Archive dans mars 2024

Finance verte : « Comment convaincre les banques de s’engager davantage dans la transition en renonçant à des profits immédiats ? »

La Cour des comptes a sévèrement épinglé, dans son dernier rapport, le manque d’implication du secteur bancaire dans la transition énergétique. Pas facile pour les banques de renoncer à financer des activités polluantes mais profitables. D’après la Cour, le secteur financier, tout en communiquant massivement sur les questions d’environnement, brouille en réalité les pistes en mettant en avant des objectifs de verdissement à la fois « peu quantifiables, peu suivis et peu comparables », du greenwashing, en somme.

Lire la première partie de notre enquête : Article réservé à nos abonnés Comment les banques européennes aident les géants du pétrole et du gaz à lever des milliards

Au moment où, pour la deuxième année d’affilée, le secteur annonce des profits record, la réallocation nécessaire des actifs apparaît d’« ampleur très limitée », selon la Cour. Début 2023, le fonds euros de l’assurance-vie de la Société générale comprend ainsi seulement 5 % d’investissements verts. Et pendant ce temps, les banques françaises continuent à s’impliquer dans les émissions d’obligations de l’industrie fossile. Entre 2016 et 2023, elles ont collaboré à pas moins de la moitié de ces opérations, à l’échelle mondiale.

Ce constat est d’autant plus problématique que les banques françaises, parmi les leaders en Europe, pourraient, si elles s’engageaient de manière résolue, jouer un rôle-clé pour freiner le dérèglement climatique en favorisant les dépenses et investissements de transition.

Il s’agit d’aller bien au-delà des « taux verts » proposés aujourd’hui pour dynamiser certains investissements spécifiques, par exemple en modulant les offres selon le comportement plus ou moins vertueux des clients. Les banques sont parfaitement en mesure d’octroyer des crédits avantageux à ceux qui achètent une voiture électrique. Elles pourraient aussi proposer des formules de leasing moins onéreuses et plus accessibles pour stimuler le réemploi de biens et le développement d’une économie circulaire. Pourquoi par ailleurs ne pas proposer des programmes positifs de fidélisation et récompenses en fonction de l’impact carbone de chacun ? Les banques savent bien ce que consomment leurs clients. Elles ont toutes les données en stock pour encourager les consommateurs qui privilégient une consommation responsable. Certains segments de clientèle sont très demandeurs de ce type d’engagement.

L’urgence d’une inflexion

Les entreprises doivent aussi être incitées à faire évoluer leurs pratiques. Depuis le 1er janvier, les sociétés cotées sont tenues par la directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) de dévoiler l’impact de leurs activités sur l’environnement. Les banques ne peuvent plus se dire « aveugles ». Elles doivent favoriser celles dont les émissions carbone sont limitées ou en baisse. La question du financement des PME est aussi centrale. Elles n’ont pas les mêmes obligations que les firmes cotées, mais il est tout à fait possible de soutenir leurs nouveaux projets en tenant compte de l’impact carbone de ceux-ci.

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Le burn-out peut frapper très tôt : trentenaires et déjà « cramés »

Imaginez une bougie qui, après avoir longtemps brûlé, n’offre plus qu’une flamme fragile. Ou encore un immeuble à la façade intacte mais dont les étages seraient calcinés après un incendie. Cette image de combustion intérieure est à l’origine du terme anglo-saxon « burn-out ». Elle revient aussi dans le vocabulaire et l’imaginaire employés par les victimes de ce mal sournois, qui arrive à bas bruit, par accumulation. « Je me suis cramé », résume Pierre Simonnin. A 29 ans, cet ingénieur, cofondateur d’une start-up technologique, a l’impression de s’éteindre à petit feu : « Ça a commencé par une gêne. Mes associés souhaitaient faire grossir la boîte. Moi, je ne comprenais pas cette course à la croissance. »

Sa situation se détériore jour après jour. Il dort peu, souffre de troubles de l’attention, de maux de tête de plus en plus violents et ne parle plus que de travail. « J’arrivais au bureau à 11 heures, car je ne parvenais pas à me lever avant, et je repartais à 15 h 30, essoré. Une fois chez moi, je m’installais sur le canapé et j’y restais jusqu’à la fin de la journée. » Un jour, alors qu’il sort du métro et se dirige vers son travail, il sent une pression augmenter dans sa tête à chaque pas. Arrivé au bureau, il prévient ses associés qu’il arrête et file chez le médecin, qui pose le diagnostic : burn-out. Quelques mois plus tard, il lance Journal du burn-out, un site sur lequel il poste vidéos et témoignages sur le sujet : « J’ai eu des centaines de retours, dont un nombre non négligeable de personnes que je connaissais, et qui m’ont avoué avoir aussi fait un burn-out. Le sujet reste tabou, mais concerne beaucoup de monde. »

En France, de 5 % à 10 % de la population active souffrirait de burn-out, soit entre 1,5 million et 3 millions de personnes. Les jeunes « millennials » et les femmes sont particulièrement touchés, affirme Philippe Zawieja, auteur des Rescapés du burn-out (Les Arènes, 2023) et de plusieurs livres sur le sujet.

