Grève du 31 janvier, en direct : « Je descendrai dans la rue tant qu’il le faudra »
Ecoles, transports, raffineries… de nombreux secteurs perturbés ou bloqués
- Transports
Dans les aéroports, c’est principalement la grève de contrôleurs aériens qui va entraîner des perturbations et des retards. Un vol sur cinq devrait être annulé à Orly. Mais à Roissy, il devrait y avoir suffisamment de personnel non gréviste pour assurer le programme prévu, selon la direction générale de l’aviation civile.
Dans le métro parisien, seules les lignes 1 et 14, qui sont automatiques, fonctionneront normalement. Les conducteurs des autres lignes assureront un métro sur deux ou un sur quatre. Certaines lignes comporteront des stations fermées et ne fonctionneront qu’aux heures de pointe. Les chauffeurs de bus et de tramways assureront 80 % du service.
La SNCF a annoncé un trafic « très fortement perturbé » avec deux TER sur dix en province, de 25 % à 50 % des TGV selon les axes, et un train sur trois à un train sur dix en Ile-de-France. Côté international, la circulation des Eurostar et Thalys fonctionnera quasi normalement, mais le trafic sera « fortement perturbé » entre la France et la Suisse (Lyria).
Le préavis de grève concerne l’ensemble de la fonction publique, où la journée d’action du 19 janvier avait mobilisé 28 % de grévistes parmi les 2,5 millions d’agents de l’Etat, selon le gouvernement. Des mairies, comme celle de Paris ou Montreuil (Seine-Saint-Denis), ont annoncé qu’elles garderaient portes closes.
Le 19 janvier, les programmes de télévisions et radios publiques avaient été largement perturbés à France Télévisions et Radio France.
Les syndicats enseignants prévoient 50 % de grévistes parmi les professeurs, de la maternelle au lycée, mardi. Le 19 janvier, selon le ministère de l’éducation nationale, la mobilisation s’était traduite par un taux d’enseignants grévistes de 42,3 % en primaire, et 34,6 % en collèges et lycées.
La grève devrait être très suivie dans les raffineries, après déjà deux journées d’arrêt de travail, les 19 et 26 janvier : les raffineries avaient fonctionné ces jours-là mais les expéditions de carburants avaient été bloquées 24 heures.