Quelles revalorisations en 2021 pour les retraites, le smic, les allocations familiales, le RSA ?
Un chouïa moins de 1 %, 0,99 % précisément : c’est la hausse du smic le 1er janvier 2021. Son montant horaire brut passe de 10,15 euros à 10,25 euros, soit un gain mensuel d’environ 15 euros pour trente-cinq heures de travail hebdomadaire. Comme l’an dernier, l’augmentation relève d’une application stricte de la formule de revalorisation, sans coup de pouce.
Mais qui dit 1er janvier dit aussi revalorisation des retraites de base. La hausse 2021, qui s’élève à 0,4 %, a été fixée en fonction de l’inflation, comme le veut la loi. Alors qu’en 2020, l’affaire avait tourné au casse-tête, avec une augmentation en deux étapes et la présence de plusieurs taux selon les niveaux de pensions, 2021 signe un retour à la simplicité. Seuls les avocats ont un taux différent, 0,5 %.
Ce + 0,4 % s’appliquera aussi à certaines pensions complémentaires, comme celles des artisans et commerçants, celles des fonctionnaires ou celles des agents non titulaires de la fonction publique. Les autres régimes complémentaires n’ont pour la plupart pas encore communiqué le niveau de hausse pour cette nouvelle année.
Hausses attendues au 1er avril
A noter qu’à l’Agirc-Arrco (retraite complémentaire des salariés), la revalorisation n’a pas lieu le 1er janvier, mais le 1er novembre. Ces pensions ont été gelées à l’automne 2020 en raison de la dégradation de la situation financière du régime.
Quant aux autres prestations, elles sont pour la plupart revalorisées le 1er avril. Alors que ces dernières années, certaines avaient subi des hausses inférieures ou supérieures à l’inflation, elles doivent en 2021 évoluer selon l’inflation, le gouvernement n’ayant pas annoncé cette fois de modalités spécifiques.
C’est le cas des prestations familiales (complément de libre choix du mode de garde, allocations familiales, etc.) et des minima sociaux, comme le revenu de solidarité active (RSA), l’allocation de solidarité aux personnes âgées, l’allocation adulte handicapé ou encore l’allocation de solidarité spécifique (pour les chômeurs en fin de droit). Mais aussi de la prime d’activité.
Une revalorisation exceptionnelle a toutefois été actée cette année pour l’allocation supplémentaire d’invalidité, minimum social touché par certaines personnes invalides à faibles revenus. Elle doit être mise en œuvre par décret. L’idée est de porter de 750 euros à 800 euros, le 1er avril, le plafond mensuel de ressources garanties à ses bénéficiaires, ce qui augmentera le niveau de l’aide et le nombre des allocataires.
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