Le psychosociologue du travail identifie différents moments à risque dans une carrière professionnelle, à commencer par l’entrée dans la vie active. « Les jeunes peuvent faire l’expérience d’une désillusion face à un métier longtemps fantasmé. Notamment quand les entreprises affichent des valeurs qui sont ensuite bafouées au quotidien, engendrant ainsi une souffrance éthique chez leurs recrues », analyse M. Zawieja. Le consultant note également un pic de burn-out après dix ans d’expérience, autour de la trentaine, en raison de paramètres démographiques : « C’est le moment où on commence à avoir des enfants, où les premiers couples se séparent. Le risque diminue ensuite avec l’ancienneté. »

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Emploi des seniors : la négociation patine

Ils prolongent les échanges dans l’espoir d’aplanir leurs différends. Mercredi 20 mars, les syndicats et le patronat ont décidé d’ajouter une séance supplémentaire de discussions dans la négociation « pour un nouveau pacte de la vie au travail ». Celle-ci s’achèvera le 8 avril et non pas le 26 mars, comme prévu initialement. Une modification de calendrier qui témoigne de la difficulté pour les protagonistes à dégager un consensus. Le Medef et les organisations de salariés se renvoient la responsabilité du blocage.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Emploi des seniors : les négociations se tendent

Le fait de reporter de presque deux semaines la conclusion des pourparlers n’est pas totalement surprenant. Cette éventualité avait été mentionnée, en particulier par Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, car l’agenda arrêté au départ donnait trois mois aux partenaires sociaux pour trouver un terrain d’entente. Un délai jugé court, compte tenu de l’étendue des thèmes abordés : maintien dans l’emploi des seniors, actions de prévention en faveur des salariés exerçant des métiers pénibles, reconversions, etc.

L’exercice, qui n’était déjà pas simple à la base, s’est avéré encore plus ardu, en raison des dissensions très fortes apparues sur un point-clé : la création d’un compte épargne-temps universel (CETU). Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, ce dispositif a pour ambition d’offrir des temps de respiration aux travailleurs dans leur carrière, avec des jours de congé qu’ils thésauriseraient au fil des ans. Défendu de très longue date par la CFDT, le projet se heurte à l’opposition résolue du Medef et de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). Les deux mouvements d’employeurs y voient une usine à gaz, source de contraintes accrues pour les chefs d’entreprise – notamment dans la gestion de leur main-d’œuvre.

Les mouvements d’employeurs divisés

Mais le patronat ne parle pas d’une même voix sur ce dossier. L’Union des entreprises de proximité (U2P), qui représente les artisans, les commerçants et les professions libérales, se dit prête à l’étudier, sous réserve qu’un tel mécanisme n’alourdisse pas les charges. Le CETU peut contribuer à améliorer « l’attractivité » des employeurs, a expliqué Jean-Christophe Repon, vice-président de l’U2P, en s’adressant aux journalistes, mercredi soir, à l’issue de la réunion entre partenaires sociaux. C’est aussi au nom du pragmatisme que son organisation adopte cette position : elle considère qu’il vaut mieux tenir la plume, plutôt que laisser l’exécutif prendre en main cette réforme, qui semble incontournable puisqu’elle correspond à un engagement du président de la République.

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Epargne salariale : un nouveau record, avec 188 milliards d’euros placés

C’est un nouveau record pour les plans d’épargne salariale. Fin décembre 2023, près de 188 milliards d’euros étaient placés sur ces produits, soit à moyen terme, sur les plans d’épargne d’entreprise (PEE), soit à long terme, sur les plans d’épargne-retraite collectifs (les anciens Perco, ou leurs successeurs, les Percol). Un chiffre en hausse de 16 % sur un an, selon les chiffres publiés le 21 mars par l’Association française de la gestion financière (AFG).

