Retraites : des pistes chocs pour transformer les droits familiaux et conjugaux

Retraites : des pistes chocs pour transformer les droits familiaux et conjugaux

Au banc, la rapporteure Sandrine Runel, le président de la commission des affaires sociales, Frédéric Valletoux, le ministre du travail et des solidarités, Jean-Pierre Farandou, et la ministre de l’action et des comptes publics, Amélie de Montchalin, lors de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026, à l’Assemblée nationale, le 12 novembre 2025.

Qui serait gagnant et qui serait perdant ? Cette question traverse en permanence le rapport que le Conseil d’orientation des retraites (COR) vient de réaliser sur les « droits conjugaux » – c’est-à-dire la pension de réversion – et les « droits familiaux », destinés à atténuer les inégalités causées par la naissance et l’éducation d’enfants. Le document, encore non rendu public et dont une mouture quasi définitive a pu être consultée par Le Monde, propose des scénarios d’évolution de ces deux dispositifs « dans un domaine sensible qui concerne l’ensemble des Français », comme le rappellent les auteurs. Le but n’est pas de fournir des « réformes clé en main », mais de « nourrir la réflexion ». Les pistes mises en avant vont cependant faire du bruit car si elles entraient en vigueur, certains assurés se verraient appliquer des règles plus favorables qu’aujourd’hui tandis que d’autres subiraient le sort inverse.

Le COR s’est penché sur cette thématique à la suite d’une demande exprimée en mai 2023 par Elisabeth Borne, alors première ministre. Celle-ci souhaitait que les droits familiaux et conjugaux soient minutieusement passés en revue, car ils reposent sur des dispositions touffues, sources d’iniquités, tout en étant décalées avec les transformations de la société.

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LJD

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