreurs à éviter lors de votre recherche :
Etre pessimiste. “Si on part du principe que tout est bouché et qu’on a aucune chance à cause de statistiques, il est évident que cela sera difficile de garder la motivation. Posez-vous les bonnes questions et analysez les raisons d’un échec. Vous verrez que ce n’est pas uniquement le marché qui est responsable – même si le parcours n’est pas un long fleuve tranquille. C’est vous qui ferez la différence lors de vos entretiens d’embauche, et pour cela il faut pouvoir se vendre tout en restant humble mais en vous démarquant du candidat qui est passé juste avant vous…”
Etre impatient: “Il est parfois nécessaire de changer sa cible et de passer par deux phases afin d’obtenir l’objectif premier. L’intérim par exemple est devenu un excellent tremplin pour arriver à son objectif (CDI). Par exemple, devenir consultant parait peut être facile mais il faut plusieurs années d’expériences afin d’être expert et avoir une certaine renommée sinon vous êtes dans la masse et le problème est le même.”