Rentrée scolaire : six mille chauffeurs de cars manquent à l’appel, selon Clément Beaune
Quelque 6 000 emplois de chauffeurs de cars scolaires sont toujours vacants à moins de deux semaines de la rentrée, selon le ministre des transports, Clément Beaune. « On aborde cette rentrée 2023 (…) dans une bien meilleure situation et avec peu d’inquiétudes sur le transport, qui sera assuré pour les deux millions d’élèves », a-t-il cependant affirmé mercredi 23 août devant la presse.
L’an dernier, 8 000 postes de chauffeurs de cars n’étaient toujours pas pourvus à l’approche de la rentrée. Pour réduire le nombre de postes vacants en cette rentrée, les ministères du transport et du travail, en collaboration avec les régions, ont simplifié un certain nombre de procédures afin de permettre des prises de poste plus rapides. « On avait déjà engagé l’abaissement de l’âge du permis de conduire de bus scolaire de 21 ans à 18 ans », a rappelé le ministre des transports.
Son collègue du travail, Olivier Dussopt, a par ailleurs fait valoir une augmentation moyenne de 8 % du salaire des chauffeurs conjuguée « avec la volonté de proposer des contrats plus stables ».
Satisfecit de la FNTV
Les ministres se sont assurés auprès des régions que des solutions avaient été trouvées pour pallier la vacance de ces 6 000 postes afin qu’il n’y ait « pas de suspension de transports scolaires », a précisé Clément Beaune. Ainsi, dans le Grand-Est, « un échelonnement des horaires de rentrée et de sortie » a été mis en place, a précisé Prisca Thevenot, secrétaire d’Etat chargée de la jeunesse.
La Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV) s’est félicitée de la mobilisation gouvernementale pour la rentrée scolaire. « Le plan transport scolaire a permis d’améliorer la situation, qui reste tendue dans les entreprises. De fortes attentes de la profession perdurent pour réduire les délais de délivrance des permis », écrit-elle sur X (anciennement Twitter).