Kookaï annonce son placement en redressement judiciaire

Kookaï a annoncé, mercredi 1er février, son placement en redressement judiciaire dû « aux difficultés économiques que rencontre le secteur du prêt-à-porter en Europe, que la crise du Covid-19 n’a fait qu’accentuer », selon un communiqué de la marque de mode.

Cette procédure judiciaire « n’est pas une fin en soi », a déclaré l’entreprise, selon laquelle les 121 boutiques françaises resteront ouvertes et les 320 salariés, en activité.

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Le Monde avec AFP

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A son tour, l’enseigne Go Sport est placée en redressement judiciaire

Devant un magasin Go Sport, à Melesse (Ille-et-Vilaine), dans la banlieue de Rennes, le 16 janvier 2023.

Les magasins Go Sport sont désormais en quête d’un repreneur. Le tribunal de commerce de Grenoble a placé l’enseigne d’articles de sport en redressement judiciaire, mercredi 1er février. Cette décision fait suite à la mise en redressement judiciaire de groupe Go Sport, sa société mère, le 19 janvier.

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Détenu depuis fin 2021 par la Financière immobilière bordelaise (FIB), société de l’homme d’affaires bordelais Michel Ohayon, le groupe traverse de grandes difficultés financières depuis l’été 2022, en dépit de l’obtention de deux prêts garantis par l’Etat en 2020 et 2021 d’un montant total de 55 millions d’euros.

Le groupe, qui, début janvier, avait annoncé avoir conclu le rachat de l’enseigne Gap en France pour un montant de 38 millions d’euros, fait l’objet d’une enquête préliminaire pour abus de bien social. Le parquet de Grenoble a chargé les gendarmes d’enquêter sur des transferts de fonds effectués de la trésorerie du groupe dirigé par Patrick Puy depuis début janvier.

Deux administrateurs judiciaires

Dans une note interne que Le Monde a pu consulter, M. Puy précise aux collaborateurs de Go Sport que « l’entreprise poursuit son activité, à condition d’avoir toujours une trésorerie positive ». Dès lors, ajoute-t-il, « il est important de n’engager que des dépenses essentielles au fonctionnement de l’entreprise ou qui permettront d’en améliorer l’attractivité ».

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Deux administrateurs judiciaires sont chargés de trouver des candidats à la reprise de l’enseigne qui exploite 283 magasins dans l’Hexagone et emploie 2 160 personnes. La décision du tribunal de commerce de Grenoble intervient alors que Wilhelm Hubner, président d’Hermione People & Brands, pôle qui détient les enseignes de distribution de la FIB a été révoqué de ses mandats sociaux, fin janvier.

A la suite du gel des dettes de Go Sport, le sort de cette entité, dont les revenus sont assurés par Go Sport, les 25 magasins Galeries Lafayette, les 22 boutiques Gap ainsi que la marque Legal, semble désormais fort compromis.

Une « Fresque de l’emploi » pour recruter « durable »

Carnet de bureau. « C’est intéressant de bâtir des palettes de métiers », conclut Pierre. Avec François, Renée, Fabrice et les autres, ils étaient une douzaine de personnes à participer, mercredi 25 janvier à Paris, à une « Fresque de l’emploi durable ». Après la « Fresque du climat », qui se pratique désormais au sein des entreprises pour sensibiliser les salariés à l’urgence climatique, la « Fresque du numérique », un atelier collaboratif pour comprendre les enjeux environnementaux du numérique, le vert se goûterait désormais à la sauce emploi ? C’est l’idée.

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Mais, dans le cadre de cette vaste campagne de communication diffusée dans les entreprises pour porter la bonne parole auprès de tous les salariés, que vient faire l’association Solidarités nouvelles face au chômage (SNC) ? Spécialisée dans l’accompagnement des personnes éloignées de l’emploi, SNC a été à l’origine des « Fresques de l’emploi durable » en janvier 2022 pour « faire connaître le plan de transformation de l’économie française et enclencher une réflexion jusqu’au sein des entreprises sur la façon de verdir les métiers de l’intérieur », précise François Quintreau, le vice-président de SNC.

