Le nouveau siège d’Orange, toujours plus flexible

Le nouveau siège d’Orange, toujours plus flexible

Le nouveau siège d’Orange, implanté à l’entrée d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) au 111 quai du Président-Roosevelt en bord de Seine, accueillera 2 900 salariés. Ils arrivent progressivement depuis lundi 7 juin, en provenance de l’ex-siège parisien et d’une dizaine d’autres sites, pour s’installer dans un environnement qui dès sa conception a intégré la flexibilité maximale de l’organisation.

« Bridge [c’est le nom du bâtiment] est une autre manière d’aborder l’espace de travail. Cet immeuble est un réceptacle qui permet à Orange d’évoluer en fonction des événements y compris le Covid », résume le promoteur immobilier Alain Taravella, président fondateur d’Altarea. Conçu avant la pandémie et la généralisation du télétravail, le nouveau siège n’a pas eu besoin d’être repensé pour intégrer les changements survenus dans l’organisation du travail.

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« Nous sommes heureux d’avoir maintenu le projet en tirant les leçons des quelques mois que nous venons de passer. Ventilation, circulation, distanciation, services sans contact, l’immeuble intègre la sécurité sanitaire. Quant au télétravail, je ne crois pas au full télétravail, mais il y aura un modèle hybride, explique Stéphane Richard. Orange avait déjà la pratique du télétravail. On est passé à une autre échelle en intégrant le nomadisme avec des flux : il y aura davantage de personnes qui viendront que de postes affectés, avec de grands espaces de coworking ouverts à ceux qui passeront dans l’immeuble. L’immeuble équipé en 5G sera entièrement fibré jusqu’au poste de travail. On pourra y circuler et tout traiter de façon digitalisée via le badge », décrivait le PDG d’Orange le 18 mars, à l’occasion de la remise des clés du bâtiment.

Un espace de travail évolutif

Pour l’architecte Jean-Paul Viguier : « L’espace est à inventer par ceux qui vont y travailler. » Un exemple ? « Le toit est dessiné pour être accessible à tous, avec des bureaux, des boîtes de verre où on peut travailler. »

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Concrètement, qu’ils sortent du RER ou qu’ils viennent des pistes cyclables du bord de Seine, sitôt la porte franchie, les salariés entrent dans un vaste atrium inondé de lumière et planté d’arbres, encerclé de gradins équipés de prises pour pouvoir y brancher son équipement de travail.

Tout le monde doit pouvoir s’installer pour travailler dans ces espaces communs. Ils sont bordés d’escaliers qui mènent aux huit étages où des open spaces sont plus classiquement organisés par département ou service (la DRH au 1er, le codir au 7e), équipés de blocs de casiers, mais sans bureau nominatif, mis à part celui de Stéphane Richard.

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LJD

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