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La collecte nette de 2023 (les versements, moins les retraits) est globalement stable par rapport à celle de 2022, à 2,4 milliards d’euros. La forte progression de l’encours (près de 26 milliards) s’explique donc en grande partie par la valorisation des placements, liée aux bonnes performances des marchés boursiers et obligataires.

Quant au nombre d’entreprises équipées, il a crû de 5 % en 2023, pour atteindre 397 200, et douze millions et demi de salariés sont désormais concernés (+ 4,5 %), « grâce entre autres aux mesures adoptées dans la loi Pacte [de 2019], à la suppression du forfait social ainsi qu’à la mobilisation des acteurs sur le terrain et des pouvoirs publics », indique l’AFG dans un communiqué, précisant que 63 500 entreprises sont dotées d’un Perco (948 600 salariés détenteurs) et 158 700 d’un Percol (3 millions de salariés).

En pratique | Article réservé à nos abonnés Comment mieux gérer son épargne salariale

Par ailleurs, l’attrait se confirme pour les fonds solidaires, des produits qui doivent être investis à hauteur de 5 % à 10 % dans des structures de l’économie sociale et solidaire : « Fin 2023, 18 milliards d’euros étaient placés sur de tels fonds, soit environ 18 % de plus qu’à fin 2022 », souligne Thomas Valli, le directeur des études économiques de l’AFG. Dans le cadre d’un PEE, un fonds solidaire au moins doit être proposé aux salariés.

Nouveaux cas de déblocages anticipés

Rappelons que les sommes placées sur un PEE, un Perco ou un Percol sont provisoirement bloquées – pour cinq ans sur le PEE, jusqu’à la retraite pour les produits d’épargne-retraite. Mais certains évènements de la vie (ils varient en fonction du type de plan) permettent de retirer ses fonds avant l’échéance.

En 2023, « les déblocages anticipés représentent 35 % des montants des rachats [les retraits d’argent] (stable par rapport à 2022), soutenus par les motifs de cessation du contrat de travail et d’acquisition ou d’agrandissement de la résidence principale. Ces deux raisons représentent respectivement 39 % et 37 % des montants des déblocages anticipés », détaille l’association.

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Au cours de l’année 2024, trois nouveaux motifs de déblocage anticipés devraient être admis spécifiquement pour les détenteurs de PEE, en application de l’accord interprofessionnel sur le partage de la valeur au sein de l’entreprise signé par les partenaires sociaux en février 2023. « Les décrets d’application sont attendus sous peu. Ils doivent permettre au salarié de demander le déblocage pour la rénovation énergétique de sa résidence principale, l’acquisition d’un véhicule “propre” ou encore au titre de son activité de proche aidant », note Gregory Miroux, directeur épargne salariale et épargne-retraite à l’AFG.

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Dans le marché du jeu vidéo, les ventes se maintiennent, les milliers de licenciements aussi

Un joueur durant le tournoi d’e-sport Gamescom LAN, à Cologne, le 16 mars 2024.

Les éditeurs de jeux vidéo peuvent se rassurer. Le chiffre d’affaires de la première industrie culturelle s’est établi à 184 milliards de dollars (168 milliards d’euros) à l’échelle internationale en 2023, selon le cabinet spécialisé Newzoo, soit une hausse de 0,6 % par rapport à 2022. Les ventes sont également au beau fixe en France avec un chiffre d’affaires de 6,1 milliards d’euros pour 2023, selon le bilan du Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (SELL), publié mercredi 20 mars.

Et pourtant, en coulisses, plus d’un développeur sur deux craint pour son emploi, d’après un rapport des organisateurs de la Game Developers Conference (GDC) de San Francisco. Fin janvier, les divisions jeu vidéo de Microsoft et de Sony ont respectivement licencié 1 900 et 900 personnes. Le 28 février, l’éditeur Electronic Arts annonçait quant à lui vouloir réduire de 5 % ses effectifs (soit environ 670 licenciements qui s’ajoutent aux 775 de mars 2023).

Les géants de l’industrie ne sont pas les seuls concernés, car des studios de petite ou de moyenne taille sont touchés de plein fouet par des réductions d’effectifs ou même des fermetures. En tout, le site Game Industry Layoffs a recensé près de 8 000 licenciements durant le premier trimestre 2024, contre 10 500 pour l’intégralité de l’année 2023 – un chiffre déjà jugé alarmant.

