Les DRH gèrent des recrutements moindres et de plus en plus difficiles

L’entrée dans l’entreprise se complique pour tout le monde. France Travail a publié, vendredi 11 avril, les perspectives de besoin en main-d’œuvre (BMO) des entreprises. Elles ont confirmé la dégradation du marché du travail annoncée par les chiffres de l’intérim le 19 mars, puis par ceux de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC) deux semaines plus tard.
Les employeurs prévoient une baisse du volume d’intentions d’embauche de 12,5 % sur un an, soit 350 000 projets d’embauches de moins qu’en 2024, et la poursuite des difficultés de recrutement : un sur deux (50,1 %) sera difficile en 2025. « La fête est finie », avait brièvement commenté le directeur général de l’APEC, Gilles Gateau, le 3 avril. L’enquête BMO résonne comme un écho.
Aux Rencontres RH qui s’étaient tenues la veille, le rendez-vous mensuel de l’actualité des ressources humaines créé par Le Monde, en partenariat avec l’APEC, les DRH présents ce 10 avril ont parlé de « contraction de recrutements » et en même temps « des métiers sur lesquels il n’est pas facile de recruter ». De la restauration à la santé, en passant par la pharmacie et la culture, ils recherchent chacun dans leur secteur des candidats dans des métiers pénuriques.
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