Conçue à la fois comme un dispositif d’accompagnement vers l’emploi et comme un levier de changement vers des « emplois bas carbone », cette nouvelle fresque est un atelier de réflexion de trois heures, où, après une présentation succincte des secteurs plus ou moins polluants, chaque participant doit se projeter dans un métier plus « sain pour lui » comme « pour la planète ». « On met ainsi noir sur blanc qu’il y a des métiers vertueux et d’autres qui ne le sont pas », remarque Pierre Lachaize, un polytechnicien investi dans l’innovation durable et présent à la fresque.

« Donner envie »

« Il ne s’agit pas de diaboliser des emplois ou des secteurs, mais de favoriser l’imaginaire, car les métiers de demain, on ne les connaît pas », explique Lisa Castor, bénévole à SNC et animatrice de la soirée du 25 janvier. Les participants écrivent ensemble le scénario du verdissement des métiers en incarnant un personnage fictif confronté à des aléas bien réels comme une inondation, un divorce ou une crise économique. « Ce serait intéressant de creuser un peu plus les métiers pour les adapter à sa situation personnelle », commente Ménélas Kosadinos, un étudiant participant. L’imagination est censée entraîner une dynamique de solutions.

En un an, une dizaine de « Fresques de l’emploi durable » se sont adressées pêle-mêle aux acteurs de l’emploi (AFPA, APEC, Pôle emploi, missions locales), aux syndicats et aux entreprises. « Cette fresque a pour vocation de donner envie, afin que l’offre rencontre la demande », explique François Quintreau.

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Ce qui change le 1er février pour le budget des ménages : chômage, Livret A, électricité, crédit, MaPrimeRénov’, péages

Si le 1er janvier s’accompagne toujours d’un cortège de hausses, de baisses et d’entrées en vigueur de diverses mesures affectant les finances des foyers, le premier jour de février n’est souvent pas en reste…

Chômage : la durée d’indemnisation baisse de 25 %

Une nouvelle modification des modalités d’indemnisation des chômeurs entre en vigueur ce 1er février : la durée de versement de l’allocation est réduite de 25 %, en application d’un décret paru le 27 janvier.

Alors que jusqu’ici, un jour de travail donnait droit à un jour d’indemnisation (jusqu’à 24 mois pour les moins de 53 ans), un demandeur d’emploi devra désormais avoir cotisé quatre jours pour obtenir trois jours d’indemnisation.

Sont concernés les « travailleurs privés d’emploi dont la fin de contrat de travail est intervenue à compter du 1er février 2023 », sauf si « la date d’engagement de la procédure de licenciement est antérieure », précise le décret. Mais la baisse ne s’applique pas « en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin ni à Saint-Pierre-et-Miquelon ».

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Et elle ne touche pas les marins-pêcheurs, les dockers, les intermittents du spectacle, les demandeurs d’emploi en contrat de sécurisation, les expatriés, détaille Vie-Publique.fr. La modulation de 25 % sera par ailleurs annulée en cas de situation économique dégradée – par exemple « si le taux de chômage est supérieur à 9 % ».

Autre modification devant intervenir prochainement : la suppression de l’accès aux allocations-chômage en cas d’abandon de poste ou de refus de CDI, pour les salariés en contrat court. Les textes d’application sont « en cours d’élaboration », indique le ministère du travail.

Le LEP et le Livret A mieux rémunérés

A compter du 1er février, l’épargne placée sur un Livret A ou sur un Livret de développement durable et solidaire (LDDS) est rémunérée à 3 %, contre 2 % jusqu’ici. Il s’agit de livrets défiscalisés dont les gains ne sont soumis ni à l’impôt sur le revenu ni aux prélèvements sociaux.

