Diplômé en poche mais sans emploi, comment y remédier ?

Le Manque de stratégie. Nous remarquons souvent que le manque de succès est dû à un manque de stratégie dans la recherche d’emploi: il ne suffit pas d’envoyer une lettre de motivation et un CV pour espérer décrocher un poste correspondant à ses attentes.”
Manque de motivation. “Une recherche d’emploi est aujourd’hui un job à mi-temps et il faut garder la motivation tout au long des différents processus de recrutement qui sont aujourd’hui assez longs. Mais il n’y a rien à faire…. il faut accepter que ça prend du temps…”
Manque de flexibilité. “La flexibilité de la génération Y est importante et il faut absolument tenir compte de ce paramètre pour se démarquer également (…) On ne reste plus 30 à 40 ans dans le même boulot (ou très rarement), on change 7 à 8 fois dans une carrière.
Les outils sont nombreux aujourd’hui pour se positionner sur le marché: LinkedIn , les jobboards, les organismes, les foires à l’emploi… Pour moi, le profil LinkedIn est incontournable. Plus de 85% des recruteurs sont dessus et il y’a tous les jours de nouvelles offres d’emploi. Utilisez les réseaux sociaux dans votre recherche d’emploi mais de façon professionnelle et en faisant très attention à votre identité numérique”.
“Motivation, patience, structure, organisation, stratégie et détermination sont les maîtres mots d’une recherche d’emploi réussie. La base est évidemment votre CV et votre lettre de motivation.”
Les erreurs à éviter lors de votre recherche :
Etre pessimiste. “Si on part du principe que tout est bouché et qu’on a aucune chance à cause de statistiques, il est évident que cela sera difficile de garder la motivation. Posez-vous les bonnes questions et analysez les raisons d’un échec. Vous verrez que ce n’est pas uniquement le marché qui est responsable – même si le parcours n’est pas un long fleuve tranquille. C’est vous qui ferez la différence lors de vos entretiens d’embauche, et pour cela il faut pouvoir se vendre tout en restant humble mais en vous démarquant du candidat qui est passé juste avant vous…”
Etre impatient: “Il est parfois nécessaire de changer sa cible et de passer par deux phases afin d’obtenir l’objectif premier. L’intérim par exemple est devenu un excellent tremplin pour arriver à son objectif (CDI). Par exemple, devenir consultant parait peut être facile mais il faut plusieurs années d’expériences afin d’être expert et avoir une certaine renommée sinon vous êtes dans la masse et le problème est le même.”

Les Lacunes des Jeunes Diplômés Viennent De L’enseignement

Si l’on en croit une étude récente venue du Royaume-Uni, un diplôme de l’enseignement supérieur ne fait pas pour autant un bon professionnel. De nombreux employeurs se déclarent de moins en moins satisfaits de leurs nouvelles recrues, notamment en ce qui concerne l’attitude à l’égard du travail, les capacités de communication et de résolution de problèmes, ainsi que l’aptitude à développer de bonnes relations avec les clients.

Serait-il possible que les lacunes pointées par les employeurs – manque des connaissances entrepreneuriales de base, faibles compétences en communication et attitude négative face au travail – provinssent directement de l’enseignement reçu dès les premières années scolaires ? Regardez par exemple ce qui est enseigné sur l’individu. Selon les mots de C. S. Lewis, le système scolaire encourage une attitude du style «  tout le monde vaut tout le monde » sans se préoccuper des aptitudes ou des capacités des uns et des autres.

Éduques dans cette idée, les étudiants ont facilement tendance à se croire sortis de la cuisse de Jupiter. Si ce travers n’est pas corrigé, ils ne seront que trop enclins à exiger de plus de plus de louanges et d’avantages à mesure qu’ils grandissent et accèdent au marché du travail.

Ou regardez la façon dont l’école développe la socialisation des élèves. C’est depuis longtemps l’un des objectifs les plus importants du système scolaire, mais force est de constater que cette socialisation ne se fait qu’à l’intérieur d’une seule classe d’âge.

Les élèves ont alors du mal à interagir avec des individus n’appartenant pas à leur cercle immédiat. Cela devient problématique lorsqu’ils entrent dans la vie active et doivent coexister pacifiquement avec des personnes, clients ou collègues, ayant 10, 20 ou même parfois 50 ans de plus qu’eux.

De plus, le système éducatif a éliminé bon nombre d’expériences qui permettaient de se familiariser avec le monde de l’entreprise – les classes-ateliers par exemple – tout en dénigrant le concept d’apprentissage. Sans ces expériences précoces, il n’est guère étonnant de constater que les jeunes salariés n’ont aucune idée du monde de l’entreprise dans lequel ils entrent.