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Un emballement durant la pandémie

Mais pourquoi tant de pertes d’emplois ? « La situation n’est pas l’évidente conséquence d’une baisse des recettes. Ses origines sont plus complexes », répond Liam Deane, spécialiste du jeu vidéo pour le cabinet britannique Omdia. Le premier déclencheur identifié remonte à la période de pandémie de Covid-19, durant laquelle le jeu vidéo est un des rares secteurs à bénéficier des restrictions, avec l’e-commerce, le streaming ou la santé. « En 2020, le chiffre d’affaires de l’industrie a fait un bond de 20 % du jour au lendemain, parce que les gens passaient énormément de temps chez eux. Cette période a été l’occasion d’une forte expansion. Il y a eu beaucoup de recrutements, de l’investissement dans des projets et des rachats », poursuit l’analyste.

Cette croissance durant la pandémie favorise certains genres de jeux plutôt que d’autres : « Les jeux en ligne ont fait de très très gros scores durant la pandémie parce qu’on pouvait interagir avec ses amis, on pouvait avoir une activité sociale, observe Thomas Bidaux, cofondateur d’ICO Partners, cabinet de conseil et agence de communication spécialisée dans le jeu vidéo et sise à Brighton (Royaume-Uni). Mais, quelques années plus tard, ce sont eux qui ont connu le plus gros retour de bâton en matière de baisse de revenus mensuels. » En effet, 27 % des licenciements de 2023 concernaient des professionnels travaillant sur des jeux en ligne, selon le décompte de Game Industry Layoffs.

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A France 24, une grève perturbe les antennes depuis dix-huit jours

A Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine ), le 9 avril 2019.

La mise en place de la nouvelle grille de programmes avait été décalée d’une semaine, afin de s’assurer qu’aucun incident ne viendrait la perturber. Le 4 mars, pourtant, un quart d’heure avant le journal de 6 heures, patatras ! Sans préavis, comme ils en ont le droit, les techniciens appartenant au prestataire auquel France 24 fait appel depuis 2006, Red Bee Media France, se sont mis en grève.

Depuis cette date, les antennes francophone, anglophone et arabophone de la chaîne d’info internationale connaissent des perturbations quotidiennes, au gré des vacations touchées par le mouvement. Alors qu’une réunion était prévue entre la direction de Red Bee et ses salariés, jeudi 21 mars (la troisième seulement en deux semaines et demie de conflit), la sortie de crise ne semble pas devoir encore se profiler.

La liste des griefs portés par les techniciens est longue comme le bras : « contrats successifs [entre Red Bee et France 24] négociés à la baisse », « charge de travail croissante sans revalorisation salariale », « diminution des effectifs et fusion des postes », etc. Sur les 80 salariés embauchés en sous-traitance par la chaîne d’info, une soixantaine d’entre eux observent le mouvement, soit la totalité de ceux qui travaillent en régie (les autres dépendent d’autres services).

Ils n’ont rien contre la nouvelle grille de programmes ni même contre le nouvel habillage de la chaîne : c’est la réforme des plannings et « une charge de travail augmentée sans compensations », explique un membre de la délégation des grévistes, qui a du mal à passer. « Nous tenons pour responsables, à parts égales, France 24 qui a totalement oublié les techniciens dans l’élaboration de son projet, ainsi que Red Bee pour avoir validé ce dernier sans veiller à protéger ses employés », protestent-ils dans un communiqué.

« Les correspondants en panique »

Le directeur général de la société prestataire, Stéphane Grandvarlet, conteste cette présentation des faits. Non seulement, dit-il, il y a eu « plus de cinq mois de discussion » pour préparer le changement, mais la surcharge de travail ne serait pas, à ses yeux, insurmontable. Selon les vacations, « le temps passé devant le dispositif technique passe, en semaine, de 40 % à 50 % du temps de présence dans l’entreprise, et de 33 % à 50 % le week-end ». Le temps de travail deviendrait ainsi équivalent au temps de pause.

A France 24, on observe vis-à-vis du conflit « une posture bienveillante sous contrainte budgétaire, en vue de trouver une solution ». En d’autres termes, cela signifie que dans l’incapacité de consentir une rallonge budgétaire, la chaîne s’en tient prudemment à s’assurer qu’un dialogue se noue bel et bien entre les deux parties.

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La vie en entreprise est-elle neuroépuisante ?

De nos jours, le salarié est devenu comptable du fonctionnement de son cerveau. C’est du moins le sentiment qui émerge si l’on parcourt l’offre de littérature managériale consacrée à l’optimisation du neurone, devenue pléthorique. Dans Accompagner le changement avec les neurosciences. Deux pilotes à bord d’un cerveau (Interéditions, 160 pages, 24 euros), Anne-Laure Nouvion souligne le fait que « les recherches sur le cerveau ont connu un essor considérable ces dix dernières années (…). Comprendre le cerveau humain et ses interactions avec le monde environnant est une clé essentielle pour gagner en efficacité managériale ».