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Le taux sera bien supérieur pour le Livret d’épargne populaire (LEP), réservé aux ménages dont les revenus ne dépassent pas certains plafonds : 6,1 % (contre 4,6 % en janvier).

Par exemple, pour être éligible, un couple avec deux enfants doit avoir un revenu fiscal de référence (chiffre inscrit sur l’avis d’imposition) ne dépassant pas 38 530 euros. Les versements sur ce livret sont limités à 7 700 euros.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Taux du Livret A : pourquoi 3 % (seulement) ?

+ 15 % pour les tarifs réglementés de l’électricité

Les tarifs réglementés de l’électricité sont revus chaque année en février et en août. Le 1er février, ils doivent augmenter de 15 %, le gouvernement s’étant engagé sur ce niveau dans le cadre du bouclier tarifaire. Sans cette mesure, les tarifs bleus résidentiels auraient crû de 99,36 % TTC, selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE), du fait du niveau « très élevé des prix de gros du gaz » et de la « faible disponibilité anticipée du parc nucléaire français ».

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Yves Rocher prévoit de supprimer 300 postes en Bretagne sur trois ans

Le groupe familial breton Rocher (anciennement Yves Rocher, cosmétiques), fragilisé par une baisse de ses ventes, prévoit de supprimer 300 postes sur trois ans, pour l’essentiel en Bretagne, a-t-on appris, mardi 31 janvier, auprès de la direction.

Ces suppressions de postes, sans licenciements secs, entrent dans le cadre d’un accord Gestion des emplois et des parcours professionnels (GEPP), signé le 16 janvier par les organisations syndicales majoritaires, a précisé la direction. Une réunion d’information des salariés sur la teneur de ce GEPP s’est tenue ce mardi, selon une source syndicale.

Ce GEPP « contient un ensemble de mesures étalées sur trois ans pour adapter l’organisation de nos sites industriels bretons et offrir des perspectives d’évolution professionnelle aux collaborateurs en adéquation avec les désirs qu’ils ont pu exprimer », avait fait savoir la direction à l’Agence France-Presse (AFP). Cette réunion est intervenue au lendemain d’un comité social et économique central exceptionnel lundi, selon la même source.

« Des éléments conjoncturels exogènes (le Covid, la situation géopolitique, l’inflation…) et endogènes (la chute de la vente par correspondance/VPC), notamment) ont fragilisé le groupe », expliquait la direction.

Rassemblement devant l’usine de Ploërmel

Une cinquantaine de salariés ont participé mardi à un rassemblement devant l’usine de Ploërmel, a-t-on appris de source syndicale, selon laquelle la fermeture du site, qui emploie 108 salariés en CDI, devrait intervenir « fin 2025/début 2026 ».

A Ploërmel, la majorité des salariés sont « des femmes, souvent de plus de 50 ans, avec une faible qualification. Toutes les conditions sont réunies pour en faire des chômeurs de longue durée », a déploré Pierrick Simon, secrétaire départemental Force ouvrière du Morbihan, sollicité par l’AFP.

Le syndicaliste a souligné que ces salariées seront particulièrement pénalisées par la dernière loi qui restreint la durée et le montant des indemnités de chômage ainsi que par celle que veut faire adopter le gouvernement sur le report de l’âge de la retraite à 64 ans. « Ce sont eux qui vont payer le prix fort », a-t-il dit.

Outre sa marque d’origine, Yves Rocher, le groupe Rocher, présent dans 114 pays, détient plusieurs marques, dont Arbonne, Petit Bateau et Dr Pierre Ricaud. En 2021, le groupe employait 16 300 salariés et les cosmétiques représentaient 78 % de son chiffre d’affaires.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Dans le fief d’Yves Rocher, silence et embarras sur la guerre en Ukraine

Le Monde avec AFP

Manifestation du 31 janvier contre la réforme des retraites en direct : « Aujourd’hui, la génération sacrifiée se fait entendre »

Les salariés du transport aérien prêts à durcir le mouvement

En début d’après-midi, Place d’Italie et Boulevard Vincent Auriol à Paris, les salariés du transport aérien, Groupe ADP, Air France, ou encore Airbus, ont fourni de gros bataillons de participants au défilé.

