SUD-Rail dépose un préavis de grève couvrant les vacances scolaires et les jours fériés du printemps pour les contrôleurs SNCF

Des employés grévistes de la SNCF, à la gare de Lyon, à Paris, le 21 novembre 2024.

SUD-Rail a déposé un préavis de grève allant du 17 avril au 2 juin, période couvrant les vacances scolaires et les jours fériés du printemps, mais n’appelle pas à la grève à ce stade, a précisé une source du syndicat à l’Agence France-Presse (AFP) mardi 25 mars.

SUD-Rail, troisième syndicat de la SNCF et deuxième chez les contrôleurs, a déposé un préavis de grève de six semaines pour dénoncer la dégradation des conditions de travail des contrôleurs, a-t-il annoncé dans un communiqué lundi. « Avec la mise en place d’un nouveau logiciel informatique, le planning des contrôleurs se trouve modifié sans arrêt, sans avis préalable », pointe en particulier le communiqué.

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A ce stade, il s’agit seulement d’un avertissement adressé à la direction et pas d’un appel à la grève, sur lequel les instances internes de SUD-Rail se prononceront « prochainement », a précisé la source syndicale à l’AFP. SUD-Rail regrette dans son communiqué de n’avoir obtenu « aucune avancée » de la direction sur sa demande d’« augmentation de la prime de travail liée à un durcissement des conditions d’exercice du métier ».

« On est dans la phase de dialogue », a réagi la direction de SNCF Voyageurs. « Il y a un préavis auquel nous sommes, comme tous les préavis, extrêmement attentifs », a ajouté la compagnie. Interrogée mardi sur RTL, la ministre du travail, de la santé et des solidarités, Catherine Vautrin, a appelé « chacun à ses responsabilités ». « Il faut laisser les Français pouvoir vivre leur vie. Je pense que les Français ont aussi besoin de ces moments », a insisté Mme Vautrin, insistant sur l’incompréhension que susciterait une grève des cheminots au printemps.

Climat social tendu

Aucun syndicat n’appelle, à ce stade, à la grève pour la période des vacances scolaires et des ponts du printemps et « il y a (…) déjà eu des préavis ces derniers mois mais qui n’ont pas eu d’impact », souligne la direction de la SNCF. La dernière grève des contrôleurs, pendant un week-end de congés de février 2024, avait entraîné l’annulation de nombreux TGV, affectant 150 000 personnes.

La situation actuelle à SUD-Rail reflète un climat social tendu au sein de la SNCF. Les tensions autour des conditions de travail et des préavis de grève soulignent les défis auxquels l’entreprise est confrontée. Les discussions entre la direction et les syndicats se poursuivent, mais l’issue reste incertaine.

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Les contrôleurs, en première ligne des revendications, expriment leur mécontentement vis-à-vis des changements imposés par la mise en place du nouveau logiciel informatique. Ce dernier modifie régulièrement leurs plannings respectifs sans consultation préalable, ce qui complique leur organisation personnelle et professionnelle.

La direction de la SNCF, tout en reconnaissant l’importance des préavis, insiste sur la nécessité de maintenir un dialogue ouvert avec les syndicats pour éviter des perturbations majeures. Les négociations en cours visent à trouver un terrain d’entente qui satisferait à la fois les attentes des employés et les impératifs de service public de l’entreprise.

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Les précédentes grèves ont déjà montré l’impact significatif que peuvent avoir de telles actions sur les voyageurs. La direction espère donc parvenir à un accord avant que la situation ne dégénère en un mouvement de grève effectif, surtout en période de vacances scolaires et de jours fériés.

Le Monde avec AFP

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Le double effet de la réforme des indemnités maladie

Droit social. A l’ombre du nouveau débat sur la retraite et des interrogations plus générales sur les finances sociales, le décret 2025-160 du 20 février 2025 a réformé la prise en charge par le régime général de Sécurité sociale du revenu de remplacement, pour les salariés incapables de travailler du fait d’une maladie.

Le salaire est la somme allouée par l’employeur en contrepartie d’un travail effectué à son profit par un salarié. Il existe, en droit civil, une règle dite « d’exception d’inexécution » qui permet à chaque partie à un contrat de refuser d’exécuter son obligation tant qu’elle n’a pas reçu la prestation qui lui est due : ici pas de travail, pas de salaire.

Cette règle est toutefois largement atténuée par le droit social. Le salarié qui a été malade retrouve notamment son emploi, ou un emploi similaire. De plus, durant ce temps suspensif, le salarié bénéficie de certains droits.

Ainsi, sous condition d’affiliation au régime général pendant un certain temps avant sa maladie, et avec une attestation d’incapacité de travail émise par un professionnel de santé habilité, tout salarié bénéficie d’indemnités journalières d’assurance-maladie non professionnelle (IJ maladie), souvent dénommées « indemnités journalières de sécurité sociale » (IJSS), versées par la caisse primaire d’assurance-maladie de son lieu de résidence.

