Les annonces successives de la ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, visent à accueillir des bacheliers toujours plus nombreux, notamment en raison du « baby-boom » de l’an 2000.
S’il fallait encore une preuve du fossé qui s’est creusé entre l’Est et l’Ouest, le Parlement européen en a donné une démonstration éclatante, mercredi 4 juillet, en rejetant trois textes, pourtant issus d’un long travail de négociation au sein de la commission spéciale sur le transport de l’hémicycle strasbourgeois.
Les eurodéputés avaient à se prononcer sur des propositions de loi de l’Union remettant à plat les conditions de travail dans le transport, envisageant notamment les modalités d’application de la directive révisée sur le travail détaché (même salaire sur un même lieu de travail) à ce secteur où, par essence, les travailleurs sont ultramobiles.
Mais, entre les élus de l’Ouest, davantage soucieux des intérêts et des conditions de travail des chauffeurs, et ceux de l’Est, du Nord, mais aussi d’Espagne et du Portugal, obnubilés par la compétitivité de leurs routiers, la discussion a, ces derniers mois, tourné au dialogue de sourds. « Même sur la migration, nous parvenons à adopter des positions communes, ici, au Parlement, c’est dire ! », soulignait une source parlementaire, mercredi.
Début juin, à l’issue d’un vote préliminaire très serré en commission transport, l’Est et les Etats « périphériques » étaient parvenus à prendre l’avantage d’une très courte tête. Ils avaient obtenu qu’un conducteur effectuant une livraison « internationale » (traversant plusieurs pays de l’Union) soit totalement exempté du détachement.
Reprendre tout le travail à zéro
Rien n’obligerait, donc, son employeur à le rémunérer selon les normes des différents pays traversés durant son temps de trajet sur ces territoires. Le repos des chauffeurs « en cabine » était autorisé, à condition que les parkings soient « de qualité », alors que les élus français s’opposaient totalement à une telle flexibilité.
Outrés (et pratiquement tous partis politiques confondus), les élus français ou allemands ont travaillé à renverser…
Selon la ministre de l’enseignement supérieur, interrogée par « Le Figaro », ces créations se feront « en fonction des remontées des établissements et des demandes des étudiants ».
Pour les étudiants admissibles aux oraux des écoles de commerce, l’objectif est de marquer les esprits pour être retenu. Mais quelles sont les exigences du jury, que recherche-t-il, comment juge-t-il ? Reportage à la Toulouse Business School.
Consignes de notation, correction, harmonisation, jury de délibération… Les copies du baccalauréat suivent un itinéraire très précis, conçu pour assurer à chaque candidat une évaluation équitable.
Le rapport de la médiatrice de l’éducation nationale, présenté le 27 juin, qui comporte un volet sur le handicap à l’université, souligne les inégalités de prise en charge.
Le ministère de l’enseignement supérieur évoque une « incompréhension », après son projet d’arrêté permettant aux grandes écoles publiques de délivrer ce diplôme bac + 3, chasse gardée des universités.
Un lycéen lyonnais contestait que deux IUT aient répondu « non » à ses demandes d’admission. Le tribunal administratif de Lyon a estimé que la procédure d’urgence n’était pas justifiée, les préinscriptions sur Parcoursup n’étant pas terminées.
Un projet d’arrêté prévoit la personnalisation des parcours en premier cycle à l’université, tout en revoyant les règles d’évaluation qui s’appliqueront aux futurs étudiants.