Archive dans 2018

De plus en plus les jeunes cherchent un emploi uniquement sur smartphone

De nos jours les jeunes ne cherchent pas un travail comme leurs aînés. Et la bonne ambiance est le critère le plus important dans le choix d’une entreprise.

Pour les millennials, les jeunes âgées entre 18 et 35 ans, la rémunération compte moins que l’épanouissement personnel et professionnel. Pour 93 % des jeunes, la bonne ambiance est le critère le plus important dans le choix d’une entreprise. La rémunération (66 %) et les horaires (55 %) arrivent bien après. Malgré tout, lorsqu’ils recherchent leur premier job, les jeunes diplômés veulent d’abord «commencer à se stabiliser économiquement» (35 %).

«À la différence de leurs prédécesseurs, les millenials ne recherchent plus un emploi seulement pour assurer leurs besoins mais souhaitent du challenge, insiste CornerJob (plateforme de recrutement). Ils veulent surtout renouveler leur environnement de travail tout en conservant la stabilité procurée par les contrats d’antan. Ils ont besoin d’entreprises qui communiquent dans leur langage et avec les mêmes outils digitaux qu’eux».

Un jeune sur deux veut changer son emploi dans les trois à cinq ans

La stabilité n’empêche pas la flexibilité, puisque la moitié des jeunes est prête à changer d’entreprise dans les cinq ans (24 % entre un et deux ans, 26 % entre trois et cinq ans). Les jeunes sont prêts à changer d’emploi à condition de trouver un meilleur équilibre de vie, une meilleure rémunération et la possibilité de se former. Les avantages qu’offre une entreprise jouent donc beaucoup dans la fidélité des employés. La flexibilité des horaires et des conditions de travail permettrait, selon eux, d’augmenter leur productivité et leur motivation.

Hauts-de-France: Pôle emploi envoi ses chômeurs en République Tchèque

Ce pays d’Europe centrale s’intéresse aux talents français pour pourvoir de nombreuses offres non trouvées localement.
Voir Prague, et travailler. Mardi, Pôle emploi Hauts-de-France organise un après-midi d’information pour les personnes désireuses de bosser en République Tchèque. Et ce n’est pas juste histoire de caser ailleurs des chômeurs que l’on ne peut pas aider sur ici. Au contraire.
Dans les locaux du Pôle emploi de La Madeleine, mardi, des représentants de l’ambassade de France en République Tchèque seront présents pour présenter les atouts de ce pays d’Europe Centrale auprès des chercheurs d’emploi.

Moins de chômeurs que d’emplois non pourvus
Outre le fait que Prague est une très belle ville, surtout en hiver, ce pays de dix millions d’habitants a d’autres avantages. Celui qui nous intéresse est son taux de chômage. Il s’établissait à 3,2 % de la population active en avril 2017 selon l’Office du travail de Prague. Ce qui en fait l’un des plus bas d’Europe, loin devant la France qui culminait à 8,6 % au quatrième trimestre 2017. Mieux encore, il y a beaucoup d’offres d’emploi non pourvues (267.107) que de chômeurs (242.798).
Dès lors, ce n’est pas étonnant que les recruteurs aillent voir ailleurs. Mais Pôle emploi prévient que les profils recherchés sont ceux de personnes qualifiées, voire très qualifiées, et même parfois déjà en tension en France : « Je ne vous cache pas qu’un manutentionnaire n’est pas sûr de trouver du travail là-bas », glisse-t-on chez Pôle emploi.
Entre autres secteurs qui recrutent, il y a le marketing, l’ingénierie, les services clients, la comptabilité… En plus de correspondre au profil, il faut évidemment être mobile et parler couramment anglais. Pôle emploi assure que ce sont déjà 25 postes qui seront proposés aux candidats. Mais les conditions, notamment de salaire, n’ont pas été précisées.