Manque d’expérience Difficulté que l’on rencontre dans la recherche d’emploi en tant que jeune diplômé

Toute expérience est bonne à prendre Comment faire alors, pour convaincre les recruteurs de sa valeur quand on n’a jamais (ou presque jamais) travaillé ?

En tant que jeune diplômé La 1ère difficulté que l’on rencontre dans la recherche d’emploi est notre manque d’expérience.

“On m’a encore reproché mon manque d’expérience… Mais comment voulez-vous que je gagne en expérience si on ne me laisse jamais ma chance ?!” Cela vous rappelle quelque chose ? C’est normal… Selon une étude réalisée par OpinionWay pour la plateforme de recrutement en ligne Monster, le manque d’expérience est le principal frein à l’embauche selon les jeunes diplômés.

Sur le papier, on doit bien l’admettre. En revanche, les stages et les projets durant nos périodes de formation sont bien porteurs d’expérience. Le véritable problème est d’arriver à les valoriser lors d’entretiens. Pas toujours évident quand on garde en tête qu’on le fait pour obtenir notre diplôme. Mais en prenant du recul, en excluant le contexte scolaire, on se rend vite compte que le travail fourni est une expérience riche.

Les stages apportent une contrainte qui ne se retrouve pas en CDI : la gestion du temps. On doit réaliser un travail dans un temps très court et surtout dans beaucoup de cas, personne ne reprendra le travail après nous. Ce fut mon cas dans mes 2 stages (BTS et Licence) ainsi que dans les projets à réaliser. Quand notre formation apporte un plus dans les équipes que l’on intègre, on a « obligation de résultat et de fiabilité ».

Les jeunes français seraient trop qualifiés ?

On estime que plus de 60 % des jeunes fonctionnaires (âgés de moins de 30 ans) occuperaient des postes qui n’équivalent pas à leur diplôme. Il ne s’agirait pas tant de pessimisme que de craintes dues à la dure réalité économique.

Actuellement, les entreprises ne veulent pas de jeunes « trop diplômés », afin de maîtriser le coût de la main d’œuvre. Ainsi, beaucoup de jeunes se contentent de postes qui ne correspondent pas du tout à leur niveau, y compris dans la fonction publique. Les jeunes peinent tellement à décrocher un emploi qui corresponde à leur niveau que plusieurs, ayant peur de ne pas être embauchés, ne mentionnent pas dans leur CV les diplômes supérieurs au bac+2.

Le même problème se retrouve dans d’autres pays développés :

Dérailleurs, cette crainte ne concerne pas que les jeunes français. Elle mine aussi le moral des étudiants américains. Bon nombre de jeunes américains en fin d’études se posent des questions sur leurs perspectives d’avenir. Par exemple, lors du deuxième débat présidentiel entre Obama et Romney en 2012, un étudiant interviewé précisait que ses parents et son entourage lui répètent souvent à quel point trouver un emploi après les études sera difficile. En Hexagone, les différents gouvernements ont répété qu’ils se fixaient pour objectif de restaurer la compétitivité des entreprises et d’assurer un climat d’affaires favorable. Pour ce dernier point, quand on sait que du fait de la surévaluation de l’euro, beaucoup d’entreprises ont déserté l’Allemagne pour s’implanter aux Etats-Unis ou ailleurs, l’objectif reste lointain.

Nouvelle douche froide pour l’économie américaine, qui a créé trop peu d’emplois en août

Un panneau « Nous recrutons » sur la devanture d’un commerce, à Los Angeles (Californie), le 13 août 2025.

Les chiffres étaient particulièrement attendus et ils sont inquiétants. Le marché de l’emploi est à la peine aux Etats-Unis, selon les données rendues publiques, vendredi 5 septembre, par le bureau des statistiques du travail (BLS). Avec seulement 22 000 emplois créés en août, l’économie américaine montre des signes de ralentissement. Pire, le rapport révise à la baisse les chiffres des mois précédents, déjà mauvais. Juin passe en négatif, avec une perte nette de 13 000 emplois. C’est la première fois depuis début 2021 et la sortie de la pandémie de Covid-19 qu’un mois affiche des destructions nettes d’emplois.

Le chiffre d’août est inférieur à toutes les prévisions publiées ces derniers jours. Le Wall Street Journal, qui sonde chaque mois des spécialistes, anticipait 75 000 créations d’emplois. Un chiffre déjà faible, alors que la plupart des économistes estiment que l’économie américaine doit créer entre 80 000 et 100 000 jobs par mois pour suivre la croissance de la population.

Le nombre de personnes au chômage (7,4 millions) n’augmente, lui, que très légèrement, à 4,3 % de la population active. Mais ce qui pourrait s’apparenter à un signal rassurant est en réalité un trompe-l’œil : cela s’explique surtout par la baisse drastique de l’immigration dans le pays, avec donc moins de demandeurs d’emploi issus des rangs des nouveaux arrivants.