Des règles plus favorables

Elles sont égales à 50 % d’un salaire journalier de base qui correspond, pour le cas général des salariés mensualisés, à 1/91,25 du salaire soumis à cotisations des trois derniers mois civils antérieurs à l’arrêt de travail. Ce salaire s’entend de la rémunération mensuelle brute dans une limite d’un plafond égal à 1,8 smic calculé sur la base de la durée légale du travail. Ce plafond a été abaissé par le décret de février 2025 à 1,4 fois le smic, soit 2 522,57 euros, à compter du 1er avril 2025 (code de la Sécurité sociale, art. R.323-4, R.382-34 et R.382-34-1 modifiés). Au résultat, les IJ maladie diminuent pour ceux qui dépassent ce nouveau et modeste plafond.

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Appel à témoignage : demandeur d’emploi ou chef d’entreprise, face à la dégradation du marché du travail, faites-nous part de votre expérience

La Société éditrice du Monde souhaite présenter dans ses publications une sélection de témoignages, sous forme d’écrits, de photographies et de vidéos (ci-après désignés ensemble ou séparément « Contribution(s) ») qui lui sont soumis librement par les internautes.

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La CFDT dénonce l’inertie patronale face à la prévention de l’usure professionnelle

Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, à Paris, le 17 janvier 2025.

La négociation sur les retraites, entre partenaires sociaux, ne se résume pas à des portes qui claquent. Si les défections de Force ouvrière (FO), puis de l’Union des entreprises de proximité (U2P) et de la CGT ont bousculé le processus engagé le 27 février, elles n’empêchent pas – complètement – les cinq organisations encore autour de la table d’aborder le fond des sujets. Démonstration vient d’en être apportée avec la quatrième séance de discussions, le 20 mars, durant laquelle la CFDT affirme avoir critiqué le manque d’élan chez les patrons pour améliorer le sort des salariés exerçant des métiers pénibles. « L’usure professionnelle n’est pas une préoccupation du côté des chefs d’entreprise, a fustigé Yvan Ricordeau, le numéro deux de la centrale cédétiste, à l’issue de la rencontre. Il faut inverser la donne. »

Le syndicaliste a étayé son propos sur une note récente des services de l’Etat qui dresse le bilan du « fonds d’investissement » destiné à prévenir la pénibilité dans le monde du travail. Mis en place en 2023, ce dispositif a été doté d’une enveloppe légèrement supérieure à 200 millions d’euros pour l’exercice 2024. Sur ce montant, « il n’y a même pas un quart des [sommes] qui sont consommées », a dénoncé M. Ricordeau, y voyant un « non-sens total ». Pour lui, le recours au fonds d’investissement se diffuse de manière « très très lente », parce que « les branches professionnelles et, notamment, les organisations patronales ne s’en saisissent pas ».

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La part des entreprises qui se dotent d’instances représentatives du personnel a baissé

En 2023, 35,8 % des entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé non agricole sont dotées d’au moins une instance représentative du personnel (IRP). Soit une baisse de plus de 8 points depuis 2018, année de la mise en place des comités sociaux et économiques (CSE). Tel est le principal résultat de l’étude publiée le 27 février par la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), qui dépend du ministère du travail.

Ce recul n’est pas uniforme. Les grandes entreprises y échappent largement mais pas les petites et moyennes entreprises (PME), notamment leur strate inférieure. Ainsi, en 2023, 74 % des entreprises de 10 à 49 salariés n’ont aucune instance représentative du personnel, contre 70 % en 2021. Et, sur le plan sectoriel, c’est le transport-entreposage qui est le plus concerné par ce recul.

La fusion en 2017 des délégués du personnel (DP), du comité d’entreprise (CE) et du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), a donné naissance au comité social et économique (CSE).

Pour en comprendre les causes, il faut revenir aux origines de la réforme de 2017 qui institue le CSE. En reprenant les compétences du comité d’entreprise (CE), du comité d’hygiène et de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), des délégués du personnel (DP) et de la délégation unique du personnel (DUP), cette nouvelle instance devait simplifier le dialogue social et satisfaire les employeurs qui critiquaient les doublons avec la reprise des mêmes sujets d’une réunion à l’autre.

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La sellerie, un métier passion dans l’antichambre du luxe

Le formateur Vincent Dalodier et une apprentie, au Haras national du pin, le 3 mars 2025.

Sur l’un des murs de l’atelier sont accrochés par dizaines des emporte-pièces, alênes, ciseaux, marteaux, coupe-rondelles et couteaux cornettes… Sur une dizaine d’établis, côte à côte, s’activent autant de femmes sous le regard attentif de Marilou Arcé, 33 ans, formatrice. Elles mesurent, découpent, assemblent et façonnent brides, licols, mantelets et selles dans le paradis de la formation équine de l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE).

