Classement de meilleures prépas scientifiques durant les 5 ans
Le lycée Sainte-Geneviève (Versailles) se classe encore une fois en tête des prépas scientifiques dans le palmarès 2019
Sur quelle classe préparatoire miser, à quelques jours de l’entrée de la plateforme post-bac Parcoursup ? Le palmarès 2019 des classes prépa scientifiques réalisé par le magazine L’Etudiant, publié le 11 janvier, donne quelques indications aux futurs étudiants pour faire leur choix.
Pour les filières (MP, PC, PSI, PT et BCPST), nous avons listé les cinq établissements qui se distinguent par le meilleur taux de réussite sur cinq ans dans le « top 12 » ou « top 13 » des écoles d’ingénieurs et écoles normales supérieures (ENS) correspondant à leur spécialité.
Classement des classes prépa MP (mathématiques-physique)
Comme l’année dernière, c’est le lycée Sainte-Geneviève, à Versailles, qui gagne la meilleure réussite sur cinq ans (2014-2018). Ce lycée privé également connu par son surnom – « Ginette » – obtient un taux de 72,1 % d’élèves admis dans le top 12 des écoles d’ingénieurs (les quatre ENS, CentraleSupélec, Centrale Lyon, Ensta ParisTech, Mines ParisTech, Polytechnique, Ponts ParisTech, ISAE-Supaéro, Télécom ParisTech).
Le lycée versaillais occupe la place suivante, dans ce classement de 126 établissements, par le lycée Blaise Pascal (Orsay, 66,1 % de réussite sur cinq ans). Aux places suivantes, on retrouve les lycées Stanislas à Paris (63,1 % de réussite), des Lazaristes à Lyon (62,9 %) et enfin Louis le Grand à Paris avec un taux de 62,6 %.
Classement des classes prépa PC (physique-chimie)
Le lycée Sainte-Geneviève (Versailles) se distingue également dans cette filière, avec le plus haut taux de réussite sur cinq ans dans les meilleures écoles (les 3 ENS – Ulm, Lyon et Paris-Saclay –, CentraleSupélec, Centrale Lyon, Ensta ParisTech, Mines ParisTech, Polytechnique, Ponts ParisTech, ISAE-Supaéro, Télécom ParisTech, ESPCI ParisTech, Chimie ParisTech).
Entre les 108 établissements pris en compte, Henri IV (Paris) se hisse à la deuxième place avec un taux de 65,8 %, raflant la place de dauphin à Louis le Grand, qui le talonne avec sa moyenne de réussite à 64,7 %. Suivent enfin le lycée Stanislas (Paris, 63,8 %) et le lycée Hoche (Versailles), qui se fait une place cette année dans le classement, quoique avec un résultat bien moins élevé (49,6 %) que les établissements qui le devancent.
Classement des classes prépa PSI (physique-sciences de l’ingénieur)
Dans cette spécialité, le top 5 – sur 120 établissements pris en compte – est pareil à celui de l’année dernière. C’est encore le lycée versaillais Sainte-Geneviève qui prend la première place avec 92,7 % de réussite sur cinq ans dans le top 11 (Arts et métiers ParisTech, CentraleSupélec, Centrale Lyon, ENS Paris-Saclay, ENS Rennes, Ensta ParisTech, Mines ParisTech, Polytechnique, Ponts ParisTech, ISAE-Supaéro, Télécom ParisTech).
Il est talonné par son voisin versaillais Hoche (90,9 %). Suivent un peu plus loin le parisien Louis le Grand (84,4 %), le toulousain Pierre de Fermat (78,4 %) et Stanilas, à Paris, avec 74,9 % de réussite sur cinq ans.
Classement des classes prépa PT (physique-technologie)
En physique-technologie et comme l’année précédente, Sainte-Geneviève (Versailles) n’occupe cette fois que la deuxième place, très près derrière le lycée Jean-Baptiste Say (Paris), dans le classement de réussite sur cinq dans les écoles du top 11 (CentraleSupélec, Centrale Lyon, Arts et métiers ParisTech, ENS Paris-Saclay, ENS Rennes, Ensta ParisTech, Mines ParisTech, Polytechnique, Ponts ParisTech, ISAE-Supaéro, Télécom ParisTech).
L’établissement parisien occupe le taux de réussite de 86,5 %, contre 85,4 % pour le versaillais. Parmi les 64 établissements pris en compte pour cette filière, se distinguent ensuite le lycée Chaptal (Paris) avec 63,5 %, le lycée de Cachan (ex-Gustave Eiffel) avec 61,1 % et un autre établissement versaillais, celui de Jules Ferry, qui connaît 55,6 % de réussite.