Le problème ? Le cerveau serait un affreux pantouflard qui limite autant que possible tout effort cognitif, freinant des quatre fers à l’idée de changer quoi que ce soit dans sa routine. Selon l’experte, assouplir les résistances au changement est donc un enjeu majeur pour des entreprises confrontées à des processus de transformation organisationnelle. Mais, pour cela, il faut saisir quels sont les besoins concrets de cet organe complexe et mou pour lequel toute remise en question de la stabilité acquise s’accompagne d’un risque de perte de repères.

Dans l’ouvrage à paraître en mai aux éditions Eyrolles Votre cerveau n’est pas programmé pour être productif, le spécialiste en neurosciences appliquées aux processus décisionnels Jérémy Coron dresse sensiblement le même constat. Le cerveau serait programmé pour la survie et non pour la productivité, ce qui expliquerait les comportements comme la procrastination, la perte de concentration ou la démotivation. Il conviendrait alors de faire sortir le cerveau de sa zone de confort, voire de le « hacker », afin de mettre à profit son potentiel inexploré. Chefs d’entreprise mariés, obtenez plus ! de confiance, succès et fun de votre couple et clients grâce au cerveau (publication indépendante, 2023), promet carrément le spécialiste en persuasion éthique Thomas Trautmann.

« Violence neuronale »

A rebours de toute cette littérature enjouée – et parfois un peu ridicule –, La Société de la fatigue (réédition, Presses universitaires de France, 80 pages, 11 euros), un essai malin et iconoclaste de Byung-Chul Han, figure majeure de la philosophie internationale, offre un tout autre décryptage de cet engouement pour le cerveau. Selon l’auteur allemand d’origine sud-coréenne, nous serions passés d’une société disciplinaire, se manifestant à travers de nombreuses contraintes subies par l’individu, à une société de la performance, marquée par une autoexploitation qui semble, à bien des égards, pleinement consentie − elle n’en est donc que plus efficace.

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Retraite progressive, mode d’emploi

La retraite progressive permet de percevoir une partie de sa retraite, avant l’heure, tout en poursuivant son activité professionnelle sur une base « réduite ». Les conditions pour y accéder sont peu contraignantes : il suffit d’avoir validé cent cinquante trimestres et d’avoir au maximum deux ans de moins que l’âge de la retraite : soit 60 ans et demi pour les assurés nés en 1962, et 62 ans pour ceux nés en 1968 et après.

Il n’y a pas de condition d’âge maximal et il est possible de profiter de ce dispositif aussi longtemps que souhaité, même après l’âge de la retraite.

Initialement réservée aux salariés du privé et aux agents contractuels de la fonction publique, aux assurés relevant de la sécurité sociale agricole (MSA), aux artisans, commerçants et chefs d’entreprise rattachés à la Sécurité sociale des indépendants (SSI, ex-RSI), la retraite progressive a été, dans un premier temps, étendue aux salariés qui exercent plusieurs activités à temps partiel (assistantes maternelles, salariés des particuliers employeurs) et, depuis 2022, aux cadres en forfait jours « réduit » et aux dirigeants de société relevant du régime des salariés.

La réforme de 2023 généralise ce dispositif en l’ouvrant aux différents régimes de la fonction publique ainsi qu’aux professions libérales et aux avocats qui disposent d’un régime qui leur est propre.

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Pour en bénéficier, les assurés dont la durée du travail est exprimée en heures ou en « forfait jours » doivent exercer une activité à temps partiel comprise entre 40 % et 80 % ou 50 % et 90 % d’un temps plein selon qu’ils travaillent dans le privé ou dans le public. Dès lors que cette condition est remplie, il n’est pas nécessaire de réduire effectivement son temps de travail pour entrer dans le dispositif si on est déjà à temps partiel.

Salariés déjà à temps partiel

En revanche, pour les salariés non soumis à une durée de travail (pigistes, salariés rémunérés à la commission…) ainsi que pour les non-salariés, l’activité réduite doit correspondre à une diminution de leurs revenus professionnels. Leur activité doit leur rapporter entre 20 % et 60 % des revenus qu’elle leur procurait en moyenne au cours des cinq années précédentes. La fraction de la retraite versée pendant la période de retraite progressive est inversement proportionnelle à la quotité travaillée ou à la diminution des revenus.

