Le travail réalisé grâce à des plateformes en ligne progresse en France, sous des formes très diverses

Quel est le point commun entre un livreur à vélo travaillant pour Uber Eats, un particulier qui propose sur AlloVoisins de tondre la pelouse et un médecin inscrit sur Doctolib ? Tous peuvent être considérés comme des travailleurs de plateforme, ces professionnels se voyant proposer des missions par un intermédiaire numérique.
Si les définitions peuvent varier d’une source à l’autre (Urssaf, Insee, institutions européennes…), les formes d’intermédiation ne cessent de croître, dans des secteurs toujours plus variés. Près de 600 000 travailleurs indépendants, soit 2 % des personnes en emploi, accèdent à leur clientèle grâce à une application ou un site pour la plus grande part de leur activité principale, selon une étude du ministère du travail (Dares), en 2023. Un chiffre qui a triplé par rapport à une étude de l’Insee datant de 2017, à la méthodologie légèrement différente.
En 2024, on peut estimer à 250 le nombre de plateformes, car c’est le nombre d’opérateurs établis en France qui ont communiqué à l’administration fiscale des données sur le chiffre d’affaires réalisé par leurs utilisateurs, comme le veut la règle sur l’économie collaborative.
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