Archive dans 2018

Egalité salariale entre femmes et hommes : les entreprises auront trois ans pour agir

La ministre du travail, Muriel Pénicaud, à l’Elysée le 5 septembre.

Les entreprises de plus de 50 salariés où des inégalités salariales entre femmes et hommes auront été mesurées auront trois ans pour remédier à la situation. Faute de quoi, elles pourraient encourir une « sanction » équivalente à « 1 % du chiffre d’affaires », a annoncé mardi 23 octobre la ministre du travail, Muriel Pénicaud.

L’égalité salariale femmes/hommes est « l’un des quatre volets importants » de la loi « avenir professionnel » votée cet été, a rappelé la ministre au micro de France Info. A partir du 1er janvier, les entreprises de plus de 50 salariés devront mesurer les écarts de salaires entre femmes et hommes. Celles qui « ne seront pas au carré auront l’obligation de faire une enveloppe de rattrapage sur trois ans », a précisé Mme Pénicaud. Avant trois ans, « la marche peut être trop haute », a-t-elle ajouté pour expliquer ce délai.

Des contrôles dans « toutes les entreprises concernées »

« Si elles ne le font pas, la sanction » pourra être « 1 % du chiffre d’affaires », a précisé la ministre, en annonçant des contrôles de « toutes les entreprises concernées » dans trois ans. Elle a précisé que le seuil de 50 salariés avait été retenu afin de « pouvoir comparer », avec suffisamment de personnes qui « aient le même poste ».

Le mécanisme devrait, selon Mme Pénicaud, être détaillé « dans quelques semaines ». « Ça fait quarante-cinq ans que la loi dit le bon sens, qu’à travail égal vous devez avoir un salaire égal », a-t-elle insisté, soulignant que la loi « avenir professionnel » ajoutait dorénavant une « obligation de résultat ».

Selon le ministère du travail, à travail égal, les femmes sont rémunérées environ 9 % de moins que les hommes ; cet écart atteint 25 % pour l’ensemble d’une carrière et 37 % au moment de la retraite.

Aciérie Ascoval : Vallourec rejette la demande du candidat repreneur Altifort

281 personnes travaillent actuellement dans l’aciérie d’Ascoval, dans le Nord.

Coup dur pour les 281 salariés de l’aciérie Ascoval, à Saint-Saulve, dans le Nord. Le groupe Vallourec, qui détient 40 % de l’usine placée en redressement judiciaire en janvier, a rejeté, lundi 22 octobre, la demande de soutien financier de la société Altifort, candidate à la reprise d’Ascoval.

Alors que le tribunal de grande instance de Strasbourg doit statuer mercredi sur l’avenir de l’aciérie, Vallourec affirme dans un communiqué que le soutien demandé par Altifort, qu’il chiffre à 51 millions d’euros, serait « contraire à la préservation des intérêts du groupe ». Selon le groupe, « les demandes d’Altifort contraindraient Vallourec à acheter à cette société son acier à des prix de plus de 30 % supérieurs à ses autres sources d’approvisionnement, mettant en péril (ses) activités françaises et européennes ».

« Au surplus, l’examen du plan de reprise montre que les besoins de financement du projet ont été largement sous-évalués et ne sont financés que pour une part minime par Altifort. Le reste du financement nécessaire, qui dépasse largement les sommes demandées à Vallourec, devait venir d’hypothétiques prêteurs et investisseurs. »

Dans l’hypothèse d’une fermeture de l’aciérie, Vallourec a fait savoir qu’il se mobiliserait pour favoriser le reclassement des salariés, « à hauteur des besoins et possibilités de ses activités installées en Hauts-de-France, en lien avec les autorités compétentes ».

« Pris pour des cons »

En juillet, trois candidats se sont manifestés auprès des magistrats strasbourgeois pour reprendre l’usine, mais seul Altifort, une société franco-belge, a finalement déposé un dossier ferme. Créé en 2013, ce groupe industriel a repris neuf sites, notamment à Vallourec et ArcelorMittal.