Adossée à la camionnette de la CGT de Groupe ADP, nimbée par les fumées des merguez, Sandrine a le sourire aux lèvres. « Nous sommes encore plus nombreux que la dernière fois, le 19 janvier », s’enthousiasme la salariée du service sécurité incendie d’Aéroport de Paris à Roissy. Elle se dit « prête à revenir manifester s’il le faut. Je suis très déterminée ». A 50 ans, « sans carrière longue », elle ne s’imagine « absolument pas travailler jusqu’à 64 ans avec la réforme ». A l’en croire, il ne lui sera pas possible de « travailler en horaire décalé, de nuit, à 64 ans ».

Sandrine, 50 ans, salariée du service sécurité incendie à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle, le 31 janvier 2023 lors de la manifestation à Paris contre la réforme des retraires.

A quelques mètres, Daniel Bertone, secrétaire général de la CGT chez ADP, a fait ses comptes : « Nous sommes venus à six bus d’ADP Orly et Roissy ». Le syndicaliste estime que « le chef de l’Etat joue avec le feu avec cette réforme des retraites ». Il se souvient que le soir de son élection « Emmanuel Macron avait déclaré que les gens n’avaient pas voté pour son programme mais pour faire barrage au Rassemblement National ». Âgé de 53 ans, il bat le pavé « pour défendre le principe du droit à la retraite ». Il est convaincu que la réforme ne passera pas, mais pour cela « il faut que l’on maintienne l’intersyndicale. C’est la clef du succès ! ».

Au milieu de l‘avenue des Gobelins, tout juste de retour d’Osaka (Japon), Christelle Auster, présidente du Syndicat national du personnel navigant (SNPNC) FO a préféré faire l’impasse sur un vol pour défiler dans Paris. Chez Air France, « nous ne sommes pas en grève mais nous avons choisi la mobilisation », explique l’hôtesse de l’air entre deux slogans hurlés sur un air de rock joué à la guitare électrique par un manifestant (un peu musicien.

Avec les pilotes, les personnels naviguant professionnels (PNC) « discutent avec le ministre des transports, Clément Baune, pour avoir la garantie du maintien de notre caisse de retraite », fait-elle savoir. Un drapeau à la main, la syndicaliste veut faire reconnaître « les spécificités du métier : décalages horaires, rayons ionisants, impact sur le rythme circadien ». Jusqu’à maintenant le ministre s’y refuse. Mais elle ne renonce pas. « S’il le faut, nous allons durcir le mouvement », annonce-t-elle. Dans un sourire, elle signale qu’une pétition lancée auprès de tous les PNC a déjà recueilli plus de « 5000 signatures en cinq jours ».

Christelle Auster, hôtesse de l’air chez Air France et présidente du Syndicat national du personnel navigant (SNPNC) FO, dans le cortège parisien, mardi 31 janvier 2023.

Guy Dutheil

Manifestations du 31 janvier, en direct : 36,5 % de grévistes à la SNCF, contre 46,3 % le 19 janvier, selon les syndicats

A Marseille, « un parcours plus large parce qu’on attend plus de monde »

A Marseille, après la très forte mobilisation du 19 janvier, les organisations syndicales ont décidé de modifier le point de rendez-vous de ce deuxième cortège. « Un parcours plus large parce qu’on attend plus de monde. La réussite du 19 a donné confiance à ceux qui hésitaient », analyse Serge Tavano, responsable FSU à la métropole d’Aix-Marseille-Provence présent depuis 9 heures sur le Vieux-Port, nouveau point de rendez-vous.

