Pourquoi les entreprises soutiennent leurs salariés réservistes dans l’armée

Pourquoi les entreprises soutiennent leurs salariés réservistes dans l’armée

Un soldat d’une patrouille Vigipirate, à Paris, le 14 janvier 2015.

Vingt jours par an, dont dix-sept pris en charge par son employeur, Benoît (qui ne souhaite pas donner son nom pour des raisons de sécurité) quitte les équipes numériques de Decathlon et revêt l’uniforme de l’armée de terre, où il est capitaine en cyberdéfense. Jérémy Le Mevel, chef de projet travaux et aménagement chez Carrefour, enfile sa tenue de policier de dix à quinze jours par an – l’entreprise prend en charge jusqu’à vingt jours – pour intervenir en réponse aux appels d’urgence du 17. Tous deux font partie des quelque 84 000 réservistes opérationnels des forces armées et de sécurité intérieure de la garde nationale. L’objectif fixé par Emmanuel Macron est d’atteindre les 160 000 d’ici à 2030.

Et l’intérêt est bien présent. « Nous avons enregistré une progression de 25 % sur un an du nombre de nos réservistes, qui sont actuellement 315, explique Laurent de La Burgade, cadre dirigeant de Thales et président du club des réservistes militaires français du groupe de hautes technologies, une hausse liée, bien sûr, au contexte géopolitique, mais aussi à une recherche de sens. Notre soutien à la réserve est un choix sociétal. »

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LJD

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