« La fréquence des arrêts de travail dans une entreprise est un marqueur du climat social interne »

Camion de la médecine du travail

Tribune. La suggestion de la ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, de faire payer une partie des arrêts de travail par les employeurs semble avoir fait long feu « afin de ne pas brouiller l’image d’un gouvernement pro-business », selon sa collègue du ministère du travail, Muriel Pénicaud. Au-delà des économies recherchées, c’était pourtant lancer un questionnement fort pertinent : les salariés et les médecins sont-ils les seuls responsables de l’inflation des arrêts de travail ?

L’exercice ordinaire de la médecine générale oblige plus souvent les médecins à essayer de convaincre leurs patients d’accepter un arrêt de travail que de résister aux demandes abusives

La prescription d’un arrêt de travail est un acte médical au même titre qu’une ordonnance médicamenteuse ou thérapeutique. Il s’agit d’un moyen mis à disposition des praticiens visant à soigner, soulager et prévenir.

Soigner, lorsque le repos physique ou psychologique est nécessaire pour cicatriser ou récupérer. Soulager, quand c’est le seul paramètre accessible pour diminuer temporairement la charge somatique ou mentale et permettre de tenir. Prévenir, parce qu’il est intelligent d’anticiper l’accident attendu, l’aggravation prévisible ou l’épuisement annoncé.

L’exercice ordinaire de la médecine générale oblige plus souvent les médecins à essayer de convaincre leurs patients d’accepter un arrêt de travail que de résister aux demandes abusives. Si les arrêts de complaisance ou les faux malades existent sans doute, leur petit nombre ne saurait masquer la réalité massive d’un non-recours, ou d’un recours trop tardif, à l’arrêt pour les pathologies, les troubles et les souffrances liés au travail lui-même.

L’intolérance sociale pour « ceux qui craquent » ne cesse de s’accentuer dans la société contemporaine. La culpabilité pour soi-même, pour la fonction professionnelle qu’on occupe ou vis-à-vis des collègues de travail, a souvent pour conséquence…

Le revenu universel d’activité, une nouveauté qui interroge

French President Emmanuel Macron gestures as he delivers a speech on poverty to social aid workers in Paris, France, September 13, 2018. Picture taken September 13, 2018. Michel Euler/Pool via REUTERS

Un nouvel acronyme va s’ajouter à la liste, déjà bien fournie, des prestations sociales : RUA, pour revenu universel d’activité. Il s’agit d’une des principales mesures du plan de lutte contre la pauvreté dévoilé, jeudi 13 septembre, par Emmanuel Macron. Cette annonce s’inscrit dans la volonté, exprimée par l’exécutif depuis plusieurs mois, de fusionner des allocations de solidarité.

Le but du chef de l’Etat est de « rénover notre système de minima sociaux » décrit comme un « maquis » dont « l’opacité » alimente « le discours lancinant sur les profiteurs » et exclut des personnes alors même qu’elles y ont droit. Le RUA doit donc regrouper « le plus grand nombre de prestations sociales, du RSA aux APL ». Il sera assorti de « droits et devoirs supplémentaires » : les allocataires bénéficieront d’un accompagnement renforcé grâce à la mise en place d’un « service public de l’insertion », dont l’Etat sera « responsable » ; parallèlement, ils seront tenus de s’engager dans un « parcours d’insertion » qui « empêche de refuser plus de deux offres raisonnables d’emploi ou d’activité ».

Ce dispositif n’a pas grand-chose à voir avec le revenu universel promis par Benoît Hamon durant la campagne présidentielle : le candidat socialiste proposait, lui, d’instaurer un revenu accordé à toute personne d’au moins 18 ans, gagnant moins de 1,9 smic par mois, et sans que celle-ci ait à entreprendre la moindre démarche. Du reste, M. Hamon a reproché, jeudi, à M. Macron de « singer » ses idées.

« Aucune intention cachée »

La refonte des minima sociaux sera inscrite dans un projet de loi, en 2020, après concertation « avec tous les acteurs concernés » (collectivités locales, associations…). Elle s’annonce compliquée à mettre en œuvre. Sur le plan « technique », c’est un « chantier colossal », souligne Julien Damon, professeur associé à…

Mais « qui est ce “on” qui semblerait ne pas préférer systématiquement le travail » ?