Altifort propose au tribunal d’investir quelque 140 millions d’euros, financés grâce à des fonds propres, des prêts bancaires, des fonds d’investissement ainsi que diverses aides publiques. En échange, la société propose de maintenir 281 emplois et d’en créer 133 supplémentaires.

Altifort souhaitait toutefois que Vallourec, dont l’Etat est actionnaire, gère le passif social de l’entreprise (6 millions d’euros) et la remise en état des bâtiments qui accueilleront le futur train à fil (12 millions d’euros). Enfin, il faut que Vallourec continue de s’approvisionner en acier pendant dix-huit mois aux mêmes prix et dans les mêmes volumes pour permettre la transition. Ce qui revient à 51 millions d’euros, selon le groupe.

« Ça représente au maximum 35 millions d’euros », assurait pourtant le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand. La semaine dernière, l’ancien ministre du travail, qui a rencontré Emmanuel Macron à l’Elysée vendredi, a mis la pression sur le gouvernement au cours d’une conférence de presse. « Au bout d’un moment, on en a marre d’être pris pour des cons, on sait exactement ce qu’ils sont en train de préparer, mais on ne se laissera pas faire ! (…) Si l’Etat prenait sa part, (l’entreprise) continuerait », a-t-il lancé.

Lire aussi :   Xavier Bertrand accuse l’Etat de préparer « l’assassinat d’Ascoval »

Reddit : Amazon Web Services crée une page d’assistance client

Amazon Web Services a créé un  espace sur le site web communautaire qui  va servir à aider les clients ayant des problèmes de compte et de facturation.

Amazon Web Services (AWS) vient de créer une page dédiée à l’assistance client sur Reddit pour aider les clients à répondre à leurs demandes sur les comptes et la facturation, mais aussi pour traiter d’autres demandes via le sous-reddit /r/aws. Cet espace va contenir des actualité articles ainsi que des instruments couvrant AWS et ses services S3, EC2, SQS, RDS, DynamoDB, IAM, CloudFormation, Route 53, CloudFront, Lambda, VPC, Cloudwatch, Glacier, etc.

Le fait de recourir à Reddit pour les services clients est une tendance croissante qui attire les entreprises et le marques. Sur AWS, le support client se fait à travers la console où il faut ouvrir une session et soumettre une demande officielle au sujet d’un problème de facturation ou de compte. Avec cet espace Reddit, les étapes diminuent largement et les clients peuvent obtenir des réponses à leurs questions quasiment en temps réel.

Le secteur automobile allemand redoute la perte de 100 000 emplois

Le patron du groupe Volkswagen, Herbert Diess, à Berlin, en mai.

Le vent est-il en train de tourner pour l’industrie automobile allemande ? Trois ans après le « dieselgate », la première branche économique du pays redoute une perte d’influence sans prédécent. Depuis quelques semaines, les répliques de cette crise originelle se succèdent. Aux conséquences de la crise du diesel est venu s’ajouter le « mur du CO2 », dans un ­contexte de conflit commercial et de concurrence accrue des nouveaux acteurs du secteur.

Pour prendre la mesure de la panique qui s’est emparée des milieux automobiles allemands, il suffit de lire les propos d’Herbert Diess, patron du groupe Volkswagen (VW). « La transformation rapide [qui nous est imposée] est à peine tenable », déclarait-il à la Süddeutsche Zeitung, le 10 octobre. « Une industrie comme la nôtre peut s’effondrer plus rapidement que beaucoup semblent le croire. » Cent mille emplois sont en péril, alertait-il, deux jours avant la décision des ministres de l’environnement des pays européens d’imposer aux constructeurs une baisse de 35 % des émissions de CO2 des véhicules d’ici à 2030.