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En Allemagne, le « second choc chinois » provoque une hécatombe d’emplois dans l’industrie

Dans l’entreprise Herrenknecht, qui fabrique des tunneliers, à Schwanau, dans le sud-ouest de l’Allemagne, le 7 juillet 2023.

Les chiffres sont vertigineux. Durant les cinq premiers mois de l’année 2025, les exportations allemandes vers la Chine se sont effondrées de 14,2 % par rapport à la même période en 2024. Dans le même temps, les importations allemandes depuis la Chine ont augmenté deux fois plus vite que le reste des importations, souligne l’Institut économique allemand dans une étude datée du 24 juillet. « C’est une chute énorme », note Jürgen Matthes, de l’institut basé à Cologne, qui relève que la Chine exporte ses produits manufacturés à prix réduit, en raison des surcapacités dans certains secteurs. Précisément les spécialités traditionnelles du « made in Germany » : l’automobile, les machines.

Pour l’économie allemande, la situation est dramatique : la chute des exportations vers la Chine s’accompagne d’une baisse de la valeur ajoutée et de l’emploi au niveau national. Dix mille emplois industriels sont détruits chaque mois outre-Rhin en raison de cette concurrence, qui s’exerce non seulement sur le marché chinois mais aussi sur les marchés tiers, où le « made in China » fait de plus en plus d’ombre aux produits allemands. Des pertes d’emplois qui font grimper le nombre de chômeurs, qui a dépassé en août la barre des trois millions, selon les statistiques de l’agence fédérale pour l’emploi, publiées vendredi 29 août. Une première depuis février 2015.

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A Hagondange, en Moselle, la marche de la dernière chance pour sauver NovAsco, ex-Ascometal

Des salariés de l’aciériste NovAsco à Hagondange (Moselle) manifestent lors d’une marche citoyenne, le 4 septembre 2025.

« C’est vert, c’est notre savoir-faire ». Sous cette pancarte marche Sébastien, 44 ans. L’opérateur multizone travaille à l’aciérie électrique d’Hagondange, en Moselle, depuis vingt et un ans. « Il n’y a aucune offre de reprise, se désole-t-il. On ne comprend pas notre situation, alors qu’on produit de l’acier propre. Des fournisseurs sont déjà venus reprendre leur matériel. On prend un gros coup sur la tête. » Jeudi 4 septembre au matin, à ses côtés, ils sont environ 700 à défiler de l’usine à la mairie derrière la banderole « NovAsco/Ascometal, l’acier décarboné qu’on veut garder ». Tout l’échiquier politique est représenté.

Dotée d’un four électrique, leur usine semble cocher toutes les cases pour produire l’acier de demain. Mais, depuis lundi 11 août, elle est placée en redressement judiciaire. NovAsco emploie 760 salariés. Hagondange abrite son siège et son principal site de production (450 salariés). Les autres sont à Leffrinckoucke, dans le Nord, près de Dunkerque (170 salariés), au Marais, près de Saint-Etienne, et à Custines, en Meurthe-et-Moselle.

Dans le cortège, l’ambiance est teintée de résignation, aux antipodes de ce que la région a pu connaître dans les mobilisations passées. L’heure n’est plus à la colère pour ces sidérurgistes rompus aux coups durs. Après 2014, 2017 et 2024, ils connaissent leur quatrième redressement judiciaire en onze ans. On ne le leur fait plus. Cette marche, c’est leur baroud d’honneur.

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A Tianjin, les nuits blanches et clandestines d’une génération de jeunes Chinois diplômés mais précaires

Au bord du fleuve Hai He, à Tianjin, dans le nord-est de la Chine, le 11 août 2025.

Les soirs d’été, le fleuve Hai He qui fend le centre de Tianjin déborde d’insouciance. Les Bateaux-Mouches vont et viennent, éclairés par une dizaine de gratte-ciel en surplomb. Sur une berge, des riverains à la retraite installent leurs karaokés. Sur l’autre, entre le pont de la Libération et une réplique du pont Alexandre-III, d’étonnants étals à liqueurs s’alignent, entourés de tables et de chaises de camping. Le tout s’évapore à la moindre ronde policière, avant de se reformer.

Les tauliers de ces bars clandestins ont entre 20 et 27 ans, démarrent dès 20 heures et finissent aux premières lueurs du jour. Leurs cartes des boissons sont identiques, leurs tarifs aussi : 48 yuans (5,70 euros) le gobelet. Derrière leurs shakers, cette même précarité : tous sont diplômés, mais au chômage ou occupant un emploi de jour mal payé, éloigné de leurs compétences.