Entreprises. « Il faut faire en sorte qu’à tout moment le travail paie et que l’on fasse toujours le choix du travail », a déclaré le premier ministre le 26 août. Qui est donc ce « on » qui semblerait ne pas préférer systématiquement le travail ? Les cadres à hauts revenus, qui devraient reprendre au plus vite un emploi, a suggéré le député LRM Aurélien Taché.

Mais ce sont surtout les chômeurs et allocataires du RSA qui sont dans le viseur d’un gouvernement qui continue à croire fermement que nos concitoyens devraient être « incités » à retrouver un emploi, comme si le chômage était volontaire et résultait principalement d’une inappétence vis-à-vis du travail ou d’un savant calcul aboutissant à la décision rationnelle de ne pas travailler.

On croyait pourtant (on, c’est-à-dire nous, les chercheurs) que l’on en avait fini avec ce genre de raisonnement, notamment depuis l’échec du RSA. Souvenons-nous : celui-ci était censé rompre radicalement avec son prédécesseur, le RMI – critiqué (depuis longtemps) pour sa prétendue capacité à « désinciter » les allocataires à reprendre un emploi. Des expérimentations avaient été lancées à grands frais en 2007 pour évaluer les vertus incitatives du nouveau dispositif, qui s’inscrivait pleinement (déjà !) dans le paradigme de la revalorisation du travail et du « travailler plus pour gagner plus ».

Temps perdu

Alors même que l’évaluation était entachée de sérieux biais et que toutes les conditions de validité n’étaient pas réunies, le principal résultat avait pourtant été la quasi-inexistence d’un impact du « traitement » (c’est-à-dire de l’application du dispositif expérimenté) sur le taux d’entrée en emploi.

en 2016, le RSA-activité, « fort » d’un taux de non-recours de 70 %, était supprimé et remplacé par la prime d’activité

Lors des débats parlementaires, ce résultat avait été largement enjolivé pour emporter l’adhésion des parlementaires. Mais en 2016,…

L’informatique, un métier d’avenir… qui ne fait pas rêver

À l’occasion de la journée internationale des développeurs, une étude revient sur l’attirance des métiers du numérique dans la génération des 18-34 ans.

Très demandé, bien rémunéré et porteur de plusieurs poste d’emploi, le métier d’informaticien peine pourtant à attiré l’intérêt des jeunes générations. C’est ce que démontre une étude réalisée conjointement par l’institut britannique YouGov et le fournisseur de logiciel CA Technologies, à l’occasion de la journée internationale des développeurs informatiques. Mené auprès d’un échantillon représentatif de millennials français (de 18 à 34 ans), le sondage s’est intéressé à la perception du métier dans cette catégorie de la population.

En premier lieu, et contre toute attente, la profession reste mal connue. Si 84% des sondés en ont «déjà entendu parler», ils ne sont que 26% à déclarer la «connaître parfaitement». 16% des millennials en revanche n’en ont «jamais entendu parler», avec une différence en fonction du sexe, du niveau d’étude et du lieu d’habitation. Plus le niveau d’études est élevé, plus la connaissance du métier et des filières de formation est importante. «Les jeunes franciliens titulaires d’un diplôme d’études supérieures paraissent les mieux sensibilisés aujourd’hui à la formation à la profession de développeur informatique», précise l’étude.

Une grande différence entre les hommes et les femmes
Mais c’est surtout chez les femmes que ce métier est le moins connu. 23% d’entre elles n’en ont jamais entendu parler, contre 8% pour les hommes. 19% de la population globale des millennials pensent même que ce job est «réservé aux hommes», et particulièrement les femmes elles-mêmes. Influence sociale ou prédisposition biologique? Pour les sondés, cette différence est principalement fruit de l’imaginaire collectif, à savoir «la représentation de ces métiers» (25%) et leur «mauvaise image» (23%). Mais aussi, de façon plus factuelle, par le parcours scolaire qui oriente «naturellement les filles vers d’autres cursus» (15%). Et le temps n’arrange rien à l’affaire. «Depuis les années 80, le nombre de femmes engagées dans l’informatique ne cesse de décroître», assurent les auteurs de l’étude, sans donner des explications cette tendance paradoxale, à une époque où le monde professionnel se féminise.