Mardi 16 octobre, M. Diess a enfoncé le clou. « La campagne actuelle contre la mobilité individuelle, et donc contre l’automobile, prend des proportions menaçantes », a-t-il lancé lors d’une rencontre avec les sous-traitants de VW à Wolfsburg (Basse-Saxe). Et de brocarder la discussion, « à la limite de l’hystérie », sur les émissions d’oxyde d’azote des véhicules diesel « pour quelques zones à problèmes dans les villes », ou bien les contradictions allemandes sur l’énergie, qui font qu’« au lieu de rouler au diesel ou à l’essence, nous roulons au charbon, même quand nous roulons électrique ! »

Peu importe que la charge puisse choquer, venant du patron d’un groupe qui a fraudé pendant des années sur la pollution de ses moteurs. « J’estime à 50-50 les chances que l’industrie automobile allemande soit encore…

« Inutile, mon travail ? Pas vraiment »

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Chronique « Ma vie en boîte ». Les boulots « à la con » ont-ils effectivement envahi le marché du travail, comme le soutient l’anthropologue américain David Graeber, dont le livre Bullshit Jobs (Les Liens qui libèrent, 416 pages, 25 euros) vient d’être publié en français et connaît un fort retentissement médiatique ? La plupart des emplois, même les mieux rémunérés, seraient-ils totalement inutiles mais néanmoins maintenus parce que « la classe dirigeante a compris qu’une population heureuse, productive et jouissant de temps libre est un danger mortel », comme l’affirme l’auteur ?

On était en droit d’en douter. Pour des raisons économiques, d’abord. Car s’il existe encore quelques personnes placardisées dans de grands groupes particulièrement rentables, le phénomène devient rarissime, voire inexistant, dans les petites et moyennes entreprises, qui assurent environ 70 % de l’emploi du secteur privé français. Ces sociétés se doivent en effet d’être vigilantes pour rester à flot et dégager les marges financières nécessaires à leur survie. Pour des raisons scientifiques, ensuite. L’ouvrage, presque totalement dépourvu de données statistiques, repose essentiellement sur des intuitions et des histoires de voisinage. L’auteur en convient lui-même : « Il est difficile de trouver une mesure objective au phénomène. »

Il est donc très salutaire que la Fondation Jean-Jaurès se soit attelée à la tâche, en s’associant à l’Ifop pour mener l’enquête auprès d’un échantillon de 1 000 Français dits « actifs », c’est-à-dire ayant un emploi rémunéré. Les résultats, signés de Jérôme Fourquet, analyste politique et directeur de l’Ifop, Alain Mergier, sociologue, et Chloé Morin, directrice de projets internationaux chez Ipsos, ont été publiés le 3 octobre.

Il en est ainsi tant pour les travailleurs manuels que pour les professions à dominante intellectuelle

Ils infirment totalement ceux cités dans l’ouvrage de David Graeber….

L’Union européenne veut limiter l’exposition des salariés aux gaz d’échappement

« Dès 2012, L’OMS a officiellement reconnu le lien entre l’exposition au diesel et le risque accru de cancer du poumon. »

Un nouveau pas pour la protection de la santé des salariés ? Après plusieurs mois de tergiversations, le Parlement et le Conseil européen sont parvenus à un accord, le 11 octobre, pour élargir au diesel (entre autres) la liste des substances reconnues comme cancérigènes et utilisées sur le lieu de travail.

Selon la Commission européenne, les cancers ne représentent pas moins de 53 % des accidents liés au travail. Cette constatation a incité l’Union européenne à renforcer une première fois la directive de 2004 sur les risques liés à l’exposition à des agents cancérigènes ou mutagènes, en adoptant une autre directive en décembre 2017. Celle-ci fixait des valeurs limites d’exposition professionnelle pour onze nouvelles substances.

L’accord du 11 octobre ajoute à la liste huit produits chimiques, au premier rang desquels les gaz d’échappement des moteurs diesel. Cette décision était très attendue : dès 2012, l’OMS a officiellement reconnu le lien entre l’exposition au diesel et le risque accru de cancer du poumon. Le diesel est dans le collimateur de l’Union européenne, qui veut également réguler plus sévèrement les émissions de CO2 des véhicules particuliers d’ici à 2030.