Par exemple, un temps partiel ou une diminution de revenus de 60 % permet de percevoir 40 % de sa retraite. A l’issue de cette période, la retraite est révisée pour intégrer les droits supplémentaires – trimestres et points − acquis durant cette période.

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Vde.plus les avantage pour trouver rapidement un travail avec un très bon salaire

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Vde.plus : Une passerelle vers une carrière professionnelle réussie

Êtes-vous un jeune diplômé enchaînant les entrevues sans succès ? Se lancent dans le monde de l’emploi peut s’avérer difficile et intimidant, surtout sans expérience professionnelle à votre actif. C’est là que Vde.plus intervient. En tant que plateforme d’accompagnement et de mise en relation entre les entreprises et les talents en herbe comme vous, Vde.plus s’érige comme un acteur de référence pour familiariser les jeunes diplômés avec le monde du travail.

En effet, ce qui différencie Vde.plus des autres plateformes, c’est son engagement à accompagner les jeunes dans leur démarche d’insertion professionnelle. Il ne s’agit pas simplement de vous trouver un job, mais plutôt de vous aider à bâtir une carrière. Grâce à son expertise en matière de recrutement, Vde.plus est capable de vous connecter à des opportunités emploi en adéquation avec vos aspirations de carrière et vos compétences.

En outre, Vde.plus mis en place une méthodologie unique qui non seulement évalue votre potentiel, mais vous donne aussi les outils nécessaires pour le déployer pleinement sur le marché du travail. Et la meilleure partie ? L’expérience Vde.plus est conçue pour vous aider à obtenir un salaire compétitif qui valorise votre diplôme et vos compétences. Vous ne verrez plus jamais le monde de l’emploi de la même manière.

Si vous cherchez à donner un coup d’accélérateur à votre carrière professionnelle, ne cherchez pas plus loin. Vde.plus est fait pour vous.

Le potentiel inexploité des jeunes diplômés sur le marché de l’emploi

Arriver sur le marché du travail après l’obtention de son diplôme peut sembler un peu comme se jeter dans la gueule du loup. Dans un monde professionnel de plus en plus exigeant, les jeunes diplômés se retrouvent souvent face à un double défi. D’une part, ils doivent prouver qu’ils ont acquis les compétences et les connaissances nécessaires lors de leur formation. D’autre part, ils doivent montrer qu’ils sont capables de les appliquer de manière efficace en milieu professionnel. Cela peut être un véritable parcours du combattant et nombre d’entre eux se sentent insuffisamment préparés pour affronter ce nouveau défi.

A cela s’ajoute le dilemme de l’emploi. Il est assez courant que les jeunes diplomés soient confrontés à une impasse: les postes à pourvoir demandent une expérience que, par définition, ils n’ont pas encore eue. Face à de tels obstacles, il n’est pas rare que le désenchantement s’installe chez ces jeunes pleins d’énergie et de potentiel, faute d’opportunités.

C’est là qu’intervient Vde.plus. Nous comprenons les défis auxquels vous êtes confrontés. Notre objectif, c’est de transformer ces défis en opportunités. Permettre que ce potentiel inexploité serve de tremplin vers une carrière réussie. Avec Vde.plus, terminé le stress de la recherche d’emploi sans fin, la peur de ne pas être à la hauteur, le doute sur votre avenir professionnel. Vous êtes mis en relation avec des entreprises qui valorisent votre profil, votre compétence, et vos aspirations.

L’avantage de Vde.plus c’est que nous fournissons un cadre d’apprentissage pratique où les jeunes diplômés peu ou pas expérimentés sont formés et subissent des transformations intégrées qui les préparent à l’emploi. Nous sommes conscients de la pression qu’implique le besoin de trouver rapidement un emploi après l’obtention du diplôme. Chez Vde.plus, nous faisons tout pour alléger ce fardeau. Nos méthodes uniques sont conçues pour structurer votre entrée dans le monde professionnel et pour garantir une transition réussie de la vie étudiante à la vie active.

Ainsi, Vde.plus est l’outil indispensable pour tout jeune diplômé qui souhaite accéder rapidement et efficacement au marché du travail. Alors, êtes-vous prêt à exploiter votre plein potentiel?

Les armes pour une carrière professionnelle épanouissante

Recherche d’emploi, salaire, satisfaction professionnelle; autant de critères qui occupent l’esprit des jeunes diplômés. Et c’est là que vde.plus intervient, pour apporter des réponses concrètes à ces préoccupations.