Dans la foule qui a commencé à défiler à 11 heures, les « nouveaux » manifestants – ceux qu’il n’étaient pas là le 19 janvier – ne sont pas difficiles à trouver. Sous les drapeaux CFE-CGC, plusieurs salariés de la société ADSN, spécialisée dans les services aux notaires, ont fait le déplacement. « Le 19, j’avais des réunions importantes et je ne voulais pas pénaliser mon entreprise, qui n’y est pour rien. Mais cette fois, j’ai posé un jour de congés pour être là », explique Thierry Verneau, 46 ans, chef de service, qui raconte n’avoir pas manifesté depuis ses années de lycée et la réforme Juppé, en 1995.

Son collègue Michaël Reuge, 54 ans, a lui aussi pris le bus du syndicat pour la première fois : « Cette réforme va à contresens de l’Histoire. Il y a de moins en moins de travail, des boulots qui ont de moins en moins de sens… On nous dit qu’il faut s’aligner avec les autres pays européens mais je ne suis pas d’accord avec cette analyse. On suit les mauvaises idées avec un temps de retard ».

A quelques pas, au milieu des salariés d’Eurocopter, plus gros employeur des Bouches-du-Rhône, Mustapha Beraza vient lui aussi défiler contre la réforme pour la première fois. « Le 19, j’étais de nuit, et cela m’aurait fait perdre deux journées de salaire. Aujourd’hui, je n’en perds qu’une », explique ce technicien qui travaille en atelier. « L’argent est plus que jamais le nerf de la guerre de la mobilisation », reconnaît François Roche, délégué CGT chez Eurocopter qui note également que certains salariés présents le 19 janvier ne sont pas là mardi. « Ils ne pouvaient pas se permettre de perdre une deuxième journée de salaire. »

Gilles Rof (Marseille, correspondant)

Chez Orange, un coûteux dispositif « temps partiel senior »

Devant un magasin Orange, à Bordeaux, en février 2021.

Les dirigeants d’Orange pourraient presque avoir envie de descendre dans la rue pour protester contre la réforme des retraites. En promettant de reporter à 64 ans l’âge de départ à la retraite et d’allonger la durée de cotisation, le projet du gouvernement s’annonce coûteux pour l’opérateur télécoms.

En décembre 2021, lors de la reconduction pour une année de son dispositif de temps partiel senior (TPS) autorisant ses salariés les plus âgés à anticiper leur départ à la retraite, Orange avait accepté d’intégrer une clause de sauvegarde pour protéger les bénéficiaires d’une éventuelle réforme. Mal lui en a pris. L’opérateur a encore du mal à chiffrer précisément le surcoût, mais il pourrait tourner autour de six mois supplémentaires par salarié, si le projet actuel du gouvernement aboutit.

Réforme ou pas, le TPS coûtera plus cher que prévu à Orange. Voyant arriver le plan du gouvernement, de nombreux salariés du groupe encore hésitants se sont décidés dans les toutes dernières semaines de 2022 à prendre le dispositif avant la date butoir du 31 décembre. Résultat, selon le dernier décompte obtenu par Le Monde, 7 600 salariés d’Orange France, seule entité concernée, ont activé leur TPS.

« Dysfonctionnements et surcharge de travail »

Initialement, le groupe avait budgété dans ses comptes de 2021 que le dispositif lui coûterait 1,225 milliard d’euros. Vu le nombre de bénéficiaires supérieur aux hypothèses initiales, la facture s’annonce plus salée. Le chiffre exact devrait être donné le 16 février, lors de la présentation des résultats de 2022, date à laquelle Christel Heydemann, directrice générale d’Orange depuis avril 2022, doit également dévoiler son plan stratégique.

Dans les équipes d’Orange France, dont la directrice générale, Fabienne Dulac, passera la main à Jean-François Fallacher le 3 avril, on s’inquiète de voir partir autant de collègues en même temps, parfois très rapidement en fonction du solde de congés accumulés par certains. Les 7 600 TPS de 2022 représentent quasiment 10 % des effectifs totaux de l’entité française. La moitié des bénéficiaires viennent des fonctions centrales et de support.