Près de 800 000 personnes concernées

La France, pays du « diesel roi », est particulièrement concernée par cette décision. Les gaz d’échappement diesel font partie des agents cancérogènes les plus couramment utilisés sur les lieux de travail, constatait la dernière édition de l’enquête Sumer, pilotée par le ministère du travail. Près de 800 000 salariés français sont quotidiennement exposés au diesel : chauffeurs de bus, de poids lourds, conducteurs d’engins sur les chantiers… Et le risque pour leur santé est réel : « pour 46 % d’entre eux, l’exposition au gaz d’échappement diesel est considérée comme importante », note l’enquête Sumer.

« Les cancers et les bronchites qui seraient liés aux gaz d’échappement des moteurs diesel ne sont pas mentionnés dans…

Business intelligence, Définition et mécanismes

Les mécanismes de business intelligence désignent l’ensemble des outils et technologies permettant d’améliorer la prise de décisions des responsables d’entreprise et des utilisateurs finaux afin d’améliorer la performance de l’entreprise,et accordent aux décideurs grâce à leurs données de mieux apercevoir l’entreprise, mieux la gérer et donc mieux piloter sa compétitivité.

Face à une grande abondance de données stockées par les entreprises, celles-ci sont parfois obligées d’utiliser des outils de plus en plus développés pour pouvoir les administrer et pour en tirer profit. Les outils de business intelligence sont là pour répondre à ce besoin.

 

Signification du business intelligence

Le terme business intelligence (ou informatique décisionnelle en français) existe depuis plus de vingt temps, mais commence se valoriser avec l’abondance des données (issues des relations commerciales, des données financières, etc. stockées par les entreprises), la puissance des terminaux informatiques, et des technologies du web, etc.

La business intelligence est l’une des secteurs de la Big Data, la fameuse science qui s’intéresse aux données. Il comprend l’ensemble des mécanismes, des technologies, des infrastructures, des méthodologies, nécessaire pour gérer des masses importantes de données et de transmettre les informations importantes aux responsables d’entreprise et aux utilisateurs finaux de façon la plus facile pour améliorer leur assimilation et leur prise de décision.

 

Usage des mécanismes du business intelligence

Les outils de business intelligence ou outils d’analyse décisionnelle sont des logiciels applicatifs qui sont utilisés pour dialoguer avec les données, cela se passe généralement par trois étapes :

  • la collecte, le traitement et le chargement  ;
  • le stockage ;
  • la restitution des données.

 

La collecte le traitement et le chargement ETL : durant cette étape les données en question seront récupérer depuis plusieurs sources de stockage (externes ou internes) à travers un processus appelé ETL(Extract transform and load). C’est un ensemble d’outils capables d’aller chercher les informations à leur état brut (son format d’initiale), de les nettoyer, de les corriger, de les  consolider, puis de les charger dans un système décisionnel.

Le stockage : dans cette étape les données nettoyées et consolidées seront stockées dans un magasin de données appelé Datawarehouse, Datamart, ou Cubes en fonction du volume de celles-ci, mais ne seront pas encore prêt à une utilisation.

 

La restitution des données : l’ultime étape étant l’utilisation finale, les données seront restituées sous forme d’informations claires et utilisables par les utilisateurs finaux, l’objectif étant d’aider l’analyse et la prise de décision. Ces derniers peuvent être ensuite :

  • exportées sous forme de reporting ;
  • Pour créer des tableaux de bord permettant des visualisations interactives et intelligentes des données ;
  • Pour créer des d’indicateurs de performances et de métriques KPI, etc.

 

Xavier Bertrand accuse l’Etat de préparer « l’assassinat d’Ascoval »

A helmet reading in French 'I am the steel factory' during a press conference on the closure of steel works factory Ascoval on October 15, 2018 in Saint Saulve, northern France, near Valenciennes, ahead of the ruling of the Strasbourg's tribunal. / AFP / FRANCOIS LO PRESTI

« Y en a marre de se faire balader ! On n’a pas envie d’être pris pour des cons. Il faut arrêter ce sale jeu qui consiste à préparer l’assassinat d’une entreprise qui tourne ! Et il faut que l’Etat arrête de flinguer la solution du repreneur ! » Ce coup de gueule poussé jeudi 18 octobre contre l’Etat et le groupe Vallourec n’est pas celui d’un syndicaliste d’Ascoval, l’aciérie nordiste placée en redressement judiciaire en janvier. C’est celui du président Xavier Bertrand, qui a de nouveau joué le porte-voix des 281 salariés de l’aciérie de Saint-Saulve, près de Valenciennes, lors d’un point presse organisé à l’hôtel de région des Hauts-de-France.