Classement des classes prépa BCPST (biologie-chimie-physique-sciences de la terre)
Le lycée Sainte-Geneviève tient une autre fois la tête du classement dans cette filière, avec un très haut taux de réussite sur cinq ans (92 %) dans les écoles du top 16 du site : 3 ENS (Paris-Saclay, Lyon et Ulm), 4 ENV (ENV Alfort, VetAgroSup Lyon, Oniris-Nantes atlantique, ENV Toulouse), AgroParisTech, Agrocampus Ouest, Agrosup Dijon, Bordeaux Sciences Agro, Montpellier Sup Agro, Engees, Ensaia, Ensat, ENSG.
Il est suivi du lycée parisien Henri IV, avec 78,5 % de réussite. Sur les 55 établissements pris en compte, se distinguent ensuite le lycée Saint-Louis (Paris) avec 77,2 %, le montpelliérain Joffre (72,2 %) et le Parc de Lyon avec un taux de 68,9 %.
Derrière cette société déjà bien établie de la santé connectée, des start-up tricolores sont venues tenter leur chance : Healsy avec une solution de prédiction de glycémie pour les diabétiques, WitMonki, qui développe un outil de suivi des troubles du rythme cardiaque de la taille d’une carte de crédit, Devinnova, qui propose un pack de monitoring des systèmes vitaux à partir d’un dispositif appliqué pendant une semaine sur le plexus, et bien d’autres encore…
« La certification, le nerf de la guerre »
Les technologies employées sont parfois surprenantes, comme chez Rx-Blood, qui utilise la caméra d’un iPhone pour accomplir des analyses de sang. Mais toutes profitent de l’intelligence artificielle pour augmenter les capacités d’analyses des données de santé.
Que viennent chercher ces entreprises au CES ? On penserait volontiers qu’elles souhaitent venir à l’assaut d’un marché américain séduisant. « C’est le plus grand marché pour les maladies cardiovasculaires », convient Stéphane Delliaux, de WitMonki. « Un marché où il est plus facile de faire de gros volumes », abonde Nicolas Caleca, de Healsy, alors que le marché européen est beaucoup plus divisé – ne serait-ce que pour proposer des modes d’emploi dans chaque langue, sans parler des législations, qui varient d’un Etat à l’autre.
Comme le montionne Stéphane Delliaux, « la certification, c’est le nerf de la guerre ». Or, aujourd’hui, la plupart des solutions proposées en France n’ont pas l’agrément qui leur permettrait de se revendiquer comme outils médicaux à proprement parler, et de réclamer, à ce titre, un remboursement par la Sécurité sociale… un vrai boost pour leur activité. « Il faut réussir à démontrer un vrai bénéfice pour la société », souligne ce Marseillais, qui partage son temps entre sa start-up et son métier de médecin physiologiste, et espère réussir ce graal d’ici au troisième trimestre.
« Convaincre les médecins »
De ce point de vue, l’exemple américain semble attirant, qui promeut, par le biais des assureurs, les mutuelles et, parfois, les entreprises, l’utilisation d’outils de l’e-santé (montres ou balances connectées, par exemple) pour prévenir les maladies. Un modèle que bon nombre de ces entreprises aimeraient voir répliqué en France, arguant que « prévenir est toujours mieux que de guérir », autant pour le patient qu’en termes de coût pour la société. La RATP serait notamment intéressée par la solution d’Healsy, qui permettrait de réduire les arrêts de travail liés aux ennuis de santé des personnes atteintes de diabète, une pathologie qui toucherait environ 10 % de la population adulte dans le monde.
Pour faire bouger les lignes, ces entreprises, qui aimeraient bien souvent s’adresser directement au client final – le patient –, savent qu’il leur faut d’abord convaincre les praticiens médicaux. « En France, certains ont peur que les dispositifs de l’e-santé fassent de l’ombre aux médecins. C’est pour cela que c’est une population [les médecins] qu’on veut absolument convaincre », témoigne Nicolas Caleca. « Nous souhaitons nous ancrer dans la pratique médicale d’aujourd’hui, pour la transformer de l’intérieur », plaide, pour sa part, M. Delliaux, en insistant sur le fait que sa solution n’a absolument pas vocation à contourner les praticiens.
Des problèmes de financements
S’inspirant de l’exemple américain, certains veulent également s’appuyer sur l’influence des associations de patients pour réussir leur percée. Le sentiment est toutefois que les autorités françaises prennent progressivement conscience des bénéfices que pourrait apporter l’e-santé. « En France, il y a aujourd’hui une vraie volonté de pousser l’innovation, notamment en réduisant le coût d’entrée pour permettre des essais, en toute sécurité », estime ainsi M. Caleca.
Mais une autre épreuve reste à lever. Plusieurs de ces start-up de l’e-santé rencontrées à Las Vegas ont d’abord fait le voyage dans le Nevada pour accélérer leurs levées de fonds. Dans le cadre réglementaire actuel, certaines peinent à se financer en France : « Les investisseurs vous disent : “revenez quand vous aurez la certification”, mais, ce jour-là, on n’aura plus besoin d’eux pour entrer sur le marché », déclare M. Delliaux.