Devenu indispensable dans l’économie moderne, et particulièrement dans les start-up qui font du numérique leur moteur de travail, le métier de développeur informatique fait pourtant toujours peu rêver. 8% des millennials, et deux fois plus d’hommes que de femmes, y aspirent vraiment, tandis que 21% considèrent que cette profession les faits «un peu rêver». Plus importante est donc la proportion de ceux qui n’ont aucune attirance pour ce métier (58%), victime de certains clichés tenaces comme la solitude ou le manque de variété. «Cette profession suscite au fond peu d’appétence, surtout auprès des jeunes les plus diplômés, explique Antoni Minniti, co-auteur de l’étude chez YouGov. Les jeunes doivent pourtant comprendre que les codeurs des années 90 ne sont pas les développeurs d’aujourd’hui».

Apprendre le code informatique à l’école, mieux que le latin
La formation est le dernier point de cette étude. Près de la moitié de la population des millennials (49%) ne sait toujours pas quelles formations peuvent conduire à ce métier. Ce pourcentage atteint 60% chez les femmes, contre 57% chez les hommes. Cause ou conséquence, la bonne connaissance de cette filière accroît les vocations. 26% des connaisseurs envisagent ainsi de s’orienter ou de se réorienter vers ce métier. Pour le reste, la curiosité ne manque pas. Une large majorité de 73% pensent que les cours de programmation informatique devraient être privilégiés à l’école, à la place du latin (le questionnaire proposant uniquement l’un ou l’autre comme matière à privilégier).

Les résultats de cette étude renforcent une situation déjà alarmante pour la filière professionnelle. 85% des entreprises éprouvent des difficultés pour recruter des profils techniques dans le secteur numérique selon une étude de «Tech in France» dévoilée courant 2018, qui précise encore que 13.000 postes d’informaticien doivent encore être pourvus en France d’ici la fin de l’année. Outre le déficit d’image du métier, et donc de personnes formées, la chasse aux talents enclenchée dans l’économie mondialisée joue en défaveur de la France. Un développeur à Paris gagne actuellement dix fois moins en revenu net (coût de la vie versus salaire), qu’un développeur à Seattle. La «start-up nation» a donc encore bien des progrès à faire avant de pouvoir former et conserver ce type de profils.

« Les entreprises ne pourront demeurer des bastions d’opacité dans un monde de transparence »

Tribune. Dans le New York Times du 5 septembre, une personne se présentant comme un proche collaborateur de Donald Trump a publié de manière anonyme une tribune dans laquelle il affirme n’être pas seul, au sein de la haute administration américaine, à « résister » à nombre d’orientations du président. « Nous croyons que notre premier devoir est envers ce pays », écrit-il en parlant de ceux qui se rebiffent.

Le 26 août, l’ancien nonce apostolique à Washington, Mgr Carlo Maria Vigano, rendait public un mémorandum de onze pages racontant, avec force détails, ce qu’il avait vu, lu et entendu d’inacceptable de la part de hauts responsables de l’Eglise, dans leur manière de se conduire face à des faits avérés de pédophilie. Lui aussi brisait le devoir de réserve au nom d’un devoir supérieur : « Ma conscience m’impose de révéler ces vérités », écrivait Mgr Vigano. Il faut savoir qu’en théologie catholique la conscience est l’instance suprême.

Qu’un membre du cabinet d’un président en exercice et un ancien ambassadeur, dont le métier est le secret, prennent publiquement la parole pour témoigner de faits relevant de leur activité professionnelle revêt un caractère inédit. Trahison, sédition, irresponsabilité ?