Mercredi 24 octobre, le tribunal de Strasbourg décidera de l’avenir du site construit en 1975 par Vallourec. Indirectement, plus de 1 000 emplois sont concernés par l’activité de cette aciérie monumentale menacée de fermeture. Le 18 septembre, Xavier Bertrand avait déjà interpellé Emmanuel Macron. Dans un courrier, il exhortait le président de la République à « ne pas laisser sacrifier » ce fleuron de la sidérurgie française. Message qu’il est bien décidé à rappeler ce vendredi, lors de sa rencontre, à Paris, avec M. Macron. L’ancien ministre du travail craint, en effet, que le tribunal ne prenne pas de décision mercredi, mais plutôt en novembre, « après la visite du président de la République prévue dans la région, car ils ne veulent pas de grabuge ».

Les salariés, lassés par les paroles, attendent désormais des actes clairs

Malgré le sursis de quatre semaines accordé par le tribunal de grande instance (TGI) de Strasbourg aux administrateurs judiciaires, le 26 septembre, pour consolider le projet de reprise d’Ascoval, l’avenir est toujours incertain. « On a l’impression de faire les cent pas dans le couloir de la mort, explique Bruno Kopczynski, porte-parole de l’intersyndicale et délégué CFDT. Depuis 2014, tout est suspendu dans nos vies. On n’obtient pas de…

Brexit : à peine quelques milliers d’emplois délocalisés de la City

Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, le 11 juillet 2018, lors de la réunion annuelle de Paris Europlace, le lobby de la place parisienne.

Rarement aussi peu d’emplois auront été regardés d’aussi près par autant de monde. Après plus de deux ans de lobbying féroce des différents centres financiers d’Europe continentale, et malgré le chaos politique britannique, les départs de banquiers de la City se comptent en quelques milliers de personnes, au maximum.

Paris fait probablement la course en tête, légèrement devant Francfort, selon le dernier pointage de Paris Europlace, le lobby de la place parisienne. Mais le magot est bien maigre : environ 4 500 emplois pour Paris contre 3 500 à Francfort. Et encore ne s’agit-il que d’emplois annoncés : les départs réels ne dépassent pas quelques centaines de personnes. Pour le centre londonien, qui s’est battu contre le Brexit de toutes ses forces, c’est à peine une écorchure.

Jeudi 18 octobre, Paris La Défense, qui représente le quartier d’affaires parisien, menait une nouvelle offensive de charme à Londres, en marge d’un grand salon immobilier. Dans un pub de l’ouest de la capitale britannique, les participants – principalement des Français, y compris parmi le public – étaient forcés de le reconnaître : le grand soir n’est pas arrivé.

« C’est trop tôt »

« Au début, certains ont pu avoir l’impression que la plate-forme de Londres allait se déplacer en masse, mais ça ne se passera pas comme ça, explique Marie-Célie Guillaume, directrice de Paris La Défense. Londres restera Londres, mais le Brexit a ouvert de la place pour les autres. De plus, 4 500 emplois hautement qualifiés et à hauts salaires génèrent de la richesse. »

Les chiffres avancés par Paris Europlace sont pourtant à prendre avec des pincettes. En comptant les annonces faites jusqu’à présent, il est difficile d’atteindre le total de 4 500 emplois : 1 000 pour HSBC, 1 000 pour les banques françaises (Société générale, BNP Paribas, Crédit agricole), 400 pour Bank of America Merrill Lynch, 150 pour JPMorgan, 60 pour Citi… Même en ajoutant…