Uber France porte plainte contre des chauffeurs VTC pour des opérations de blocage de ses locaux

Uber France porte plainte contre des chauffeurs VTC pour des opérations de blocage de ses locaux

Manifestation de chauffeurs VTC en décembre 2016 à Paris.
Manifestation de chauffeurs VTC en décembre 2016 à Paris. LIONEL BONAVENTURE / AFP

Uber France a déposé plainte pour des actes d’intimidation et de vandalisme contre des chauffeurs VTC, at-on appris dimanche 29 décembre par l’Agence-France Presse. Ces dernières semaines, plusieurs centres logistiques de la plateforme avaient été bloqués par des conducteurs pour exprimer leur mécontentement à la suite de modifications opérées dans leurs conditions de travail.

« Nous menons des discussions en continu avec les chauffeurs qui utilisent l’application afin de toujours mieux prendre en compte leurs attentes. Notre démarche est celle de la concertation et du dialogue et nous ne pouvons tolérer les actes de violence répétés à l’encontre de nos équipes et de nos locaux », a commenté dimanche un porte-parole d’Uber.

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25 % de commission

A l’origine de ce conflit, on trouve un changement des procédures qui suspend un chauffeur en cas de refus répétés d’une course, le privant de travail. Les chauffeurs dénoncent également le niveau de commission prélevé par Uber (25 %) et la présence de « faux chauffeurs », qui utilisent des cartes VTC usurpées et leur font concurrence.

En réation, plusieurs centaines de chauffeurs français d’Uber ont mené depuis la mi-novembre des opérations de blocage de centres logistiques de la plateforme, dont celui d’Aubervilliers en Seine-Saint-Denis et le siège d’Uber France à Paris. L’un des leaders du mouvement, Brahim Ben Ali, a récemment vu son contrat de prestation de service résilié par Uber. La plateforme accuse notamment ce chauffeur de menaces, d’injures et de dégradation de locaux. De son côté, M. Ben Ali voit dans sa « déconnexion » de la plateforme une « vengeance personnelle » et estime que « le droit à la manifestation a été bafoué ».

« Nous menons des discussions en continu avec les chauffeurs qui utilisent l’application afin de toujours mieux prendre en compte leurs attentes. Notre démarche est celle de la concertation et du dialogue et nous ne pouvons tolérer les actes de violence répétés à l’encontre de nos équipes et de nos locaux », a commenté dimanche un porte-parole d’Uber.

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LJD

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