« Certains services ont vu partir plus de 20 % de leurs collaborateurs ce qui crée des dysfonctionnements et une surcharge de travail pour ceux qui restent », s’inquiète un représentant du personnel, qui craint un recours accru à la sous-traitance. Des compétences techniques manquent aussi parfois. Ces 7 600 s’ajoutent aux 11 900 employés qui bénéficiaient, au 31 décembre 2021, de précédents accords TPS.

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Grève du 31 janvier, en direct : « Je descendrai dans la rue tant qu’il le faudra »

Ecoles, transports, raffineries… de nombreux secteurs perturbés ou bloqués

  • Transports

Dans les aéroports, c’est principalement la grève de contrôleurs aériens qui va entraîner des perturbations et des retards. Un vol sur cinq devrait être annulé à Orly. Mais à Roissy, il devrait y avoir suffisamment de personnel non gréviste pour assurer le programme prévu, selon la direction générale de l’aviation civile.

Dans le métro parisien, seules les lignes 1 et 14, qui sont automatiques, fonctionneront normalement. Les conducteurs des autres lignes assureront un métro sur deux ou un sur quatre. Certaines lignes comporteront des stations fermées et ne fonctionneront qu’aux heures de pointe. Les chauffeurs de bus et de tramways assureront 80 % du service.

La SNCF a annoncé un trafic « très fortement perturbé » avec deux TER sur dix en province, de 25 % à 50 % des TGV selon les axes, et un train sur trois à un train sur dix en Ile-de-France. Côté international, la circulation des Eurostar et Thalys fonctionnera quasi normalement, mais le trafic sera « fortement perturbé » entre la France et la Suisse (Lyria).

  • Fonction publique
  • Le préavis de grève concerne l’ensemble de la fonction publique, où la journée d’action du 19 janvier avait mobilisé 28 % de grévistes parmi les 2,5 millions d’agents de l’Etat, selon le gouvernement. Des mairies, comme celle de Paris ou Montreuil (Seine-Saint-Denis), ont annoncé qu’elles garderaient portes closes.

    Le 19 janvier, les programmes de télévisions et radios publiques avaient été largement perturbés à France Télévisions et Radio France.

    Les syndicats enseignants prévoient 50 % de grévistes parmi les professeurs, de la maternelle au lycée, mardi. Le 19 janvier, selon le ministère de l’éducation nationale, la mobilisation s’était traduite par un taux d’enseignants grévistes de 42,3 % en primaire, et 34,6 % en collèges et lycées.

    La grève devrait être très suivie dans les raffineries, après déjà deux journées d’arrêt de travail, les 19 et 26 janvier : les raffineries avaient fonctionné ces jours-là mais les expéditions de carburants avaient été bloquées 24 heures.

    Réforme des retraites : suivez la journée de mobilisation contre le projet de loi du gouvernement

    Les syndicats espèrent frapper encore plus fort que le 19 janvier

    Des centaines de milliers de Français devraient à nouveau manifester mardi contre la réforme des retraites. Les syndicats espèrent une mobilisation au moins équivalente à celle du 19 janvier pour faire plier le gouvernement.

    « Je pense qu’il y aura largement autant de monde, en tout cas je le souhaite », a déclaré lundi sur France 2 le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger. « On espère faire encore plus fort le 31 », avait affirmé la semaine dernière son homologue de la CGT, Philippe Martinez.

    La journée du 19 janvier avait réuni selon les autorités 1,12 million de manifestants, et selon la CGT plus de deux millions. Cette fois-ci, 1,2 million de manifestants sont attendus, dont 100 000 à Paris, selon une source policière.

    En retrait sur ce dossier, le président de la République, Emmanuel Macron, qui joue en partie son quinquennat sur cette réforme, l’a jugée lundi « indispensable » lors d’une conférence de presse à La Haye (Pays-Bas).