Toulouse : les éboueurs votent la fin de la grève

Toulouse : les éboueurs votent la fin de la grève

La grève des éboueurs à Toulouse, qui avait débuté le 16 décembre 2021, s’est achevée le 13 janvier 2022.

Ils avaient commencé leur mouvement il y a près d’un mois pour réclamer, notamment, la reconnaissance de la pénibilité de leur travail. Les éboueurs de l’agglomération toulousaine ont voté jeudi 13 janvier la fin de leur grève et le déblocage des dépôts après un accord « satisfaisant » avec Toulouse Métropole.

« On nous concède 11 jours de congés supplémentaires pour la pénibilité de notre travail », a expliqué à l’Agence France-Presse Nicolas Refutin, secrétaire général de Force ouvrière (FO) de la Métropole.

Toulouse Métropole en avait concédé neuf lors de la dernière réunion de négociations, le 6 janvier.

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La prime d’intéressement collectif élargie

S’y ajoutent « dix semaines en été » de période de faible activité, « au cours desquelles la Métropole accepte de faire coller le temps de travail aux besoins réels, qui sont bien inférieurs que durant le reste de l’année », a aussi précisé M. Refutin.

La collectivité a également accepté un élargissement de la prime d’intéressement collectif : elle était de 300 euros par an pour les agents de trois dépôts, elle passe à 450 euros pour l’ensemble des éboueurs des six dépôts, se félicite le syndicaliste.

« Les chauffeurs recevront par ailleurs une prime de 360 euros par an, et 30 contractuels seront recrutés », a ajouté M. Refutin. Enfin, « une rémunération plus attractive est proposée pour les samedis et jours fériés travaillés », a-t-il dit.

Fin du système du « fini-parti »

Les éboueurs, en grève depuis le 16 décembre, réclamaient 34 jours de repos, en compensation des 35 heures par semaine qui leur sont désormais imposées, contre 25 heures en moyenne jusque-là.

Ce changement implique pour les éboueurs la fin du système du « fini-parti », qui leur permettait de rentrer chez eux au terme de leur tournée, c’est-à-dire entre 10 h 15 et 10 h 30, en ayant commencé à 5 heures.

« L’accord trouvé semble être équilibré, acceptable, à défaut d’être ultrasatisfaisant. Notre pénibilité de travail est reconnue et il n’y a pas de perte de rémunération, qui étaient nos deux revendications principales », affirme Nicolas Refutin.

La signature de l’accord entre les syndicats et Toulouse Métropole devrait se faire dans la journée, actant officiellement la reprise de la collecte, dès vendredi, dans cette agglomération d’environ 800 000 habitants.

Le Monde avec AFP

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