En France, l’emploi salarié privé progresse au premier trimestre
L’emploi salarié privé a progressé de 0,4 % au premier trimestre, en France, avec 86 800 créations nettes d’emplois, selon l’estimation définitive publiée jeudi 8 juin par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Cette estimation est deux fois plus forte que celle provisoire publiée le 5 mai.
Après + 0,2 % au trimestre précédent, il s’agit du neuvième trimestre d’affilée de hausse. L’emploi salarié privé excède son niveau d’avant la crise sanitaire, fin 2019, de 6,1 % (soit + 1,2 million d’emplois).
L’emploi intérimaire se replie nettement
Dans le détail, l’intérim se replie nettement ce trimestre : − 2,2 % (soit − 18 100 emplois). Un recul qui efface intégralement la hausse des deux trimestres précédents. Le taux d’emploi intérimaire est inférieur de 2,2 % à son niveau du premier trimestre 2022 mais supérieur de 2,3 % à son niveau d’avant la crise.
Hors intérim, l’emploi industriel progresse de nouveau de 0,3 % (+ 8 200 emplois) après + 0,2 % au trimestre précédent. Il est supérieur de 1,2 % à son niveau un an auparavant et de 1,8 % à son niveau de fin 2019.
Dans la construction, l’emploi baisse de 0,1 % (soit − 1 500 emplois). Il s’agit du premier trimestre de baisse dans ce secteur depuis le quatrième trimestre 2016. Il dépasse toutefois de 0,4 % son niveau du premier trimestre 2022 et de 7,8 % son niveau de fin 2019.
Dans le secteur tertiaire marchand, l’emploi accélère : + 0,7 % après + 0,2 % (soit + 88 300 emplois après + 22 700). Il dépasse son niveau d’un an auparavant de 2,3 % (soit + 290 500 emplois) et celui d’avant-crise de 7,5 % (soit + 886 400 emplois).
Dans le tertiaire non marchand, il progresse également : + 0,2 % (soit + 15 200 emplois) après + 0,1 % au quatrième trimestre 2022.