Management : a-t-on vraiment tout essayé ?

Management : a-t-on vraiment tout essayé ?

« Les 4 et 5 octobre, au siège de la Banque de France à Paris, des équipes interentreprises de dix-sept grandes sociétés ont réfléchi collectivement pour « casser les codes du management. »

Décidément, le hackathon est à la mode de nos jours. C’est sous la forme de cette compétition, destinée à faire émerger des solutions innovantes sur un laps de temps très court, qu’une centaine de manageurs ont été invités à repenser leurs pratiques au cours de la deuxième édition du Hackathon du management.

Les 4 et 5 octobre, au siège de la Banque de France à Paris, des équipes interentreprises, constituées de manageurs intermédiaires de dix-sept grandes sociétés, comme la Société générale, Enedis, Orange, etc. ont réfléchi collectivement pour « casser les codes du management », indique Frédéric Rey-Millet, fondateur du cabinet de conseil Ethikonsulting, à l’origine de cette manifestation. But de la compétition : inventer une application, un jeu ou encore une bonne pratique visant à encadrer les salariés autrement.

Manager sans se prendre au sérieux, valoriser le retour d’expérience ou encore le droit à l’erreur : tels ont été les sujets plébiscités par les participants, qui ont choisi en partie les thèmes sur lesquels ils allaient plancher. Un reflet des problématiques rencontrées quotidiennement par des manageurs. Dans les grands groupes, caractérisés par une organisation rigide, où le management vertical « à l’ancienne » reste la norme, les cadres sont à l’affût de solutions pour réduire le fossé entre eux et leurs équipes et pour les impliquer davantage.

« Alors que l’enquête Gallup 2018 estime que seulement 6 % des salariés français sont engagés, tous se demandent comment avoir des équipes plus engagées », constate Frédéric Rey-Millet. Une situation que le fondateur d’Ethikonsulting explique par le manque de perspectives sur le long terme, qui n’incite pas les salariés à « se donner » à leur entreprise. « Il y a une absence de cap, de vision dans les entreprises, regrette-t-il. Gagner des parts de marché ne fait pas un objectif suffisant. »

Des jeux…

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LJD

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