53 % des actifs utilisent l’IA dans leur vie professionnelle

Qu’elle inquiète ou qu’elle fascine, l’intelligence artificielle (IA) parle désormais à la grande majorité des Français. Tel est le constat de la sixième édition du Baromètre de la formation et de l’emploi, dévoilée le 8 avril par Centre Inffo, une association de service public sous tutelle du ministère du travail. Réalisée en février par l’institut d’études CSA sur un échantillon représentatif de 1 621 personnes, l’enquête relève d’abord que 71 % des actifs connaissent l’IA contre 26 % qui en ont entendu parler sans savoir vraiment de quoi il s’agit. Sans surprise, les cadres, qui sont davantage amenés à manier cet outil, sont proportionnellement plus nombreux (82 %) à le connaître.
Second enseignement, 64 % des actifs disent être à l’aise avec l’IA (dont 21 % tout à fait à l’aise). Les plus jeunes (84 % des 18-24 ans et 76 % des 25-34 ans) et les cadres (74 %) sont surreprésentés dans cette catégorie. A l’inverse, 36 % des actifs affirment leur inconfort devant cet outil, notamment les fonctionnaires (55 %), les seniors (52 % chez les 50-64 ans). Viennent ensuite les ruraux, les chômeurs, les salariés du secteur sanitaire et social, les professions intermédiaires (entre 42 % et 49 %). Tout porte à croire que l’IA constitue la nouvelle frontière de la fracture numérique française, sachant que 94,4 % des foyers sont désormais raccordés à Internet.
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