« L’Etat du management 2019 » 

« L’Etat du management 2019 » 

Effectué sous la direction de Valérie Guillard et Bruno Oxibar, le livre nourrit la réflexion sur la raison d’être des entreprises qui doivent répondre aux demandes sociétaux et environnementaux.

« L’Etat du management 2019 », ouvrage collectif du laboratoire Dauphine recherches en management, sous la direction de Valérie Guillard et Bruno Oxibar. La Découverte, 128 pages, 10 euros.

« L’Etat du management 2019 », ouvrage collectif du laboratoire Dauphine recherches en management, sous la direction de Valérie Guillard et Bruno Oxibar. La Découverte, 128 pages, 10 euros.Le 28 juin 2018, l’entreprise Lafarge-Holcim est mise en vérification, en tant que personne morale, pour connivence de crimes contre l’humanité. En mars 2018, Facebook est mis en cause dans le scandale Cambridge Analytica. Finalement, en franchant le record de 1 000 milliards de dollars (863 milliards d’euros au taux de l’époque) de capitalisation boursière, au même temps en août et en septembre 2018, Apple et Amazon soulèvent un certain nombre de questions sur la place de l’entreprise dans la société.

Les quote-parte proposées, surtout par les chercheurs du laboratoire Dauphine recherches en management (DRM) dans L’Etat du management 2019 (La Découverte) rejoignent directement ou indirectement ces préoccupations et ces problèmes qui ont existé dans l’univers des entreprises.

Effectué sous la direction de Valérie Guillard et de Bruno Oxibar, le livre nourrit la réflexion sur la raison d’être des entreprises. Les travaux sont organisés en trois rubriques : les nouvelles tendances, les dossiers à suivre et le point sur quelques aspects de la société.

Pourquoi les consommateurs des Emirats arabes unis achètent-ils du luxe contrefait ? L’interrogation effectué par Julia Pueschel, Cécile Chamaret et Béatrice Parguel dans la première partie fait écho aux records boursiers d’Apple, classée au rang de fabricant de produits de luxe.

Les dangers de la santé connectée

Au contraire du caractère ostentatoire de ces consommations, Nathan Ben Kemoun et Valérie Guillard dressent un panorama de la sobriété matérielle des consommateurs. Dans ce même cadre, Claire Auplat propose une contribution sur le « Safer By Design », une nouvelle théorie sur l’optimisation risques/bénéfices d’un produit qui implique toute la chaîne d’approvisionnement. Cette théorie émergente répond à des demandes sociétales fortes, mais provoque des tensions de même ampleur en raison de ses implications managériales.

Dans les « Dossiers à suivre », Eva Delacroix parle des consommateurs en situation de pauvreté qui conaissent une pénalisation par le marché, et Sarah Lasri se penche les dangers de la santé connectée à l’heure où certains GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) investissent ce marché.

Puis dans la rubrique « Le point sur… », Nicolas Berland fait le point sur la notion de rentabilité : pourquoi le taux de rentabilité doit-il être de 15 %, chiffre magique souvent communiqué dans la presse et les rapports financiers ? En s’intéressant au groupe coopératif Mondragon (au Pays basque espagnol), Jean-François Chanlat et Hervé Grellier-Bidalun contribuent de façon originale au débat sur le rôle et la mission sociale de formes particulières d’organisation.

Avatar
LJD

Les commentaires sont fermés.