Situé au Haras national du Pin, dans l’Orne – un petit « Versailles du cheval » isolé dans le bocage normand –, le pôle forme chaque année à la sellerie une vingtaine d’apprenants, dans le cadre d’un certificat d’aptitude professionnelle (CAP). Comment décide-t-on de devenir sellier ? Les parcours diffèrent, mais deux éléments sont indispensables : la passion des chevaux et une appétence pour les métiers manuels. « Un goût pour la rigueur, la minutie, la perfection », ajoute Vincent Dalodier, formateur.

Elèves et formateurs partagent un intérêt pour les matières souples, la conception et la réalisation. Car ce métier implique de partir d’une matière brute, d’imaginer un objet compliqué, puis d’effectuer toutes les étapes de la fabrication pour parvenir à un produit fini. « C’est épanouissant », assure Marilou Arcé.

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A Poitiers, un collectif de coursiers demande leur régularisation

Le collectif de travailleurs sans-papiers se prépare, avec l’aide des bénévoles de La Cimade, pour l’action du 22 mars. A Poitiers, le 21 mars 2025.

L’initiative est risquée, mais « on a déjà risqué nos vies en mer [Méditerranée] pour venir » et « on ne peut pas gagner de papiers sans prendre de risques ». Vendredi 21 mars, Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, vingt livreurs sans papiers guinéens finalisaient la constitution de leur dossier de demande de régularisation dans les locaux de la CFDT à Poitiers. Un dépôt « collectif » devait être réalisé samedi auprès de la préfecture de la Vienne, alors que de nombreux collectifs de sans-papiers appellent à manifester partout en France.

Cette initiative, appuyée par le syndicat de travailleurs mais aussi par l’association Cimade et plusieurs organisations locales, est inédite dans cette ville où le marché de la livraison de repas a décollé au moment du confinement de 2020. « Il y a une centaine de livreurs dans la ville, tous étrangers et originaires de Guinée, du Pakistan ou d’Afghanistan, dont un bon tiers est sans papiers », jauge Christophe Rabussier, secrétaire général de l’Union départementale CFDT de la Vienne.

C’est au début de la pandémie de Covid-19 que Mamadou Sow a justement commencé à travailler pour les plateformes Deliveroo et Uber, à vélo, puis en scooter. Ce Guinéen de 26 ans, arrivé en France en 2017 et dont la demande d’asile a été rejetée, travaille « sept jours sur sept ». En février, il a réalisé 212 commandes pour près de 1 200 euros ; en janvier, il avait cumulé 216 livraisons pour 1 200 euros.

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Astrid Panosyan-Bouvet, ministre : « Il n’est pas question de sacrifier notre modèle social mais de l’améliorer »

Les débuts de la présidence de Donald Trump lancent un défi à l’Europe : ne plus compter que sur nous-même pour notre sécurité. Nous ne sommes ni en guerre ni en économie de guerre, mais nous devons entrer résolument en économie de défense.

Militairement, la France est sans doute, avec le Royaume-Uni, le pays européen le mieux préparé au nouvel état du monde. Nos fragilités sont ailleurs. Après l’intervention solennelle du président de la République, le 5 mars, le débat a rapidement pris, à raison, un tour économique et social. La « souveraineté » et la « défense » ne reposent pas uniquement sur la dissuasion nucléaire, notre modèle complet d’armée et une filière industrielle d’armement de premier plan. Notre résilience collective face aux chocs extérieurs, de quelque nature qu’ils soient, repose aussi sur la puissance économique et la cohésion nationale.

Comme l’a souligné le rapport Draghi, l’Europe risque le décrochage. Et la France un décrochage encore plus important. Entre 2000 et 2022, la richesse par habitant a augmenté de 15 % dans notre pays, contre 25 % en Allemagne et 30 % aux Etats-Unis. Un modèle économique n’est pas tout à fait un « modèle » quand il repose à l’excès sur la consommation et pas assez sur la production. Il en est de même pour un modèle social financé par le déficit et la dette. Cet appauvrissement progressif n’est pas nouveau. Longtemps, nous nous en sommes collectivement accommodés, mais le contexte actuel le met en exergue et nous fragilise.

Pour rester autonomes et souverains, deux options nous sont interdites : disqualifier la question sociale au nom de l’impératif géopolitique et opposer les deux. La transformation de notre modèle économique et social devient plus que jamais urgente : il est à bout de souffle, et ce indépendamment de la situation internationale actuelle. Il n’est pas question de le « sacrifier », mais de l’améliorer, en plaçant le travail au centre : le travail est le fondement de la prospérité collective et de la cohésion sociale, l’assurance-vie de la nation.

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