Xiao Hong, 25 ans, lit du Mo Yan, le Prix Nobel de littérature chinois, en attendant les clients. Deux fois par soir, un homme en scooter électrique lui jette un sac de glaçons, tend un QR code pour se faire payer et disparaît sans un mot. Avec son master en commerce international décroché au sortir de la pandémie de Covid-19 à l’université de Nankai, à Tianjin, Xiao Hong se voyait cheffe de projet ou responsable export dans une grosse entreprise. Elle a vite déchanté.

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Le climat jugé étrange des consultations de la ministre Panosyan-Bouvet avec les partenaires sociaux

Astrid Panosyan-Bouvet, ministre du travail et de l’emploi, à Paris, le 16 juillet 2025.

Les réunions se suivent comme si de rien n’était. Jeudi 4 septembre, la ministre du travail, Astrid Panosyan-Bouvet, doit rencontrer les responsables de deux mouvements patronaux, le Medef et l’Union des entreprises de proximité (U2P), au sujet des pistes de mesures dévoilées, à la mi-juillet, par l’exécutif pour redresser les finances publiques. D’autres organisations représentant les employeurs et les salariés ont déjà été reçues, depuis le 25 août, par l’ex-députée de Paris ou sont censées l’être prochainement, avec un ordre du jour similaire. Les rendez-vous se déroulent dans un climat jugé étrange par certains participants, du fait de la très probable chute du gouvernement qui rend hypothétique l’ouverture de plusieurs chantiers annoncés il y a un mois et demi.

Lorsqu’il avait exposé, le 15 juillet, ses plans « Stop à la dette ! et « En avant la production ! », le premier ministre, François Bayrou, avait proposé aux acteurs sociaux d’engager des négociations sur trois dossiers : suppression de deux jours fériés, refonte de l’assurance-chômage – dans l’optique de durcir, une fois de plus, les modalités d’indemnisation –, « modernisation » du marché de l’emploi et amélioration de la qualité de vie au travail. S’agissant des deux premières thématiques, le pouvoir en place a envoyé, le 8 août, aux syndicats et au patronat, des feuilles de route pour cadrer les discussions. Quant au troisième et dernier sujet, il est au cœur des échanges que Mme Panosyan-Bouvet mène depuis plus d’une semaine avec les organisations de chefs d’entreprise et de salariés, après ceux que la ministre avait déjà eus avec celles-ci, courant juillet.

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ArcelorMittal va fermer des usines d’acier en Afrique du Sud, menaçant 4 000 emplois

L’usine ArcelorMittal de Vereeniging, en Afrique du Sud, le 17 avril 2019.

Le spécialiste de la sidérurgie ArcelorMittal a annoncé, mardi 2 septembre, la fermeture de ses activités d’acier long en Afrique du Sud. Le groupe a expliqué avoir tenté pendant des années de maintenir son activité sidérurgique, fragilisée par un marché en difficulté, un système ferroviaire défaillant et des coupures d’électricité à répétition qui ont paralysé l’économie sud-africaine.

L’activité de l’acier plat d’ArcelorMittal South Africa (AMSA), la branche sud-africaine du grand groupe sidérurgiste, restera opérationnelle. Ce type d’acier est surtout utilisé dans les industries automobile, aéronautique et l’électroménager. Les produits sidérurgiques dits longs sont principalement des fils, poutres, poutrelles et fers à béton ou des rails de chemins de fer, dont les clients sont les entreprises du bâtiment et des travaux publics.

Des discussions avaient été engagées avec le gouvernement et d’autres parties prenantes pour trouver une solution avant la date butoir du 30 septembre, sans succès. « Malheureusement, aucune solution n’a encore été trouvée », a fait savoir AMSA dans un communiqué. Un haut-fourneau situé à Newcastle, à 340 kilomètres au nord de la ville portuaire de Durban, a été placé « en maintenance temporaire », alors que l’entreprise a précisé qu’elle se préparait à réduire sa production d’acier long.

« Au bord d’une catastrophe industrielle »

Le syndicat Solidarity estime que cette fermeture entraînera la perte de plus de 4 000 emplois. L’acier faisant partie des secteurs qui devraient être touchés par les droits de douane américains de 30 % imposés aux exportations sud-africaines, le syndicat a mis en garde contre « un bain de sang en matière de licenciements qui pourrait toucher de nombreuses industries ».

« Si de grandes entreprises comme AMSA ne parviennent plus à garder la tête hors de l’eau, le gouvernement doit se rendre compte que le pays est au bord d’une catastrophe industrielle », a averti Willie Venter, le secrétaire général adjoint du syndicat Solidarity.

Le taux de chômage en Afrique du Sud, supérieur à 30 %, est l’un des principaux freins à une économie déjà en difficulté. En juillet, AMSA avait déclaré être confrontée à une « demande modérée du marché, des perturbations ferroviaires et des coupures d’électricité », ainsi qu’à la concurrence des importations qui ont affecté les ventes nationales, représentant près de 80 % de sa production locale.

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