Employeur de choix pour de nombreux lauréats, vde.plus offre une expérience de travail inégalée. Il s’engage à fournir un environnement de travail stimulant qui favorise la croissance et le développement, et ce, en adéquation avec les ambitions professionnelles du candidat. Cette promesse s’accompagne aussi d’une rémunération attractive qui répond aux standards du marché.

L’un des plus grands avantages de rejoindre vde.plus est l’opportunité de booster sa carrière rapidement. Grâce à son réseau d’entreprises partenaires, chaque lauréat a une chance de travailler sur des projets stimulants et d’enrichir son expérience professionnelle. En d’autres termes, vde.plus est le tremplin parfait pour décoller dans le monde professionnel et marquer son empreinte.

Qui plus est, vde.plus prend également en charge la formation initiale des candidats retenus. L’objectif : offrir les qualifications nécessaires pour occuper des postes clés dans des entreprises de renom. Préparez-vous à une immersion totale dans le monde de l’entreprise, à des cours intensifs, des sessions de coaching et des ateliers de travail collaboratif. Sept à huit semaines après le début de la formation, vous serez prêts à intégrer votre poste et à travailler efficacement.

D’autres avantages, tels que des opportunités d’avancement de carrière internes, le renforcement des compétences en leadership et l’exposition à des projets à forte valeur ajoutée, font de vde.plus une option intéressante pour les jeunes diplômés qui recherchent plus qu’un simple emploi.

En somme, vde.plus est un formidable atout pour les jeunes diplômés en quête d’une carrière épanouissante. Sa promesse ? Transformer votre potentiel en une réalité professionnelle réussie.

Les questions que vous pouvez vous poser sur Vde.plus

En tant que jeune diplômé, vous pouvez avoir certaines interrogations, voir même des incertitudes, concernant le service de Vde.plus. Et c’est tout à fait normal! Il est crucial d’obtenir toutes les informations nécessaires avant d’entreprendre une carrière. Laissez-nous donc répondre à certaines des questions les plus posées.

Comment fonctionne Vde.plus ?

Vde.plus est une plateforme innovante, un véritable outil pour trouver un emploi qui correspond à vos compétences et à vos ambitions. Son algorithme de match intelligent fait le gros du travail, il relie les employeurs aux candidats basé sur un large éventail de critères. Cela comprend non seulement le domaine d’études et les compétences spécifiques, mais également les aspirations et la personnalité du candidat.

Quels sont les coûts associés à l’utilisation de Vde.plus ?

La beauté de Vde.plus est qu’il est entièrement gratuit pour les candidats. Son principal objectif est d’aider les jeunes diplômés à décrocher un emploi qui non seulement leur permettra de gagner un salaire compétitif, mais également de se développer et de s’épanouir dans leur domaine de compétence.

Quels types d’emploi puis-je décrocher avec Vde.plus ?

Peu importe le domaine d’études que vous avez choisi, Vde.plus a une offre variée d’emplois disponibles. Que vous soyez dans le secteur des technologies, du marketing, de la santé, ou de l’éducation, vous trouverez des opportunités qui s’alignent avec votre parcours et vos ambitions.

Comment Vde.plus assure-t-il un salaire compétitif?

Avec Vde.plus, vous avez la garantie d’un salaire compétitif. C’est grâce à son partenariat avec des entreprises de renom et son algorithme intelligent qui s’assure de vous mettre en relation avec des postes qui correspondent à votre niveau de compétence.

En résumé, Vde.plus est plus qu’un simple outil pour décrocher un nouvel emploi. C’est votre allié dans la construction d’un avenir professionnel réussi. Les jeunes diplômés en quête d’emploi n’ont pas à se perdre dans le processus de recherche d’emploi souvent long et épuisant. Avec Vde.plus, le chemin vers une carrière satisfaisante est efficace, rapide et récompensé par un salaire attractif.

Osez le succès avec Vde.plus

N’avons-nous pas tous rêvé d’un emploi qui non seulement nous offre un salaire satisfaisant, mais aussi un environnement propice à notre épanouissement professionnel et personnel? Les opportunités comme Vde.plus sont rares et c’est pourquoi vous ne devriez pas hésiter à saisir cette chance.

Chez Vde.plus, nous croyons fermement que chaque jeune diplômé mérite d’avoir un emploi gratifiant, qui valorise ses compétences, son intelligence et sa capacité de travail. C’est là que réside le vrai pouvoir de Vde.plus. En vous préparant de manière optimale pour le monde professionnel, nous vous donnons la confiance nécessaire pour décrocher l’emploi de vos rêves.