La vraie responsabilité consiste parfois à révéler l’irresponsabilité de certaines pratiques professionnelles

Gageons que cela peut correspondre à la prise de conscience, émergente, qu’il n’est pas de comportements professionnels prétendument « responsables », dans quelque organisation que ce soit – et donc aussi dans les entreprises – qui puissent se fonder durablement sur le mensonge, a fortiori quand celui-ci vise à couvrir des pratiques criminelles (et il y en a, comme en témoigne la mise en examen du cimentier Lafarge pour complicité de crimes contre l’humanité, le 28 juin), délictueuses (évasion fiscale, blanchiment d’argent…) ou socialement répréhensibles…

2 000 postes de fonctionnaire supprimés au ministère de l’action et des comptes publics en 2019

Le secrétaire d’Etat chargé de la fonction publique, Olivier Dussopt, a annoncé mercredi 12 septembre qu’environ 2 000 postes seraient supprimés en 2019 au ministère de l’action et des comptes publics en 2019.

L’objectif d’une réduction de 120 000 postes dans l’ensemble des trois composantes de la fonction publique au cours du quinquennat, fixé par Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle, a été rappelé par le secrétaire d’Etat.

Lire aussi :   Vives réactions aux suppressions d’emplois envisagées par Matignon au ministère des sports

Le premier ministre, Edouard Philippe, avait déjà précisé en août que 4 500 postes seraient supprimés dans la fonction publique d’Etat en 2019, et plus de 10 000 en 2020.

Négociation sur l’égalité entre femmes et hommes

Le secrétaire d’Etat a par ailleurs annoncé vouloir conclure la négociation sur l’égalité entre les femmes et les hommes dans la fonction publique, qui s’est ouverte lundi, « d’ici au 15 novembre ».

Il a évoqué des « mesures contraignantes », notamment pour permettre de réduire l’écart de rémunération entre hommes et femmes parmi les agents, qui était de 13,1 % en 2015.

L’accord visera aussi à « neutraliser les effets » de la « maternité et la parentalité sur le déroulement d’une carrière » et devra « élargir la liste des emplois assujettis à l’obligation de nomination équilibrée », imposant un taux minimal de personnes de chaque sexe, a-t-il dit.

Changer la fiscalité et la protection sociale pour encourager la mobilité internationale

Missionnée en janvier par le premier ministre, la députée LRM Anne Genetet a remis mardi 11 septembre un rapport sur la mobilité internationale pour encourager la mobilité des Français à l’étranger. Il a été rédigé sur la base d’une enquête menée auprès de 970 000 personnes (36 328 répondants) au printemps 2018. « La communauté des Français à l’étranger se transforme, avec un nombre de départs et de retours en hausse annuelle de 2,5 % à 3,5 %, et des profils de plus en plus variés », dit Mme Genetet.

Son importance est toujours l’objet de débat, puisque ne sont comptabilisés officiellement que ceux qui s’inscrivent volontairement au registre des Français à l’étranger. Entre les études de l’Insee, les données des organismes de protection sociale et celles du Quai d’Orsay, les estimations atteignent 3 millions de Français à l’étranger.

Le rapport présente pas moins de 215 recommandations qui portent sur la fiscalité, la protection sociale, l’accès aux services publics et le retour en France. Un précédent rapport Conway-Mouret, publié en 2015, sur les conditions de retour en France, avait permis quelques avancées sur ce point, dont la création d’une plate-forme numérique (https://retourenfrance.fr/). Un bilan salué par Mme Genetet lors de la présentation de son rapport à la presse le 12 septembre : « J’ai eu de très bons échos de la part des usagers. Mais faciliter la mobilité des Français à l’étranger est un travail de longue haleine. Il faut agir sur plusieurs leviers pour rendre la mobilité plus fluide. »

Fiscalité

Dans ce catalogue de 215 recommandations, celles concernant la fiscalité (49 recommandations) pourraient être les premières à se concrétiser. La députée a l’intention de les introduire rapidement sous forme d’amendement dans le cadre du projet de loi de finances. Elle propose entre autres :

– L’application d’un barème progressif sur les seuls revenus de…