Ne laissez pas la peur de l’inconnu vous guider. Osez le succès. Osez Vde.plus. Rien ne peut remplacer l’expérience que vous acquirez en travaillant sur des projets réels, avec de vrais clients. C’est cela l’aventure Vde.plus. Un tremplin pour lancer votre carrière, une école pour vous initier à l’emploi et un partenaire pour forger votre avenir professionnel.

En conclusion, si vous voulez débuter votre carrière avec un emploi valorisant, Vde.plus est la solution idéale. Lancez-vous maintenant ! C’est le moment idéal pour postuler sur notre plateforme et passer à la vitesse supérieure. Rappelez-vous : avec Vde.plus, vous n’êtes pas seulement un salarié, vous êtes un souffle de renouveau prêt à impacter le monde professionnel.

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La reprise de Valdunes, dernier fabricant français de roues de train, par Europlasma validée par la justice

Des employés de l’usine de Valdunes, à Dunkerque, le 12 mai 2023.

Le tribunal de commerce de Lille a validé, mercredi 20 mars, la reprise de Valdunes, dernier fabricant français de roues de train, par le groupe Europlasma, avec le soutien de l’Etat, ont fait savoir les organisations syndicales de salariés et la direction de l’entreprise. « La proposition de reprise par Europlasma est acceptée avec une entrée en jouissance le 21 mars », a déclaré Guillaume Ferrand, représentant de la direction de Valdunes. Cette validation a également été confirmée par les syndicats à la sortie de l’audience.

Le président de la République, Emmanuel Macron, s’était engagé à « se battre jusqu’au dernier quart d’heure pour Valdunes », érigé en emblème de la souveraineté industrielle française, après l’annonce, en mai 2023, du désengagement de l’actionnaire chinois MA Steel.

Une seule offre avait finalement été formulée, celle d’Europlasma, un groupe bâti autour de la valorisation des déchets, qui a repris ces dernières années plusieurs entreprises en difficulté. Selon La Voix du Nord, seulement 118 salariés de l’usine de Trith-Saint-Léger (Nord) et 66 salariés de la forge de Leffrinckoucke (Nord) doivent conserver leur emploi, aboutissant donc au licenciement de 125 personnes sur les 309 salariés des deux sites de Valdunes. Le ministre délégué à l’industrie, Roland Lescure, qui doit se rendre jeudi à Leffrinckoucke auprès des salariés, a promis de veiller à ce « qu’une offre de reclassement ou de formation soit proposée à chaque salarié non repris ».

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Europlasma finalement candidat à la reprise des deux sites de Valdunes

Soutien du gouvernement

Une telle opération aurait été impossible sans le soutien du gouvernement, très impliqué dans le dossier, Europlasma présentant un chiffre d’affaires de seulement 14,5 millions d’euros, contre 68,4 pour le fabricant historique de roues et d’essieux de train, de métro et de tramway. Selon Bercy, Europlasma apportera 15 millions d’euros de fonds propres sur trois ans, l’Etat jusqu’à 15 millions sous forme de prêt, et les collectivités locales jusqu’à 4 millions de financement du foncier et 1 million de subventions.

« Ce qui est important, ce n’est pas de savoir si David rachète Goliath, c’est de savoir si on est capables d’apporter quelque chose de suffisamment structurant pour que Goliath redevienne Goliath », avait expliqué le président-directeur général d’Europlasma, Jérôme Garnache-Creuillot, à la sortie d’une audience devant le tribunal de commerce, à la fin de février. « Si on n’avait pas cette certitude d’être capables de le faire, on n’en serait pas là », avait-il insisté. Le groupe entend « transformer le modèle économique » de Valdunes pour « produire, à partir d’acier vert et d’énergie verte, des roues vertes ».

« Il faut vraiment que l’Etat soit là pour surveiller les investissements », prévient le délégué CGT et secrétaire du comité social et économique, Maxime Savaux. « Si ça se passe comme aux Forges de Tarbes [rachetées en 2021 par Europlasma], où ils ont promis des investissements et ils ne les font apparemment pas, ça va être compliqué, mais il faut aussi laisser sa chance à Europlasma. »

« Avant les Chinois, c’étaient les Allemands : cette entreprise s’est fait piller, siphonner, pour en arriver à la situation d’aujourd’hui où on aurait un soi-disant bienfaiteur », s’agace le responsable de la CGT-Métallurgie du Nord-Pas-de-Calais, Ludovic Bouvier, en relevant qu’Europlasma va toucher « plus que son chiffre d’affaires en subventions », tandis que 125 salariés vont rester sur le carreau.

Le Monde avec AFP

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